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Le Livre d'OR

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Chapitre 1 : A la découverte des terres riches qui deviendront le grand Empire !
l'aventure commence...
Chapitre 2 : Á la conquête du Pouvoir !
Chapitre 3 : L'union fait la force
Chapitre 4 : Vers de nouveaux horizons !
Chapitre 5 : Un tournant décisif !
Chapitre 6 : Une nouvelle grande guerre
Chapitre 7 : Les nouveaux royaumes
Chapitre 8 : Qui est le plus glorieux ?
Chapitre 9 : Le Roi des Épines
Chapitre 10 : Les premières capitales
Chapitre 11 : Oxsso al VS le clan Ménestrel
Chapitre 12 : Bérimond : La Nouvelle Aventure
Chapitre 13 : Les deux Guerres Finales du 1er âge
Chapitre 14 : La fin du 1er âge
Chapitre 15 : La 1ère grande guerre
Chapitre 16 : La côte tranchante
Chapitre 17 : Nouveaux enjeux économiques
Chapitre 18 : La 2ème grande guerre
Chapitre 19 : La 6ème capitale maudite
Chapitre 20 : L'invasion nomade !
Chapitre 21 : Le retour des conquêtes
Chapitre 22 : Le roi (encore) torturé
Chapitre 23 : La 3ème grande guerre
Chapitre 24 : Les nouveaux centres de pouvoir
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Nous vous souhaitons une bonne lecture !!!
Post edited by - Raisin - on
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l'aventure commence...
Le grand empire…. un nom résumant tout : l’étendue, la puissance, la gloire… cependant, il fut un temps où ce ne fut pas vraiment le cas. Une époque lointaine dans le souvenir que nous en avons alors qu’en réalité, ce n’est pas si ancien que ça. Il est vrai qu’un grand nombre de chose se seront déroulé en peu de temps. C’est pourquoi, avant de poursuivre notre avancé, avant « d’aller de l’avant », je vous invite à vous tourner, ne serais qu’un bref instant, vers le passé afin que nous puissions nous remémorer les origines de ce qui est aujourd’hui les terres d’une gloire sans fin, l'objet de ce livre d'or.
Le 21 juin 2011 fut une date fatidique, celle du grand basculement. Ce sont ces évènements que nous relaterons dans ce récit. Mais ne nous précipitons pas. Tout d’abord, introduisons notre récit par un peu d’histoire sur l’antiquité du grand empire. Avant de partir à la découverte des terres qui deviendront le grand empire, ouvrons nos livres d’histoire et étudions-les.
En premier lieu, étudions le nom puisque c’est le point de départ de nombreuses réflexions historiques. Le grand empire fut nommer ainsi car il recouvrait la quasi-totalité du monde connu. Il s’agissait en réalité d’une fédération de royaume regroupé sous l’autorité d’un grand empereur harmonisant les relations entre les royaumes et assurant la paix. Par grand empire était donc désigné l’ensemble des terres connu. En raison de cette paix impériale, la sécurité des populations ne connaissait point d’égale et l’empire n’avait nul besoin de gardien de la paix ou de seigneurs pour administrer ses affaires. Cependant, rien n’est éternel et cette époque n’échappa pas à cette funeste loi. En effet, peu avant la date fatidique, le grand empereur Ladeares d’Or VI décéda et la couronne fut remise à son fils ainé l’empereur Ladeares d’Or VII malgré l’évidente supériorité de son frère Xanaros d’Or. Ce dernier, fou de rage et persuadé que son frère mènerait l’empire à sa perte, poussa les différents souverains régionaux de l’empire à s’opposer au nouvel empereur. Son but étant bien entendu de profiter de cette pression pour prendre sa place sur le trône.
Cependant, il y eu un malheureux effet secondaire que Xanaros d’Or n’avais pas vraiment prévu : les tensions politique du grand empire ébranlèrent l’équilibre de la paix et de nombreux bandits émergèrent assez rapidement de l’ombre pour s’octroyer des terres et imposer leurs loi. On les appela les profiteurs de trouble, les fieffés bandits ou encore un peu plus tard, les coquins de Xanaros. Le nom qui restera par la suite sera celui de fieffé coquin et on prendra l’habitude de nommer ainsi tout les bandits.
Devant l’ampleur du désastre, l’empereur du se résigné à donner plus d’indépendance aux royaumes extérieurs. Xanaros d’Or fut jugé coupable de la situation et fut défait de son titre impérial. On dit qu’il s’exila dans une immense forteresse noire aux frontière des domaines impériaux et qu’il s’y enferma pour toujours. En tout cas, c’est la version officielle que donnèrent les autorités impériales.
Maintenant que nous avons étudié l’histoire des terres impériales, il est temps de partir concrètement à leur découverte. Nous suivrons un groupe de jeunes chevaliers qui, comme beaucoup d’autre, contribuerons à faire du 21juin 2011 la date la plus importante de l’histoire du grand empire.
Cette aventure fut celle du chevalier Kistar, noble guerrier issue des populations locales et épris de justice et celle du capitaine vétéran Elestar, un ancien gradé impérial ayant reçu son « honesta missio » (congé militaire pour loyaux service dans la Rome antique) après 20 ans de service. Bien entendu, ils ne furent pas les seuls à ce distinguer et à initier la nouvelle ère. Si nous avons choisit de narrer leur histoire tout particulièrement, c’est tout simplement car ils furent les premiers, ceux dont l’exemple motiva tout les autres.
Tout commença donc lorsqu’un village du centre de l’empire fut attaqué par un bandit surnommé Maponos (dieu celte de la force et de la vigueur). Le briguant était un homme grand vêtu d’un simple manteau de fourrure noire et maniant une grande épée dentelé. « À partir de maintenant, votre empereur, c’est moi ! » furent les premiers mots qu’il prononça à son arrivé. Evidement, personne ne tenta de lui résister car sa réputation le précédait et ce n’était pas la première contrée qu’il soumettait à son autorité. Il s’installa donc dans la place forte du village et s’octroya les honneurs d’un souverain, transformant les habitants en esclave et n’hésitant pas à les torturer ou les exécuter pour le plaisir.
Une telle situation n’était malheureusement pas très exceptionnelle : depuis le début de la crise politique impériale, les brigands envahissaient régulièrement et en toute impunité le territoire impérial pour imposer leur loi. Ainsi, des clans c’était formé et le grand empire se divisa rapidement en zone d’influence de nature presque uniquement criminelle. Parmi les grands noms, on pouvait compter Maponos bien entendu, mais aussi john the dark, FTY (initiale inconnue), les 5 cavaliers d’impéria ou encore le roi Flavius de Copallie (ces initiales donnerons roi des FC puis roi des fieffé coquin par déformation populaire).
Une telle situation aurais pu durer très longtemps, cependant, en ce 21 juin 2011, un évènement anodin et pourtant décisif se produisit : dans un petit village du centre de l’empire et placé sous la tyrannie de Maponos, un ancien capitaine impérial dut faire une halte pour se reposer avant de repartir en voyage. C’était un homme barbu d’au moins 40 ans vêtu d’une vieille armure usé arborant les insignes de l’ancien empereur Ladeares d’Or VI et en grande partie dissimulé par un gros manteau de voyage gris. C’était la fin de la journée et la plupart des paysans rentraient du travail pour se reposer à la taverne, le seul lieu ou l’on pouvait noyer ses soucis pour les uns et se tenir au courant des actualités de l’empire pour les autres. Un passage obligé pour tout voyageur donc et tandis que le soleil déclinait derrière les tours de la place forte du village, Elestar franchis les portes de la taverne.
Comme chaque jours, celle-ci était remplis de paysan et de bandit. « Un plat du jours s’il vous plait » commanda Elestar au patron. Celui-ci obtempéra et lui servit de l’eau et un morceau de viande sans dire un mot. Ne voyant aucune table de libre, il du s’assoir au but d’une table de briguant occupé à jouer aux dés.
Vous devinez la suite je pense. Cet étrange voyageur attira l’attention et l’un des brigands finis par remarquer l’emblème impérial de l’armure d’Elestar qui n’était pas entièrement dissimulé sous son manteau.
- « Hé regardez, voilà un espion des impériaux qui vient nous rendre visite.
- L’empereur nous envoie sa soumission, hé tu m’écoute vieux schnoque !
Un grand rire général éclata dans la pièce. Elestar resta impassible quelques instant puis se tourna vers celui qui avait parlé en premier
- Peut être que oui… dites moi, qui est votre chef ? il faut que j’aille lui remettre quelque chose de la part de sa majesté.
- Tu ne connais pas le boss ? c’est Maponos le grand ! le plus puissant guerrier du grand empire, non du monde entier. Ne me dit pas que tu n’as jamais entendu parler de Maponos le futur empereur
- Si bien entendu, rétorqua Elestar toujours impassible, sa réputation le précède, bien que qu’il ne soit pas le meilleur criminel que je connaisse. J’ai entendu dire que Flavius de Copallie était de loin le plus dangereux brigand. Au point qu’il soit considéré même par l’empire comme le roi des bandits. Sa sphère d’influence ne se réduit d’ailleurs pas à une petite contré du centre perdu entre deux collines…
Un grand silence tomba dans la pièce. Certain paysan quittèrent la taverne, préssentant la suite des évènements tandis que d’autre s’élancèrent vers le château de Maponos pour l’avertir de cette insulte. Deux autres individus présent se retournèrent, impatient de voir la suite. Le premier ne prénommait Kistar, un jeune chevalier assis à une table près de la sortie et fils de l’ancien maire du village. Le second était un individu pour le moins étrange, enveloppé dans un drap noir qui cachait son visage comme la totalité de son corps. Assi au comptoir près du patron, il se retourna pour observer la scène, éveillant du même coup l’attention d’un groupe de mercenaires vêtus de la même manière.
- Répète ça pour voir, menaça le plus grand des bandits en tirant son épée
- Peut être serait il plus approprié que celui que j’ai insulté se déplace lui-même. Après tout, ce n’est pas vos affaires misérables bandit des collines.
Sans surprise, le bandit s’élança sur Elestar, l’épée au point sous les acclamations de ses camarades. Malheureusement pour lui, il n’avait jamais combattu que de simple paysan ou les faibles chevaliers des campagnes. Il ne fit donc pas vraiment le poids face à un capitaine vétéran de l’armée impériale et s’effondra avant même d’avoir eu le temps d’abattre son arme sur son adversaire. Durant un bref instant, ses compagnons furent frappés de stupeurs. Puis, 3 d’entre eux s’élancèrent sur Elestar pour le faire payer. Mais leurs manque d’expérience leur fut également fatal. Elestar se débarrassa sans difficulté du premier. Le second s’effondra, un poignard planté dans la dos et Elestar profita de la surprise du 3ème pour le mettre au tapis. Elestar se retourna alors vers le lanceur afin de la remercier. C’était kistar, le jeune chevalier. Celui-ci se leva pour récupérer son arme tout en lançant aux autres bandits qui s’enfuyaient : « Il est grand temps de mettre fin à votre petit manège. Personne d’autre que l’empereur n’a le droit de jouer à l’empereur ici ». Un tonnerre d’applaudissement accueilla leur triomphe.
- je m’appelle Elestar, je suis un ancien capitaine de l’empire à la retraite. Quelle pagaille dit donc, il suffit que sa majesté soit occupée quelques semaines et tous les bandits de la terre viennent pour en profiter.
- enchanté Elestar, je m’appelle kistar et je suis un simple chevalier. Maponos est venu ici il y a quelques jours et s’est installé sans que personne ne lui résiste. On raconte qu’il a vaincu de nombreuses armées de l’empire et que toute la région du centre est sous son emprise.
-ahahahah, voila la preuve qu’il ne faut pas croire tout ce que l’on dit. Maponos s’est fait un nom certes mais toute la région du centre… ». Elestar éclata de rire puis se tourna vers la sortie « bon, allons expulser cet usurpateur maintenant. Ce sera déjà une bonne chose de faite ».
Elestar et kistar sortirent de la taverne, suivit par tout ceux qui étaient présent. Certain chevalier ayant mis leurs épées au placard depuis l’invasion de Maponos se précipitèrent pour reprendre du service. Bientôt, une foule innombrable se posta devant la place forte du chef des brigands, réclamant le départ du chef tyrannique et l’insultant de tous les noms. Le résultat ne se fit pas attendre et une trentaine de bandits sortirent du bâtiment suivit de leur chef. Kistar et Elestar dégainèrent leurs épées et s’avancèrent devant lui :
- Voici donc le fameux Maponos, dit l’homme le plus fort de l’empire. Votre réputation vous précède. Cependant, je crains qu’elle ne soit essentiellement du qu’au nombre de vos hommes et pas vraiment à votre puissance personnelle ». Le ton d’Elestar était parfaitement assuré, ne trahissant aucune nervosité ou inquiétude, signe de son expérience.
- tu va regretter tes paroles minable, poussez vous vous autre. Je vais les tuer tous moi-même.
Maponos bouscula ses hommes sans même leurs donner le temps de s’écarter et s’élança vers ses 2 opposants pour les achever. Sachant que Kistar n’aurais probablement aucune chance de résister, Elestar le poussa sur le coté et para le coup au dernier moment. « Que de force, mais si peu d’adresse » lança Elestar pour irriter son adversaire, lequel répondit par un nouveau coup d’une plus grande violence encore. Les 2 hommes échangèrent des coups pendant un moment sans que personne ne semble prendre l’avantage. Les 2 camps encourageant bien entendu les 2 combattants, donnant à la scène une ambiance de match populaire. Au bout de quelques minute, Maponos pris l’avantage et parvint à toucher Elestar et tentant d’enfoncer son énorme épée dans son ventre. Seulement, à sa grande surprise, l’armure d’Elestar bloqua le coup sans aucune difficulté. « Forgé par les artisans de l’empereur, ce n’est pas une vieille épée rouillé qui va en venir à bout ». Profitant de la surprise de son adversaire, Elestar lui porta un coup similaire. Sauf que lui n’avais pas d’armure. Ainsi fut vaincu Maponos.
Stupéfait par la tournure prise par les évènements, les brigands hésitèrent avant d’attaquer. Un temps que kistar mis à profit pour prendre la tête d’un assaut de paysan surpassant largement en nombre les brigands et parvenant à les faire prendre la fuite.
Adossé au mur la taverne, l’homme en noir et ses mercenaires observèrent les 2 héros être acclamé par la foule. Ils virent kistar être nommé à l’unanimité maitre et protecteur des lieux et ils observèrent avec la plus grande attention comment Elestar, ancien serviteur de l’empereur repris du service en tant que général de ces terres. « Inutile d’en voir plus, rentrons ». Ils partirent donc sans bruit et sans que personne ne les remarque.
En attendant, les jours passèrent et la rumeur se répandit que 2 chevaliers avait vaincu le terrible Maponos et avaient acquit en récompense le titre de seigneurs des lieux. Ce fut le point de départ pour de nombreux jeunes aventuriers plein d’espoir et de rêve de grandeur.
Loin, très loin de là, dans une sombre pièce de la grande citadelle noire, un homme encapuchonné et vêtu d'un sombre manteau achevais le récit de ces évènements à son employeur. L’espion ne manqua pas de souligner l'incompétence des bandits et leur total échec face à ceux qui était devenu les seigneurs des lieux.
- bien, très bien, le pouvoir est enfin passé entre les mains d'une gente compétente. Il ne nous reste plus qu'à généraliser ces évènements à l'ensemble du grand empire ». Xanaros se retourna vers son agent et lui tendit un long parchemin enroulé: « Apporte ce texte à l'empereur. Dit lui qu'une nouvelle ère vient de débuté : celle des seigneurs de l'empire ».
Xanaros regarda son espion disparaitre dans les ténèbres de la forteresse. Dès que celui-ci eut disparu, il éclata d'un immense rire diabolique. « Maintenant que l'autorité impériale est passé entre les mains des seigneurs locaux, celle-ci va se morceler jusqu'à disparaitre totalement. Il ne me reste plus qu'a faire en sorte que l'empereur autorise la création d'alliance entre les seigneurs et ils se battront sans fin. Le grand empire ne connaitra plus jamais la paix. PLUS JAMAIS !!!!! »
Texte by Emissamdeus
image par theodor10
PROLOGUE
Plusieurs mois avaient passé. Suivant l'exemple de Kistar et Élestar, de nombreux et valeureux chevaliers étaient parvenus à bouter les nombreux bandits qui faisaient régner le chaos hors de l'Empire. Une nouvelle et ambitieuse caste arrivait. Comprenant que l'immensité de l'Empire ne lui permettrait jamais d'asseoir solidement sa domination sur l'intégralité des territoires qui étaient siens, l'Empereur avait décidé de prendre les devants et avait décrété, peu après que Maponos et les autres bandits eurent été définitivement vaincus, la création des alliances. Les mauvaises langues s'étonnaient que l'Empereur accomplissait avec autant de fiélité la volonté de son frère. Les fins observateurs avaient compris que cette décision était au contraire la seule capable de sauver l'Empire.
En effet, si Ladéares était loin d'avoir le charisme de son frère, il était muni d'une intelligence remarquable, d'une loyauté indéfectible ainsi que d'une grande bonté. Le premier, il avait analysé avec beaucoup de justesse et de précision la délicatesse de la situation dans laquelle il était engagé. Il avait compris que, si les nouveaux hommes forts de l'Empire, ces nombreux chevaliers de valeur, étaient préférables aux fripouilles sans vergogne qui les avaient précédés, son trône était peut-être encore plus menacé qu'auparavant, car depuis ce fameux 21 juin 2011, les seigneurs arrivaient par milliers, et chacun des nouveaux venus établissait son château, chassait les quelques résidus de Fieffés Coquins qui lui faisaient concurrence, puis se considérait, à tort ou à raison, comme seul maître sur ses terres.
L'Empereur opta donc pour la solution qui permettrait de sauver ce qui restait de son autorité : il permit la création d'alliance, qui seraient autorisées à se battre continuellement entre elles. Il restait le souverain de toutes les alliances mais ne prenait parti pour aucune d'elle, afin que son autorité reste naturelle et indiscutée. De plus, les taxes nécessaires à la création et au développement des alliances revenaient automatiquement à la couronne. Enfin, les seigneurs étaient tenus de participer à de nombreuses "croisades*" qu'il proclamait de temps en temps aux limites de l'Empire, ce qui lui permettait de continuer à accroitre son territoire.
L'Hégémonie des Ménestrels
C'est donc de cette manière que la couronne fut sauvée. Les temps avaient changé : les luttes incessantes qu'avait connu le Grand Empire durant les mois précédant contrastaient avec le calme qui suivit le décret (causé par le fait que les seigneurs soient plus préoccupés par leur développement que par l'envie de guerroyer). Dès les premières heures de l'application du décret, les seigneurs de tous horizons créèrent de nombreuses alliances avec un seul but : le Pouvoir. Durant les premiers mois, un entrain indéfectible accompagna les joueurs. Cette époque fût relativement calme car nulle alliance ne parvint à obtenir la force de frappe nécessaire pour établir une réelle domination. L'Empire en tira un avantage considérable : cette paix lui permettait de se développer à une vitesse impressionnante, les villages cédant leur place à de majestueuses cités, les tours de bois étaient remplacées par des remparts de pierre, ici et là étaient construites de magnifiques cathédrales dont les sommets tutoyaient le ciel. Plusieurs alliances, telles que l'Extrême Impériale Extermination, effleurèrent le Graal, mais s'effondrèrent rapidement.
Ce n'est qu'aux premiers jours du mois d'octobre qu'une puissance tangible sût enfin s'affirmer. Les Ménestrels, regroupement de chevaliers altruistes et valeureux fondé par trois seigneurs répondant aux noms de Maxou, Labbeu et Julien450, commencèrent à cette époque à affirmer leur hégémonie.
Ils se voulaient les défenseurs du plus faible, ne reculaient devant aucune épreuve. Là où beaucoup prêchaient l'individualité, ils avaient été les premiers à comprendre l'efficacité du travail collectif. Ainsi, leur credo était le sacrifice du seigneur à son équipe.
Le succès des Ménestrels était également dû à la complémentarité entre leurs trois chefs. En effet, tandis que Maxou était un leader très charismatique, Julien450 était un chef de guerre redoutable et Labbeu le meilleur des diplomates. Là où la plupart des alliances devaient se reposer sur un seul et unique chef, les Ménestrels pouvaient compter sur leurs trois régents pour abattre un travail considérable et d'une grande efficacité.
Enfin, il se murmurait que l'Empereur ne voyait pas d'un mauvais œil la domination de ces "chevaliers blancs", car nulle équipe ne lui était plus dévouée et que leur hégémonie permettait de maintenir encore quelques temps la paix dans l'Empire -et donc d'assurer son développement, ainsi que de renforcer sa couronne.
L'avènement de la Muerte
Mais cette époque de calme prospère ne devait pas durer. En effet, en dépit de la domination des Ménestrels, une nouvelle puissance, quoi que méconnue, s'affirmait et s'affermissait de jour en jour : La Muerte. Les seigneurs qui la constituaient se disaient les Chevaliers de la Mort. Nul ne savait rien d'elle ni des siens, et de nombreuses légendes, invérifiées car invérifiables, circulaient à leur sujet. Nul ne savait qui elle était, car nul n'avait jamais pu parler avec un de ces Chevalier -il se disait que celui qui en rencontrait un devait le rejoindre ou mourir. Nul ne savait d'où elle venait. Ce qu'elle avait besoin qu'on sâche, la Muerte le faisait savoir, exagérant au besoin pour renforcer la terreur qu'elle suscitait dans les cœurs et dans les esprits. C'est ainsi qu'on apprit que les deux chefs, Warrior et Looloo, se disaient les fils du Diable, que pour accueillir chaque nouveau venu, les Chevaliers de la Mort entamaient une danse macabre et cependant terriblement belle, envoûtant le destinataire, que chacun des Chevaliers avaient vendu son âme (c'est d'ailleurs là l'origine du nom de "moisson des âmes", donné aux raids organisés par la Muerte). À l'opposée des Ménestrels, la discipline n'était pas encouragée, et beaucoup d'autonomie laissée aux soldats, dans le but de renforcer encore la panique des adversaires.
De plus en plus de Faucheurs, envoûtés par la grâce froide de cette terrible déesse, rejoignaient la danse de la mort, et elle avait un impact si fort dans l'imaginaire populaire que beaucoup de seigneurs dont on ignorait tout se soumettaient avant même la bataille. C'était là le génie de looloo79 : frapper l'imagination du peuple afin de se faciliter la guerre. De plus, il avait été annoncé que tout seigneur qui ne se soumettrait pas au passage de la noire cohorte serait aussitôt exécuté ainsi que ses gens. Là était contenu le stratagème le plus efficace qu'on ait pu imaginer : si un seigneur ne se soumettait pas, la populace, prise de panique, se révoltait pour implorer la grâce de la Muerte.
Tout opposait les Ménestrels et la Muerte : Quant les uns défendaient la veuve et l'orphelin, étaient unis et disciplinés, fidèle à l'Empereur, les autres pillaient, tuaient, brûlaient, et il se disait qu'ils étaient à la solde de Xanaros lui-même, qui ne voulait d'aucune hégémonie, encore moins de celle des Ménestrels. Désormais, il n'existait plus une, mais deux forces dans le Grand Empire. Et l'une semblait prête à en découdre.
Lorsque La Muerte s'aventura pour la première fois sur le territoire des Ménestrels, la guerre devint inévitable. Labbeu, diplomate dans l'âme, tenta une dernière fois d'avorter le conflit par un ultimatum lance aux Chevaliers de la Mort : si ils n'étaient pas sortis des terres des Ménestrels avant minuit, les Ménestrels considèreraient celà comme une déclaration de Guerre et agiraient en conséquence. Un rire tonitruant de Looloo79 accueillit la réception de ce message. Le soir même, Warrior et plusieurs des siens mirent en feu six châteaux des Ménestrels. La première Guerre du Grand Empire venait de commencer.
La Guerre
Les premiers jours de la guerre furent équilibrés. Une lutte féroce pour chaque pouce de terrain, en fait. Les seigneurs de La Muerte, qui se préparaient à cet affrontement depuis longtemps, avaient massé les leurs aux frontières, mais les Ménestrels s'attendaient depuis le début à ce qu'une alliance vienne contester leur suprématie, c'est pourquoi ils tinrent bien le choc. Après plus de trois semaines de guerres, l'avant garde des armées de la mort, dirigée par Warrior, vit enfin le gros de l'armée des Ménestrels commandés par Julien450, prendre la fuite. Les Chevaliers de la Mort, qui pourtant avaient subi au moins autant de pertes que leur adversaire, avaient depuis quelques jours durcis encore le combat, et attaquaient continuellement et sur plusieurs fronts, ce qui, à défaut de leur donner l'avantage, fatigait et destabilisait énormément l'adversaire. Ainsi, ils ne furent point surpris, et continuèrent leur avancée à la poursuite des Ménestrels.
Deux jours plus tard, Warrior eut la surprise de voir l'adversaire faire volte face et les chevaliers Ménestrels sonner la charge sur son armée. Extrêmement étonnés, l'avant-garde des Chevaliers de la Mort ne résista pas plus d'une dizaine de minutes, puis ce fût la débandade. Warrior lui-même fût contraint de rejoindre ventre à terre le reste de l'armée et Looloo79.
Une fois arrivé, il examina la situation. Il était évident que l'armée qui avait pulvérisé son avant garde, ne pourrait rien faire contre le reste de son armée, plus fraîche et plus expérimentée. Et pourtant, il voyait déjà la poussière des chevaux des Ménestrels qui se dirigeaient au galop sur les siens. Alors pourquoi ? Il était évident que Labbeu, aussi sage et mesuré, n'aurait pas pris le risque de se reposer sur la seule motivation de ses troupes pour faire face aux Armées de la Mort nettement supérieures en nombre ! De même Julien, grand chef de guerre, aurait réalisé le danger. Il en parla avec looloo79, et ils conclurent ensemble d'affronter l'ennemi de face et de densifier les lignes pour l'empêcher de passer, puisqu'il semblait que les Ménestrels pensaient leur armées capables de percer celles de La Muerte. Si les soldats résistaient et tenaient bien leurs places les Ménestrels n'avaient aucune chance.
Alors que les Ménestrels approchaient, looloo79 eut l'impression d'entendre un son de clairon au loin dans la direction contraire à celle d'où venait l'armée des Ménestrels. Il se retourna et vit une énorme quantité de Ménestrels dans son dos, sous les ordres de Maxou. Les Armées de la Mort étaient prises en tenaille. Les deux chefs de La Muerte, pour épargner leurs hommes et ne pas perdre la guerre, ordonnèrent la retraite.
Le soir, Labbeu et Maxou examinèrent le butin. La victoire était totale. Dix-neuf étandards de la Mort, ceux-là même qui faisaient encore régner la terreur dans tout l'Empire quelques jours auparavant, étaient tombés aux mains des Ménestrels. Pour la première fois, La Muerte était battue.
Cependant, la guerre n'était pas finie. Les Ménestrels, galvanisés par leur victoire, devaient désormais porter le conflit sur les terres de l'adversaire, si possible jusqu'à la forteresse noire de La Muerte.
Une toute autre guerre commençait. Les armées des Ménestrels se dirigèrent vers le Sud, vers le territoire torride ou La Muerte avait assis sa domination. Warrior et Looloo79 avaient compris que la force de leurs armées et la crainte qu'elles inspiraient ne suffiraient pas à vaincre cet adversaire. À contrecœur, ils adoptèrent donc une nouvelle stratégie.
Ce fut la guerre de l'usure. Jamais, de toute sa progression, l'armée des Ménestrels ne rencontra plus un seul Chevalier de la Mort. Mais dès que l'occasion s'en présentait, parce qu'un Ménestrel ou un groupe de Ménestrels devaient s'écarter du reste de l'armée, un contingent de la Mort lui tombait dessus. Les Ménestrels supportaient difficilement le dûr climat qu'ils rencontraient, et le moral était en chûte libre. Seule consolation, l'accueil en libérateurs qu'ils recevaient à chaque fois qu'ils traversaient un village.
C'est à la mi-novembre que la rencontre eut lieux. Labbeu et Julien450 avaient eu l'idée d'aller porter la guerre à un endroit que les Chevaliers de la Mort seraient obligés de défendre : un avant-poste de looloo79.
par Juni2008
Image by Manufique
La guerre entre les Ménestrels et la Muerte fait rage dans tout le continent tuant, à chaque jour, des centaines de personnes. Aucune des deux alliances ne veut capituler. Cette guerre ne semble ne jamais s'arrêter. Pour empirer, les choses, les bandits en profitent pour attaquer des innocents et leur voler leurs biens. Le roi ne peut rien faire pour stopper cette nouvelle ère de guerres et de souffrances. C'est alors, dans l'ombre, qu'un clan s'est formée. Défendant la justice et la paix, la République se vit grandir très rapidement. Ainsi, leurs membres espéraient un jour, revoir une ère de paix comme avant. Elle semblait par contre très très loin...
J'étais en route vers le lieu de rendez-vous, celui que m'avait donné La Brute, fondateur de la République. Il y avait beaucoup de soldats avec moi et plusieurs chevaux tiraient des chariots avec les vivres nécessaires à l'intérieur. Nous marchions depuis déjà plus de 10 jours. C'était long et très essoufflant. La température n'était pas très clémente: il pleuvait assez souvent. On était le 26 novembre 2011, du moins, je croyais, car personne n'avait compté le temps depuis notre départ.
Un de mes hommes s'était approché de moi pour m'annoncer quelque chose:
- Seigneur Wizz, la nuit va tomber dans quelques heures. Il nous faudra établir un campement, avait-t-il dit.
Effectivement, je suis Wizz, second-chef de la République et chef de l'alliance les pacifistes.
J'avais donc ordonné à mes hommes de nous établir où nous étions. Certains de ces derniers étaient allés chercher les tentes dans les chariots. En quelques minutes seulement, le campement fut levé.
Tout le monde avait mangé à sa faim. Nous avions célébré cette soirée car demain, c'était le dernier jour avant d'arrivée au quartier général de la République, le lieu de rendez-vous. Là-bas attendait les représentants des plus grosses alliances de l'empire. S'ils acceptaient de signer le traité, la République grandirait rapidement avec un avenir assuré. La guerre entre la Muerte et les ménestrels prendrait enfin fin. Ça serait une nouvelle ère de paix pour l'empire. De nombreuses vies dépendaient donc de ces négociations importantes.
C'était l'heure de se coucher. Quelques soldats se relaieraient la garde pendant la nuit. Mais ce n'était pas mon tour cette nuit-là. Tout était calme. On entendait parfois le bruit des soldats qui se promenaient dans le campement. Je m'endormis donc sur cette ère calme avec l’intention de mener à bien ma mission... Mais comme le dit le proverbe, le calme avant la tempête...
Je sens que quelqu'un me tape l'épaule. Il est déjà l'heure de se lever? Je ne veux vraiment pas me lever. J'ouvre quand même mes yeux et j'aperçois un de mes soldats. C'est Valt, le soldats responsable des tours de garde la nuit. Il me fait symbole de ne pas parler et de faire le moins de bruit possible. C'est à ce moment que j'entends un crie dehors. Puis d'autres cris. Curieux, je sors ma tête de la tente. Juste de quoi voir de qui se passe dehors. À mon grand étonnement, on est attaqué et plusieurs tentes sont brûlés! J'ai envie de paniquer mais Valt m'en empêche. C'est la première fois qu'on nous attaque hors de mon château. C'est moi qui dirige tout le monde mais je ne sais même pas quoi faire. Je suis pathétique! De toute façon, il est déjà trop tard, les soldats ennemis sont en plus grand nombre. Les miens sont en train de se faire massacrer. Le seul choix est que Valt et moi nous nous enfuyions, nous nous rendrions au quartier général de la République et que nous dénoncions l'armée qui nous attaque en ce moment même.
Mais pour cela, il fallait d'abord s'enfuir. Valt me pointe du doigt la forêt. Si on se rend là-bas sans être découvert, nous pourrions faire le reste du voyage sans encombre. Mais en restant dans la tente, ils finiront par nous découvrir. Je me décide: je sors. Nous rampons le plus rapidement. Puis, rendu près de la forêt, je me mets à quatre pattes. Mais alors, j'entends quelqu'un crier:
- Alerte! Le Seigneur Wizz s'enfuie! Je répète: Il s'enfuie!
Valt et moi nous nous relevons en même temps. Nous courons tellement vite grâce à l'adrénaline. Une flèche fonce vers nous mais elle nous rate! Il nous poursuit. En quelques secondes, des dizaines de flèches foncent vers nous. Je prends Valt et je le jette par terre et je fait de même. Les flèches continue leur trajectoire au-dessus de nous. Je me relève et je vois les épéistes ennemis nous rapprocher. Je me rend compte que je n'ai pas mon épée car je l'ai oublié dans le campement. Je prends donc celle de Valt qui est d'ailleurs toujours à terre. J'assène des coups à tous mes assaillants mais le nombre me surpasse vite. J'ordonne à Valt de fuir dans la forêt. Ils part à courir en premier. Je me règle de quelques soldats et je fuis avec lui. Je jette un petit coup d’œil en arrière et j'aperçois toujours les soldats ennemis. Je pique un sprint et une fois les soldats adverses à cours de portée de vue, j'ordonne à Valt de grimper dans un arbre. Il n'a même pas le temps qu'une flèche le transperce le cœur! Moi, de mon côté, je n'ai pas le temps de sauver Valt, je grimpe sur l'arbre le plus proche. Les soldats ennemis passent en dessous de moi sans m'apercevoir. Je m'endors sous les pas des soldats ennemis,
Le lendemain matin, je descends de cette arbre. Avant de manger et continuer ma route, je vais voir le corps de Valt, il a sacrifié sa vie pour moi. Il m'a sauvé. S'il n'aurait pas été là, je serais mort dans mon sommeil. Je n'ai rien pu faire pour le sauver! Je suis pathétique! Je lance un grand cri de vengeance. Je me suis promis de me venger. Au début de la poursuite dans la forêt, j'ai tout de suite aperçu la cuirasse ennemi, c'est celle de la Muerte!
Je poursuit ma route seul. Je n'ai pas d'autres choix, tous mes soldats sont morts cette nuit. J'arrive assez rapidement au quartier général de la République. J'y suis accueilli comme il se doit mais personne n'a l'air de remarqué mon état maussade, que mes vêtements sont déchirés et couverts de sang et le fait que je suis arrivé seul. Une servante me reconduit à mes appartements personnels et elle me donne de nouveaux habits propres pour la réunion super importante d'aujourd'hui. Avant, ce rassemblement des seigneurs les plus puissants de l'empire voulait dire qu'on allait enfin arrêter cette guerre. Maintenant, je la vois plutôt comme étant ma seule façon de venger Valt et mes soldats et ainsi porter un lourd coup à La Muerte. Une chose est sûr, les autres seigneurs ne resteront pas les bras croisés face à cette trahison de la part de La Muerte.
En me dirigeant vers la salle de réunion du palais, je rencontre La Brute, mon meilleur ami depuis mon enfance. C'est d'ailleurs lui qui a fondé la République et il est le premier chef officielle. C'est un homme très aimable. Très ouvert à tout le monde. Il n'hésite pas à intervenir lorsqu'il y a de petites querelles pour les régler définitivement. Par contre, à ce jour, il n'a jamais réussi à arrêter la guerre de la Muerte qui oppose les ménestrels. Il y a travaille chaque jour et j'y fait de même. Arrivée à la salle de réunions, j'aperçois l'immense pièce. Il y a plein de tableaux représentants des scènes de guerre partout sur les murs. Il y a quatre immenses poutres qui soutient le tout. La salle est vraiment immense. Je prends environ une minute à tout admirer.
Les autres seigneurs attendent patiemment que je finisse d'admirer la salle. Puis, je m'avance vers la table au milieu où tous sont assis depuis déjà plusieurs minutes. La Brute brisa la glace:
- Bien, commençons cette assemblée.
Il commença par rappeler à quoi ils se soumettaient en signant le traité.
- Pour commencer, j'aimerais vous rappeler que la République défend les pauvres et les démunis. Toute guerre inutile contre d'autres alliances, encore plus contre une alliance faisant partie de la République, est strictement interdit. En signant le traité, vous représenterez la République et aucune erreur majeur ne peut être commis envers la population ou envers du sang de noblesse et royal. Vous devrez envoyer un ou plusieurs représentants pour chaque réunion. Finalement, si la République part en guerre contre une alliance qu'elle juge dangereuse pour la sécurité de la population, vous serez obliger de participer. Maintenant, tout ceux qui acceptent les conditions, venez signer le traité.
Les seigneurs commencèrent par se lever un après l'autre, s'approchant de la Brute pour signer le traité de paix. Lorsque ça fut le tout à Talia1988, la représentante de la Muerte, à s'approcher, je me leva subitement. Tous les autres représentants se tournèrent vers moi, surpris de me vois me lever, car je fais déjà parti de la République depuis sa création. Mon nom était donc déjà sur le traité de la République. Je m'écrie:
- Arrêtez!
- Pourquoi t'énerves-tu ainsi Wizz? me répondit calmement la Brute.
- Elle est une traîtresse! La Muerte nous a attaqué sur le chemin pour venir ici! C'est pour cette raison que je suis venu seul au quartier général de la République. Mes soldats étaient tous morts par les lames de la Muerte.
La révélation ébranla le comité sauf Talia. Cela eut pour effet exactement ce que je voulais. Les représentants commencèrent par se murmurer des choses. Puis, ils tournèrent tous la tête vers Talia.
- C'est complètement faux! Jamais la Muerte n’oserait faire une chose pareille, clama-t-elle.
- Voyons voyons, chers amis. Restez calme! Je suis sûr que tout cela n'est qu'un malheureux malentendu, répondit la Brute.
- Pourtant, on nous a attaqué! Ils portaient tous la cuirasse de la Muerte. Tout le monde connaît le symbole de cette alliance. Jamais je ne m'aurais trompé.
- Vous voyez bien que Wizz a raison! Sa façon de faire et de parler n'est plus la même que tout à l'heure! devina à haute voix Did, le représentant des Destriers.
Les membres du comité commencèrent à exprimer leur opinion à tout le monde. Il y avait un de ces vacarmes! On ne pouvait plus s'entendre parler!
- Silence! hurla la Brute pour calmer tout le monde.
Plus personne ne parla. Tout le monde savait qu'il ne fallait en aucun cas faire fâché la Brute. Il est irrécupérable dans ces moments-là.
- J'ai une question, où est rendu Talia? Elle était là il y a quelques secondes, remarqua ballefin, le représentant des HUNS.
Personne n'avait remarqué que Talia s'était éclipsé pendant le vacarme. Mon premier réflexe fut de partir de cette assemblée et d'alerter les gardes que Talia s'était évadée. Je courus le plus rapidement possible pour la rejoindre. Il est presque sûr qu'elle est allée en direction du pont-levis pour s'évader. Les soldats la laisseraient passer sans aucun problème puisqu'ils n'avaient pas assisté à la réunion. Il fallait donc que je me dépêche. Au chemin, je pris l'arc et cinq flèche d'un des gardes. J'avais cinq flèches, mais, il ne faudrait surtout pas que je la tue. Je vais la blesser pour qu'elle puisse avoir un procès équitable. Pendant un instant, je me suis dit, pourquoi un procès? Son alliance a tué tous mes soldats qui étaient du voyage. Je ne peux pas la pardonner. C'est vrai, je fais parti de la République et faire un procès à tous nos prisonniers fait parti de nos lois. Je reste alors sur le plan initiale: la blesser pour le procès.
Je cours dans tous la cité depuis déjà quelques minutes. Les paysans ne me laissent pas toujours passés car ils ne comprennent pas la gravité de la situation. J'arrive à un endroit suffisamment rapprocher pour que je puisse observer l'entrée de la cité. Je la vois mais je ne m'arrête toujours pas de courir pour autant.
Toujours en courant, je m'enfarge quelques fois dans les jambes des paysans et des marchands. Je bande mon arc, prêt à tirer ma première flèche. Je lâche la corde et la flèche part en direction de Talia. Elle atterrit juste à côté d'elle. Que je suis bête! Maintenant, elle sait que je suis à sa poursuite. J'aurais dû arriver plus doucement et la surprendre. Trop tard, elle m'a vu. Je dois faire avec. Cependant, elle ne cours plus vers le pont-levis. Je trouve cela étrange. Elle a peut-être un complice dans la cité qui l'aidera à s'échapper. Je m'aperçois alors où elle se dirige. Je dois vite l’intercepté sinon ç'en ait fini! Les écuries ne sont plus qu'à une centaine de mètres de ma position actuelle. Il ne faut surtout pas qu'elle vole un cheval de la République.
J'envoie ma deuxième flèche. C'est assez dangereux pour la vie des paysans mais je n'ai guère le choix! Elle passe au-dessus de sa tête et continue sa trajectoire pour s'aboutir finalement devant le kiosque d'un marchand de tissu. Il me reste trois flèches sur les cinq du départ. Il va falloir qu'une des flèches finissent par arriver à la cible.
Ma troisième flèche est prête. J'aperçois au loin les écuries du château. Dans deux minutes maximum, elle sera rendu. Il faut donc que je me dépêche. La flèche part vite comme l'éclair. Ça y est! Je l'ai eu! La flèche a atteint son bras droit et elle commence à saigner. Tranquillement mais sûrement, elle va perdre ses forces. La poursuite finira sûrement donc bientôt. Mais ce n'est guère le temps des réjouissances. C'est juste le bras.
Elle rentre dans les écuries. Je fait de même et je me dépêche. En rentrant, je ne la vois plus. Puis, un cheval part tout d'un coup. Elle n'a même pas pris le temps de seller sa monture. Elle n'avait pas non plus beaucoup de temps. Mais le fait qu'elle n'a pas seller sa bête pourrait jouer en ma faveur! Je prends la première bête que je vois. J'ouvre les portières. Étrangement, elle est déjà sellé. Mon cheval et moi-même partons de l'écurie à toute vitesse.
Cette fois-ci, les paysans nous laissent passer par peur de se faire frapper par les chevaux courant à pleine vitesse. Je pris la quatrième flèche dans mes mains. Mais, ma monture courant très vite, je l'échappa et elle tomba par terre. Je n'avais pas le temps de la ramasser.
Dernière flèche. Dernière chance. Dernier espoir. Je la tiens très fortement. Il ne faut pas que je l'échappe comme la précédente. Je l'installe sur l'arc. Le cheval ralentit un peu car je ne tiens plus ses rennes. Je bande l'arc. Le cheval noir de Talia s'éloigne de plus en plus. Je vise. Je lâche la corde...
Je prie pendant une fraction de secondes. La flèche est toujours dans les airs. Bam! J'ordonne à mon cheval d'avancer pour voir où la flèche a atterrit. Maintenant assez proche, je vois la flèche planté dans le cheval noir de Talia. Cette dernière est allongée par terre proche du cheval, elle est assommée!
Dans les mois qui suivirent, Talia eut son procès. Elle fut punie par la mort. Mais avant son exécution publique, elle révéla à tout le public qu'elle n'était pas la vraie Talia. Elle raconta qu'elle avait été choisi par le dirigeant des ménestrels pour accomplir une mission. Elle consistait à intercepté la Muerte dans son chemin vers le quartier général de la République. Elle et ses hommes avaient exterminées les quelques douzaines d'hommes que la Muerte avait envoyé. Puis, les ménestrels avaient volé la cuirasse des soldats de la Muerte. Ensuite, elle avait attaqué les pacifistes. Elle devait ensuite se rendre seul au QG de la République pour se faire passer par Talia. Elle avait d'ailleurs avoué que son vrai nom était Ammaye. Mais ses soldats n'avaient pas tués tout le monde dans le campement des pacifistes et elle avait été accusé de trahison par Wizz. Le but des ménestrels étaient de mettre les seigneurs des autres alliance en déroute il qu'ils ne signent pas le traité. La révélation avait donc changée la donne. Elle fut envoyé à la Muerte pour ainsi que ses dirigeants puissent décider de son sort.
Quant à lui, la Brute organisa une autre réunion pour rassurer les autres alliances et finaliser pour de bon le traité de paix qui les uniraient.
- Cette fois-ci, si quelqu'un s'est fait attaqué en chemin, qu'il le dise tout de suite.
Les membres de la rotonde rirent pendant un instant puis ils reprirent leur sérieux.
- Wizz veut vous fournir en détails ce qui s'était passé la dernière fois.
Je prit la parole:
- Cher compatriote, premièrement, désolé pour le malentendu de la dernière. Je tiens à m'excuser. Les ménestrels avaient infiltrés nos rangs depuis l'arrivée de la fausse Talia. Malheureusement, la vraie est morte.
Des murmures s'éleva dans la salle. Tous voulaient le faire payer au ménestrels.
- Une chance que la Muerte a envoyé une autre représentante. Voici Piota.
Une femme se leva et les seigneurs l'applaudirent et l’accueillirent chaleureusement.
- Nous avons tout de fois une morale à cette histoire triste. Ammaye était seule et nous étions nombreux. C'est la force de la coopération et de l'amitié qui nous unifient chez la République. N'oubliez jamais cette parole car elle peut vous sauver dans les moments les plus difficiles de votre existence...
Ecrit by Ovni222
image by Haribus
En novembre 2011 alors que la guerre entre les deux LM dure depuis plus de 2 mois, la république a vu naître de nouvelles puissances qui allaient devenir le rempart face aux menaces extérieures du royaume du grand empire...
Récemment un journal d'un des soldats a été retrouvé, il était sous les ordres d'un capitaine si courageux qu'il est resté dans l'histoire de l'empire comme un des plus grands capitaines de tous les temps.
Voici son journal de bord :
1er décembre 2011:
La guerre, toujours la guerre. La Muerte et Les Ménestrels n'en finissent pas, alors que sur le royaume d'empire et suite à la création de la République, certaines puissances naissent dans l'ombre de ce conflit.
Je suis un soldat des Ménestrels et je fais partie de l'infanterie de première ligne ceci sera mon journal.
Nous sommes la fine flore de notre armée, notre bataillon est composé des meilleurs guerriers de l'empire.
Il est vrai que la lutte pour le pouvoir entre nos deux grosses puissances monopolise complètement l'attention sur empire, mais le regard des autres alliances est fixé ailleurs...
Une menace qui gronde dans les montagnes, le roi exilé qui s'était aventuré au-delà des terres vertes du grand empire, pour arriver sur les terres glacées que nous nommions "terre des glaces", nous envoyait une bien triste nouvelle, il nous demandait "à l'aide", son armée étant à bout de souffle et affaiblie pour pouvoir lutter face à des guerriers assoiffés de sang, d'une puissance encore inégalée sur notre territoire, les Normands. Cela n'était pas la seule menace, il parlait également d'une "bête" effroyable.
Il est trop tôt pour savoir si vraiment il y a une "bête" derrière cette histoire, ou s'il s'agit uniquement des divagations d'un roi devenu fou.
Ce qui est sur c'est que ces guerriers qu'il nommait les Normands, eux, sont bien réels, puisque certains villages à la frontière de nos royaumes, auraient subi de lourdes attaques dénuées d'humanité. Des guerriers spécialisés dans le pillage et la barbarie qui auraient envahi nos contrées, comme ceux décrits par le roi exilé.
ils tuent les enfants, réduisent en esclavage les hommes et pour les femmes qui ont de la chance, elles seront exécutées également, les autres resteraient comme "passe-temps" pour les guerriers normands.
Je n'en sais pas plus pour le moment.
3 décembre 2011 dans la matinée:
Aujourd'hui a lieu le grand conseil, les nouvelles alliances feront ce qu'il est en leur pouvoir afin de stopper ces barbares, grace à la république, ils en ont maintenant le pouvoir, en tout cas nous l'espérons...
Les ménestrels voulant participer malgré la guerre, ont envoyé le capitaine et notre bataillon pour prêter main-forte.
Mon unité et moi-même n'attendons que d'aller rabattre le clapet de ces barbares qui s'en prennent à des enfants, nous leur ferons gouter de notre masse, et ils trouveront ça moins agréable que la compagnie de nos femmes, ça je le promets!
3 décembre 2011 dans l'après-midi:
Le conseil a tranché, nous enverrons des éclaireurs aux glaces, il faudra faire un état des lieux et jauger la puissance de nos adversaires, si possible établir un camp qui nous servira de base.
Si la mission est une réussite, alors les seigneurs du grand empire enverront leurs armées et nous tenterons d'aller les défier directement sur leurs terres.
Notre bataillon a été choisi par le conseil pour mener à bien cette mission, notre réputation et nos victoires sur le champ de bataille nous ont valu cet honneur.
L'avenir de l'empire est entre nos mains, il faudra être à la hauteur.
5 décembre 2011:
Nous avons réuni tout le nécessaire afin de pouvoir voyager rapidement et construire un camp de fortune aux glaces.
Le conseil, nous "invite" à partir le plus rapidement possible, cela me déplaît car les unités ne sont pas bien préparées pour affronter ce qui nous attend surtout si les rumeurs sont vraies.
Nous avons quelques centaines d'hommes tout au plus, 150 arbalétriers, 210 porteurs de masse, 50 archers courts et autant de piquiers.
Nos troupes se déplacent rapidement, nous allons essayer d'atteindre les glaces en 3 jours.
7 décembre 2011:
Après notre départ hâtif, comme je le craignais, le voyage est plus que périlleux, ces Normands sont plus forts que nous le pensions. Nous avons engagé des combats à nos frontières et repoussés quelques barbares venus attaquer des villages.
Malgré le fait qu'ils étaient inférieurs en nombre, nous avons eu beaucoup de pertes, nous ne sommes pas préparés à de tels adversaires, nous avons pris un peu de retard à cause des blessés et ne sommes même pas arrivés aux glaces.
9 décembre 2011:
Nous sommes de l'autre côté de notre territoire, ce lieu est dénué de tout sentiment humain, il n'y règne que terreur, froideur et danger dans les bois.La nuit sombre ou ce brouillard omniprésent donnent à nos archers grand mal pour repérer l'ennemi.
Sur les terres d'empire nous avions une chance, mais ici toute bataille serait synonyme de mort certaine. Les soldats ont peur et comme si cela ne suffisait pas, nous entendons un rugissement venant des montagnes, je crains que les dires du roi exilé, ne soient vrais...
Ce soir Cinorhino, mon fidèle compagnon d'arme, me conte les rumeurs qu'il connait au sujet de ce lieu, je ne suis pas une personne qui s'effraie facilement, mais les barbares qui dévoreraient le corps de leur ennemi, ou ce dragon qui aurait bruler une armée d'un seul jet de feu, me laisse perplexe quant à nos chances.
Il faut que notre capitaine trouve un moyen de remonter le moral de nos soldats, sans cela, il va nous être difficile de nous implanter.
10 décembre 2011:
Alors que nous arrivons au mont du chien loup nommé ainsi selon la légende d'un chien loup qui effraya le "dragon" (encore cinorhino et son savoir impressionnant, qui connait même le nom des endroits de ce côté-ci de la carte), la santé de notre armée est mis en péril.
Le froid, la fatigue, les loups, les barbares, les chutes, sont autant de dangers qui réduisent incessament nos effectifs.
11 décembre 2011:
Le trajet fut pèrilleux.
Nous sommes finalement arrivés sur le lieu choisi pour établir notre camp. Maak, un des soldats, nous a permi de rester incognito, il a tué trois guetteurs barbares qui auraient signalé notre présence.
Ses talents au combat étaient nécessaires, sur ce coup là, il nous a sauvé.
13 décembre 2011:
Nos troupes sont au plus mal, nous avons passé 2 jours sans éveiller l'intérêt des Normands, mais ça y est, ils nous ont repérés.
Heureusement nous avons eu le temps de bâtir notre camp, nous avons des remparts et un minimum de défense.
Pour le moment nous n'avons pas pu recruter de soldat, les tribus sont apeurées et préfèrent rester cachées dans les bois.
Nous avons subi beaucoup d'attaques en 24 heures, nos défenses tiennent, mais pour combien de temps encore ?
Certains soldats parlent de désertion, d'autres de la bête ou tout simplement de mourir de faim. Pourtant ils ne se rendent pas compte que le pire danger pour le moment, ce sont ces barbares qui nous épient, guettant la moindre de nos faiblesses. Si notre moral ne remonte pas, j'ai bien peur que nous échouerons.
Pour ma part je n'ai nulle crainte, personne ne m'attend au grand empire, je n'ai ni femme, ni enfant, et ma famille je ne les connais pas, alors je n'ai nulle peur à être loin de chez moi.
14 décembre 2011:
nous sommes éreintés par les gardes, nous n'avons pas assez de soldats et la garde du camp nécessiterait le double d'hommes, mais si nous voulons une garde toute la journée, il faut faire un choix.
Le moral est encore au plus bas, nous manquons de nourriture et avons eu des déserteurs, quelle folie leur en a pris, ils ne survivront pas longtemps hors du camp.
Le capitaine m'a remarqué il me considère comme son second, surtout depuis que le second est devenu fou, il reste dans un coin à parler d'une bête ailée aussi grande qu'une montagne, qu'il aurait vu...
Nous préparons une petite surprise aux Normands, ils nous ont encerclé et attendent d'agir. Comme nous sommes en sous-effectif j'ai l'idée de tourner ça à notre avantage et leur faire croire que nous commettons une erreur, afin qu'ils se jettent dans la gueule du loup.
Ceci est notre dernière carte, mais nous n'avons pas le choix, il faut qu'on trouve de la nourriture, et ils doivent en avoir pour tenir ce siège.
15 décembre 2011:
Quelle victoire ! De pleine nuit, et profitant d'une brèche dans notre défense, les barbares se sont infiltrés dans notre camp, ils ont été bien reçu, il s'agissait d'un piège, nous avons laissé sciemment cette ouverture, et nous avions préparé d’innombrables pièges, ils ont subi de très grosses pertes, ce qui va les refroidir (ce qui est un comble pour des barbares des glaces)
Nous allons avoir du temps pour améliorer notre camp, les Normands ont facilement perdu 400 hommes, alors que nous n'en avons perdu qu'une trentaine.
Cette victoire a rendu le moral aux troupes, et encore mieux, les tribus aux alentours ont eu vent de notre succès, ils se définissent comme des Scandinaves, ils nous rejoignent en nombre, pour lutter contre les Normands, je sens que les forces s'inversent !
18 décembre 2011:
Beaucoup de seigneurs du grand empire nous ont rejoint ici, nous leur apprenons comment établir leur camp dans ces terres hostiles ou comment faire pour avoir des fermes, nous les mettons également en relation avec les Scandinaves...
Maintenant le combat est à force égale, et nous avons rempli une partie de notre mission.
Les Scandinaves isolés, rejoignent les autres seigneurs de tout le royaume des glaces, des batailles éclatent de toute part, j'espère que nos forces suffiront à repousser les Normands !
25 décembre 2011:
Je suis souvent hors du camp ce qui explique le manque de nouvelles dans ce journal. Nous menons des batailles dans tout le royaume, les Scandinaves sont nos alliés et nous donnent l'avantage, grâce à leur connaissance du terrain et leur force.
1er janvier 2012:
nous avons l'ascendant sur nos ennemis qui se sont retranchés derrière les montagnes, la bête que nous redoutions, est un dragon qui fait régner la terreur, le second malgré le fait qu'il a depuis sombré dans la folie, n'avait pas tort, il sera difficile de vaincre cette bête.
Avant cela encore faut-il le trouver.
7 Janvier 2012:
Nous avons localisé le dragon et la plus grosse partie de son armée, avec les autres seigneurs du grand empire et l'aide des Scandinaves, nous allons envoyer l'assaut final, en espérant, que nous mettions un terme à cette folie.
Le temps de réunir toutes les armées, et nous partirons demain. Mon capitaine m'a chargé de la logistique avec Maak.
Cela va être dangereux, mon unité sera en première ligne face à ce dragon, nous nous exposons à de lourdes pertes, mais avec Cinorhino et Maak, sans parler des autres: Rapha, Ludi, Sacha, Mozart, Royoter, Merlin, Samco et j'en passe, je suis rassuré.
Je mettrais ma vie entre les mains de chacun de ces guerriers sans hésiter une seconde.
J'ai hate de lire ce journal à mes frères d'armes des Ménestrels restés sur le grand empire qui sont surement en train de livrer de grandes batailles contre la Muerte.
10 Janvier 2012:
nous sommes fin pret à partir, nous avons tous peur de ce qui nous attend là-bas. Comment tuer un dragon ? Sans parler de son imposante armée qui s'est regroupée, dans leur forteresse.
Les vaincre en combat isolé était une chose mais demain il s'agira d'une mission tout autre.
17 Janvier 2012:
La bataille s'est déroulée dans la forteresse du dragon, il ne fallut pas moins de 50 armées de seigneurs, pour réussir à entrer, cela faisait presque 20000 hommes à commander.
Chacun avait le rôle de superviser son armée, mais avec une mission bien particulière 10 seigneurs et leur armée à gauche, 30 au centre, 10 à droite.
Le capitaine et notre bataillon, étions dans les forces du centre, nous devions scinder l'armée adverse en deux. Notre capitaine voulait utiliser cette stratégie contre la Muerte, il l'avait étudié avec profondeur, tout reposait sur la capacité de notre unité de faire une percée dans les lignes adverses, de former un cercle au centre de leur armée en se protégeant les uns et les autres pour accompagner le bélier jusqu'à la porte et la faire tomber.
Il s'agissait d'un plan très dangereux et n'avait jamais été utilisé auparavant.
Le capitaine avait donc exposé son idée, les autres seigneurs avaient reconnu, même s'il fallait une unité très puissante pour mener à bien cette mission, qu'il n'y avait pas meilleur plan chez les stratèges alliés pour avoir une chance d'arriver jusqu'à la porte.
Le souci étant que nous n'avions pas notre armée des Ménestrels derrière nous, et ne savions pas ce que valaient les soldats nous accompagnants.
Arrivés sur place, nos armures semblaient gelées par le froid.
Une immense forteresse se dressait devant nous, d'ailleurs je n'avais jamais vu de mur si haut, une telle bâtisse n'existait que dans des rêves, comment avaient-ils pu construire cela ?
Elle était comme encastrée dans la roche de la montagne gigantesque qui la surpassait, c'était une tanière, la tanière d'un Dragon.
Il n'y eu de négociations d'usages entre commandants comme on pouvait trouver sur le grand empire avant les batailles, nous étions là pour une seule chose... Vaincre ! Et cela n'était pas négociable.
La bataille commencée, nous fûmes très vite désavantagés, les archers normands du haut de leur mur, abattaient facilement les troupes qui s'approchaient.
Nos compagnons n'étaient arrivés à prendre aucun des deux flancs, les murs de la forteresse étaient pratiquement imprenables. Et dès que les échelles s'approchaient de trop près alors le Dragon lancait une tornade de feu qui réduisait tout en cendre.
Au centre les soldats qui devaient nous ouvrir le passage, n'avançaient pas d'un pas, bien au contraire ils tombaient les uns après les autres, la guerre déjà semblait perdue, en si peu de temps... Les soldats alliés reculaient, certains commencèrent à s'enfuir.
Notre bataillon tenait la position mais nous avions besoin de soutien pour avancer, sans cela c'était peine perdue.
Les hommes couraient en arrière pour s'échapper, parfois ils imploraient la grâce des Normands en plein champ de bataille.
Nous étions pratiquement les seuls à ne pas reculer d'ailleurs les ennemis avaient mis une distance entre eux et nous, voyant la difficulté qu'ils avaient à affronter notre unité.
Mais nos alliés désertaient déjà le champ de bataille, les seigneurs rappelaient leur troupe pour ne pas tous les perdre, mais savaient-ils à ce moment précis que cette défaite serait synonyme d'un mal plus bien plus grand, qu'une invasion barbare se préparait ici même, et que toute défaite engendrerait le chaos sur le grand empire.
Quand le capitaine vit tout cela, je ne savais ce qu'il tenta de faire à ce moment précis, le reste de son unité dont moi, l'avons vu se lancer seul face des milliers d'hommes.
Il chargeait une armée... Nous restions plantés là, à le regarder seul face à une armée et son dragon.
tous les soldats se sont arrêtés, que ce soit en face chez les ennemis ou chez nos alliés. Il y avait maintenant une tranchée assez longue entre notre armée et la leur et au milieu, seul, chargeant, notre capitaine.
le temps était comme suspendu, les fuyards se retournèrent en voyant la réaction de ceux qu'ils croisaient, et eux aussi finirent par s'arrêter.
Le capitaine avait fait à peine 20 mètres qu'une flèche lui traversa la jambe droite, et pour autant il se releva, les archers ennemis alors comme enragés de le voir se relever s'acharnèrent, et une autre fleche lui transperça le corps, celle-ci lui serait fatale.
Et pourtant il avançait en rampant. Je vis alors Maak et Rapha courir se jetant sur lui pour prendre les flèches à sa place, puis les autres les rejoignirent dans la foulée.
Je sonnais la charge en tant que second, tout son bataillon, nous ses fidèles soldats nous mourront à ses côtés, nous ne sommes pas Les Ménestrels, nous ne sommes des soldats du grand empire, nous sommes des frères libres, qui auront choisi notre mort comme les plus grands guerriers.
Les quelques cent hommes qui restaient de son bataillon commencèrent à charger l'ennemi, comme possédés, un de nous valait 10 soldats ennemis, nous avons rejoint le capitaine et encercler son corps inerte au sol, le protégeant avec nos boucliers des tirs ennemis.
Je revois encore ce sourire qu'il me fit, comme dernier geste avant de partir aux cieux, ce sourire voulait tout simplement dire "j'ai confiance en vous mes frères, nous allons gagner, ma mission est remplie."
C'est alors que je vis une vague d'alliés, de scandinaves, soldats de l'empire et même les seigneurs eux-mêmes, aller s'écraser contre l'armée adverse.
Notre capitaine avait rassemblé tout le monde, il avait ôté la peur de la mort de tous les esprits, je vis des soldats déserteurs, ramasser une arme trouvée au hasard et foncer dans la bataille, les forces adverses furent submergées, non pas par le nombre mais par la hargne qui nous animait !
En peu de temps les ennemis se dispersèrent tentant de fuir et de sauver leur vie, le dragon voyant cela se mit à survoler notre armée au centre. Les troupes sur les flancs en profitaient pour assaillir les murailles avec les échelles pour finir par gagner le rempart gauche, puis le droit.
En ce qui nous concerne, nous tentions de nous protéger du feu avec les boucliers qu'avaient forgé les scandinaves. Ils résistaient visiblement au feu, ce qui fut salutaire pour nous.
nous étions parvenus dans la cour, le dragon ne pouvait nous atteindre entre ces murs, alors nous lachions nos coups de masse ou d'épée, et chaque Normands que nous croisions finissait le crane fendu.
Cependant il restait un problème, le dragon...
Je me retournais vers Cinorhino lui demandant s'il avait vu Maak, il me fit signe que non, Tomtom qui se trouvait à côté de moi me dit alors l'avoir vu monter sur les murailles avec quelques uns de notre unité.
Maak arrivé en haut de la muraille était à hauteur du dragon, il chargeait alors une baliste normande de défense à l'aide de Fanfan et Rasta, puis visait le dragon ...Et il tira.
Le dragon tout comme notre commandant s'était vu touché à l'aile droite, ne pouvant plus voler, il tomba sur le champs de bataille, il était sans doute mort de sa chute, mais les soldats du grand empire ne laissèrent pas le temps au doute de s'immiscer. Ils l'achevèrent dans les secondes qui suivirent.
Nous avions remporté la guerre, ici était la fin de ce dragon et son armée. Il résidera encore sans doute quelques tours barbares ou seigneurs Normands mais la vraie menace avait disparu.
En guise de récompense la tête du dragon sera le trophée du courage, chacun des seigneurs ayant participé, reçu un ossement de son crâne. Ils ornent encore certains châteaux et nous rappellent la bravoure d'un héros.
Courant janvier 2012:
Nous sommes revenus en héros, les gens de tout l'empire nous apportent leur reconnaissance, le roi lui-même a salué notre courage. Je suis passé commandant, j'en suis ravi, je vais festoyer un peu avant ma prochaine bataille. Le roi exilé à offert des terres dans les glaces, aux seigneurs du grand empire, en guise de remerciements.
J'ai enfin retrouvé mes amis, mon armée et malheureusement la guerre avec la Muerte. Ici, il n'y a pas eu la victoire si escomptée.
Le journal s'arrête ici.
D'ailleurs la bataille la plus importante était sur le point de commencer...
une fois de plus, La Muerte et Les Ménestrels s'affrontent en ce jour sombre, voyant probablement des milliers d'hommes s'écrouler sous les coups répétés de ses adversaires du jour.
Cependant aujourd'hui cette bataille est un peu différente, Les Ménestrels s'attaquent au chef de la Meurtre, s'ils venaient à vaincre alors la tournure des évènements serait très favorable pour eux.
Dans le cas contraire...
C'est à ce moment qu'un cor retentit, une armée immense s’avançait, la terre tremblait de plus en plus sous les pas de ses soldats tout de noir vêtus. Le peu d'oiseaux qui restaient prirent alors leur envol comme pour dire, comme si cela n'était pas assez évident, qu'il ne fallait pas rester dans les parages.
La bataille s'annonçait d'ores et déjà très disputée au vu du nombre d'unités engagées. Le général des Ménestrels faisait son discours de motivation, les hommes l'écoutaient et paraissaient touchés par ses paroles, mais ce général a bien d'autres talents que de faire de beau discours avant les combats, il est tout simplement un génie stratégique et ses soldats lui dévouaient leur entière confiance !
La stratégie des Ménestrels reposait sur deux fronts, ils devaient passer sur les côtés en priorité, chose rarissime, étant donné que le nombre de troupes est plus conséquent au centre.
Les défenses adverses se situaient principalement elles aussi au centre et conféraient un sacré avantage aux défenseurs. Donc il fallait feindre une attaque ciblée au centre pour attirer l'attention sur celui-ci afin de libérer un maximum les côtés.
mais il fallait impérativement que les unités qui attaquaient les murailles à gauche et à droite, arrivent à prendre le contrôle de l'un ou de l'autre côté.
Si ces derniers n'arrivaient pas à occire les archers et arbalétriers s'y trouvant, il allait être difficile de rentrer dans la cour au vu de la défense au centre qui paraissait presque infranchissable.
Cela s'annonçait très difficile face à une force comme La Muerte et son chef.
Il y eut un moment de flottement les armées étaient face à face, une brise passait faisant soulever le sable et la poussière puis deux lourds sons de cor retentissaient l'un après l'autre.
L'assaut était lancé !
Les troupes couraient alors face à leurs ennemis, pendant que les archers des deux camps envoyaient des pluies de flèches.
De chaque côté, des soldats tombaient pendant leur course.
L'unité des Ménestrels qui fut héroïque pendant la prise de la forteresse des glaces, était là.
En guise de commandant, ce fameux soldat qui avait narré les récits de la victoire incroyable face au dragon "le second".
On les remarquait parmi le reste de l'armée, ils étaient clairement supérieurs à des soldats "normaux". Ce bataillon expérimenté avait une manière bien à lui de se déplacer en rang serrer, bouclier sur le haut de la tête pour se protéger. Ils étaient impressionnants.
mais cela était logique car comme je le disais, au centre se trouvait un véritable piège qui pouvait se refermer sur l'armée et décider d'une défaite, donc il fallait que les troupes tiennent l'assaut, attirent le plus de défenseurs possible sur eux, et surtout, restent en vie !
Les troupes qui seraient passés par les murs se serviraient de la hauteur afin de prendre les soldats de la Muerte en tenaille.
Le début de la bataille fut mitigé, beaucoup de ménestrels avaient perdu la vie en peu de temps, les archers qui étaient sur les murailles de l'avant-poste faisaient de gros dégâts, d'ailleurs, une flèche frôla Tiff qui était le capitaine chargé de mener les troupes jusqu'aux murailles gauches et droites de l'ennemi, heureusement qu'elle était habile car une seconde quelques mètres plus loin, allait se planter en plein dans sa cuisse droite si elle n'avait pas ses réflexes incroyables.
Les archers ennemis tentaient de barrer la route avec leurs tirs de flèches incessants, mais les infanteries se rapprochaient inévitablement...
Le choc fut brutal, les armes, les armures, les hommes tombaient, allant même jusqu'à être projetés!
L'unité du "second" se retrouvait très vite en mauvaise posture, sous le feu des archers ennemis et face à de redoutables soldats. Il fallait que Tiff amène les troupes le plus rapidement possible en haut des murailles.
Le commandant et Maak à ses côtés lançaient des coups de masse, terrassant les adversaires qui n’eurent même pas le temps de lever leur arme. Ils étaient impressionnants, malgré leur situation compliquée, ils restaient debout avançant pas à pas. Les adversaires tombaient à leurs pieds.
Q
uand ils se rendirent compte de leur avancée, ils ne pouvaient que constater que le bataillon était trop avancé, effectivement le reste de l'armée n'était pas aussi douée et n'avait pu suivre l'avancée du bataillon.
Une erreur grave, le "second" se sentait responsable, il aurait ordonné aux troupes de rester sur place et attendre les alliés mais dans l'action, la réflexion n'est pas simple.
Pendant ce temps la bataille faisait rage sur les flancs, le rapport d'espionnage avait mal évalué les forces de l'armée adverse, il s'avérait qu'un plus grand nombre de soldat les attendait sur les remparts.
De surcroît les défenseurs utilisaient des bombes à chaux et des flèches empoisonnées ou enflammées. Il était difficile de prendre le mur dans de telles conditions, il fallait trouver rapidement un plan de secours.
L'armée au centre était au plus mal, sur les côtés cela était pareil, comment se sortir de cette situation.
Tiff décida alors de concentrer les forces sur le flanc gauche plutot que les séparer en deux et de ce fait, elle délaissa le flanc droit.
Il s'agissait d'arriver à prendre les remparts, les beffrois étant parvenu sur le mur gauche, les troupes se concentreraient ici.
Le pont-levis du beffroi tombait alors, les Menestrels assaillirent le rempart. La bataille était équilibrée sur le flanc gauche.
Au centre, plus le temps passait plus la situation dégénérait. Le bataillon isolé était encerclé, le bélier qui devait enfoncer la porte était quelques mètres plus bas complètement délaissé par l'unité qui le maniait, effectivement la stratégie de la Muerte d'atteindre les instruments de siège des ménestrels très rapidement, avait parfaitement fonctionné.
C'est alors que le second sonnait la retraite, les seigneurs restés plus en retrait se voyaient déjà avoir perdu la bataille "si le meilleur bataillon, notre plus grande force, nous lâche, comment gagner cette bataille?"
Le bataillon revenait sur ses pas mais toujours en formation, les ennemis pensèrent que la bataille était gagnée, ils n'avaient même pas fait attention que la retraite du bataillon amenait celui-ci directement sur le bélier.
Et oui le nouveau commandant, s'étant rappelé de la stratégie étudiée par son chef lors de la bataille des glaces, avait tout simplement ordonné à ses troupes de revenir près du bélier.
Ils amèneraient eux-mêmes l'engin jusqu'à la porte. Cela était-ce possible sans soutien de l'infanterie, assurément pas. Malheureusement cela ne pouvait fonctionner sans l'infanterie ouvrant le chemin.
Les troupes de l'armée de la Muerte, commençant à comprendre la fausse retraite orchestrée par le commandant, chargeaient de plein fouet le bataillon isolé à côté du bélier.
Mais ces pauvres fous, étaient bien mal tombés, le flanc gauche avait été perdu par la Muerte, après une bataille acharnée sur les remparts, et les archers avaient pris position sur ces derniers, dès que l'armée de la Muerte qui chargeait le bataillon, s'était assez écartée du mur qui les protégeait, elle subit des tirs répétés de la part des archers des remparts, ils n'eurent même pas le temps d'arriver au bélier que tous les soldats ayant chargé, étaient tombés.
La Muerte avait perdu cette bataille, le reste ne fut qu'une formalité. ayant les remparts et le centre, les troupes des ménestrels, s'emparèrent de l'avant-poste de la Muerte.
Quelques jours plus tard et devant l'incapacité de son armée à reconquérir son avant-poste. Le roi de la Muerte du négocier la reddition.
La guerre était finie, voyant la victoire des Ménestrels. Mais cette victoire avait un prix, les deux alliances ayant tellement combattu qu'elles en étaient affaiblies.
Les rois respectifs abdiquaient. Les puissances de la Muerte et des Ménestrels, n'étaient plus les plus grandes de l'empire. Mais qui étaient les nouvelles puissances temporaires de l'empire ?
Cela est une autre histoire.
texte by Sainngia
Image par Victoire du 59
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Le calme avant la tempête.
Suite aux évènements des glaces, je me sentais lassé d'errer sur ces terres, sans aucun but. L'empire était devenu un royaume de paix, les grosses alliances ne se déclaraient plus la guerre, pire encore, elles s'alliaient. Pour un espion de renom tel que moi, je sentais qu'il allait être difficile de trouver du travail.
Oui il y a bien quelques missions pour des seigneurs avec leurs problèmes de voisinage mais le risque, la prouesse me manquent.
Espionner un seigneur en temps de paix est autre chose que d"espionner des chefs d'alliance en pleine guerre.
Je ne sais faire que ça, c'est ma vie, mon seul but. La famille ? je m'en suis toujours désintéressé, les filles du château de Dumdum nous permettent d’être comblé au niveau sentimental. Je ne veux de descendance, je peux mourir à chaque mission, quel sorte de père serais-je ? Non j'aime ma vie, et m'en accommode.
Une paix n'est jamais bonne pour les affaires, le roi le sait et sa trésorerie s'amenuise, malgré le fait que les habitants soient plus tranquilles, il n'en reste pas moins que la guerre peut développer l’économie, c'est pour cela que le roi réserve une surprise. Aujourd'hui se tient le haut conseil, avec les représentants des plus grandes et anciennes alliances, le crieur publique ne tardera pas à faire son travail et nous permettra de savoir ce qu'il se trame derrière les murs du château impérial.
Mais après tout je suis espion, je n'ai rien à faire... Le moment me parait des plus adapté pour tenter un espionnage périlleux !
Le château Impérial
J'entreprends donc cette mission pour savoir ce qu'il en est réellement et ne pas attendre que le crieur publique nous transmette ce que le roi veut bien nous laisser croire...
Le château est très bien gardé, il n'y a pas moins de 20 corps de garde à l’intérieur, qu'à cela ne tienne, je suis Fantôme, je suis un espion réputé dans tout l'empire comme étant l'un des meilleurs espions de notre royaume et des royaumes aux alentours,et je n'ai nul doute que je suis à la hauteur de cette réputation.
Les gardes restent des soldats disciplinés mais pas très intelligents, l'entrée dans le château ne fut pas difficile, en revanche l'accession à la salle impériale serait une toute autre histoire.
Une fois arrivé dans la cour, je tentais de trouver un des corps de garde, lequel me permettrait de trouver un uniforme. Quelques temps après c'était chose faite, dire qu'un corps de garde est rempli de gardes et qu'il est si facile d'y accéder, il semblerait que les cordonniers soient les plus mal chaussés.
Je tentais alors de me faire passer pour la relève des soldats qui gardaient la porte menant à la partie intérieur du château, mais ce n'était pas des gardiens normaux, la salle du trône et les appartements personnels du roi s'y trouvaient, et là nous n'avions pas à faire aux soldats un peu sots de la cour, mais bien à des soldats aguerris et qui n'étaient pas dupes.
J'arrivais devant eux et leur dis naturellement, que leur service était fini et que je les remplaçais, ce à quoi ils répondaient que seul le commandant pouvait leur donner ces directives. Le garde devint suspicieux, il me demandait de quel corps de garde je venais, en me disant que mon uniforme n'était pas conforme à ce secteur, j'avais effectivement fait une erreur de débutant. Avant d'infiltrer une armée encore faut il connaître le béaba sur le fonctionnement de la dite armée.
Sentant que la situation m’échappait, il me fallait trouver un subterfuge, c'est alors que par chance un commandant passait par là et me dit que je m'étais trompé, que si je faisais partie de la nouvelle unité déployée pour la garde je devais aller de l'autre côté de la cour donc il m'invita à le suivre. Il m'avait sauvé de l'emprisonnement sans le savoir, mieux encore il allait me permettre d’accéder directement à l'endroit où je voulais aller.
Plutôt que retraverser la cour il me faisait passer par la porte qui était gardée. Apres quelques pas nous nous retrouvions dans un couloir isolé, lieu parfait pour me débarrasser de mon sauveur peu chanceux. En deux coups et trois mouvements le commandant était assommé et gisait au sol inconscient, il ne me restait pas beaucoup de temps avant que l'alerte ne soit lancée. J'arrivais à l'étage souhaité, le couloir et la salle était trop bien gardés, je passais par le balcon extérieur bizarrement bien peu protégé... J'aurais du me douter que quelque chose ne tournait pas rond. Dans la salle il n'y avait personne, mais alors où étaient-il ? Tous ces chefs, le roi, les conseillers, les gardes, tout ça, ça ne se cache pas si facilement... A peine le temps de comprendre que je tombais au sol, j'avais été assommé à mon tour. L'arroseur arrosé.
Le complot
Je me réveillais doucement, J’étais attaché sur une chaise autour de moi tous les chefs des grandes alliances, tous les conseillers et le roi lui même s'adressait à moi : «*Et bien Fantome, nous savions que des espions tenteraient de nous espionner, d'ailleurs nous en avons déjà torturé 3, mais toi je ne comprends pas tu as assez de travail pour ne pas prendre de tels risques, ou alors celui qui t'envoie est vraiment prêt à mettre une coquette somme sur le tapis... Et tu sais cet or, nous en avons besoin... Tu vois ce que je veux dire, si ta réputation reflète la réalité, tu es intelligent tu sais ce que je veux de toi.*»
Il me fallu peu de temps pour comprendre ce dont il parlait, le royaume souffre de la paix, l'or se fait rare, seul les marchands s'enrichissent et aujourd'hui ils dirigent le royaume, car le roi leur doit énormément d'argent et ne peux rien faire sans leur or.
Je me dis par conséquent que la seule chance que j'avais de ne pas passer à la potence, était de lui faire croire que réellement un des riches marchands m'avait envoyé.
Je décidais donc de rentrer dans le jeu : «* Ecoutez cher roi, vous pensez bien que les espions tels que moi sont préparés à la torture, vous pourriez menacer ma famille, cela me contraindrait peut-être à parler... Mais pas de chance pour vous, je n'en ai aucune.*»
Le roi esquissa un léger sourire qui faisait froid dans le dos, il me dit alors : «*Fantome, tu n'as pas saisi ma proposition, si je voulais que tu parles de tes employeurs de manière forcée, tu serais déjà à genoux pour implorer qu'on t’achève*»
Il reprit : «* Non Fantome, tu es bon, un des meilleurs, et j'ai une mission pour toi.*»
Étonné, je lui demandais : «* Si je comprends bien vous voulez que je lui apporte les informations que vous voudrez qu'il croit, et me paierez pour cet désinformation.*»
Le roi : «* Tu me déçois, si tu crois pouvoir avoir le lait et la vache, non je te propose que tu donnes de fausses informations à tes employeurs, que tu nous ramènes l'argent qu'ils t'ont promis, et en contrepartie je te laisserai la vie sauve.*»
Après une minute de silence, je refusais : «*non, plutôt mourir.*» lui dis-je.
Le roi : «*D'accord, dommage que tu finisses comme ça, toi le grand Espion, qu'on surnomme Fantome. écoute je te fais une dernière offre, c'est ca ou la torture et la potence. J'accepte que tu prennes 15% de ce que t'avait promis celui qui t'a envoyé, je garde 85%, et je te permets de savoir ce que nous prévoyons, tu auras un train d'avance et pourras te vendre auprès des seigneurs en conséquence, ca va te rapporter beaucoup d'argent.*»
J'acceptais alors sa proposition, même si j'allais devoir trouver 85% d'une somme qui n'existe pas, ce sera toujours mieux que la séance de torture et la pendaison.
Je les écoutais alors...
Ils parlaient de gloire, désormais les seigneurs auront des points de gloire ainsi que les alliances d'ailleurs, ces points de gloire seront quantifiés par des comptables selon une formule que je ne connaîtrais pas. Avec des espions dans tout l'empire, ils auront vent de toutes les batailles même les plus petites. Ainsi le royaume sera régi par cette soif de gloire et surtout les récompenses qui en découleront.
Je me demandais l’intérêt d'avoir réunis les anciennes alliances pour annoncer un tel changement qui n'impliquait en rien leur intervention, qu'en était-il vraiment le ces points de gloire ?
Je sais que ces alliances voient d'un mauvais œil la venue de ces toutes nouvelles puissances, depuis que le dragon a été tué, le nombre de grosse alliance, ne cesse d'augmenter cela fait de l'ombre à la suprématie des anciennes. Cette période de paix empêche les alliances de s'attaquer, alors était-ce le but recherché par les chefs présents ? Voulaient-ils juste se donner des raisons pour faire la guerre et stopper l'essor des autres ?
Ca me paraît logique, cela irait dans le sens du roi et dans le sens de ces chefs.
La réunion finie, je passais du rôle de captif à celui d'invité. Parfois le hasard réserve bien des surprises inattendues.
Le roi appelait alors un commandant en lui demandant de m'accompagner dans mes quartiers, quelle surprise ce fut quand je vis que ce commandant n'était autre que l'homme que j'avais assommé quelques heures auparavant. Il s'exécuta, non sans me lancer un regard des plus noir, il en profitait d'ailleurs pour me taper dans le dos d'une manière très virile, comme pour dire : «*nous deux, nous n'en avons pas fini*».
Arrivé dans ma chambre, je tournais en rond, je sentais que quelque chose n'allait pas. Il y avait des gardes un peu partout et notamment devant la porte de ma chambre, je me demandais pourquoi le roi tenait tant à ce que je ne puisse pas sortir... Il se passait quelque chose en ce moment même, mon flair se trompe rarement.
Encore une fois je dû mettre à contribution mes talents d'escaladeur en passant par la fenêtre. Le balcon de la salle était encore vide, mais cette fois je ne me ferais pas avoir. Je décidais d'être plus attentif et sur mes gardes... Après observations, j'étais sûr qu'il n'y avait personne pour m’assommer.
Du balcon je vis effectivement qu'une réunion secrète se tenait, comme je le sentais. Il n'y avait que 4 personnes, le roi, le premier conseillé, le notaire de la famille impériale, et une personne dont j'ignore l'identité...
Le roi : «*Je vous l'avais dit leur désir de gloire, ça les mènera à la tombe...*»
Le conseiller : «* ma foi, je pense que les chefs des anciennes alliances n'attendaient que ca, une raison valable pour faire la guerre et asseoir leur domination*»
Le roi : «* oui, et cela nous arrange bien*!*»
Le notaire : «* les marchands réclament leur or, avec la guerre, cela nous donnera une raison de ne pas les rembourser, ils seront trop inquiétez pour sauver leur fortune des pilleurs... notre protection paiera, notre dette.*»
Le roi : «*Oui le plan est efficace, qu'en est il des mercenaires obscures*? »
l'homme mystérieux : «* Ils ont répondu en masse à l'appel de l'or mon roi, dorénavant les seigneurs pourront engager ces guerriers qui resteront solitaires et agiront dans l'ombre, les tensions procurées par la soif de gloire, les récompenses et l'anonymat de ces attaques feront naître nombre de conflit, la paix ne survivra pas face à ça*»
Le notaire : «* de toutes façons, paix ou guerre le nombre de tuer reste inchangé, qd on est en paix ce sont les bandits et les fieffés qui tuent, en temps de guerre, seul le lieu et la cause différent*»
Le roi : «*profitons donc de la vanité de l'homme pour nous remplir les poches*»
Le roi : «* il faudra aider les seigneurs qui n'ont pas d'armée, y a t-il un moyen de trouver des hommes pour leur constituer une armée, car plus de seigneurs seront en guerre plus nos coffres seront remplis, non ? »
Le notaire : «*certes.*»
L homme mystérieux : «* il y a bien les chevaliers errants, je peux les aiguiller pour les faire arriver sur notre royaume, ils recherchent des reliques que les fieffés leur auraient volé, si les seigneurs les aident, ils pourront peut être se joindre à eux ...*»
Le roi : «* parfait »
le notaire : «* clôturons cette réunion demain nous avons gros à faire...*»
vers un tournant décisif
Le roi avait clairement comme idée de faire naître des conflits entre les seigneurs, la paix n'est pas bonne pour lui, et avec la naissance de toutes ses nouvelles alliances puissantes qui viennent remettre en question la domination des Menestrelles, de la Muerte ou Oxsso, et bien ces dernières étaient plutôt emballées par le projet. Une belle manœuvre politique, c'est ce qu'on appelle «*diviser pour mieux régner*».
le lendemain le roi me fit suivre par le commandant avec lequel j'avais un contentieux, il allait faire le chemin avec moi pour s'assurer que je lui remette la récompense que j'étais "sensé" toucher par le marchand qui était "sensé" m'avoir envoyé en mission … Tout ça allait être compliqué à gérer, mais seul l'avenir nous dira ce qu'il se passera.
Texte écrit par sainngia
Une brise de vent frais soulevait les feuilles d'un grand arbre silencieusement, des oiseaux remplissait l'air de leurs chants, l'harmonie était quasi-totale lorsque des cri d'enfants déchirèrent le calme.
Il s'agissait de deux petits garçons qui s’approchait d'un vieil homme allongé sur l'herbe qui regarda les deux bambins d'un air amusé tandis qu'ils s'allongeaient à ses côtés avant de demander d'une même voix :
- Papy, tu peux nous raconter une histoire ?
- Bien sur les garçons mais il faudra rester calme. Ou en étais-je déjà ? Ah oui c'est bon...
Les deux enfants se collèrent donc au vieil homme en écoutant attentivement ses premiers mots.
- Fortuna et Virtù, Chevaliers et troubadours goûter l'acier ou le velours. Voila la parfaite phrase représentant les Ménestrels, une alliance puissante respectant de nombreuses valeurs au sein d'un groupe uni dans la victoire comme dans la défaite. «Chevalier, soyez fiers de mourir pour vos convictions.» avait dit un jour Maxou, le premier chef de ces chevaliers.
D'ailleurs ces troubadours étaient rapidement devenus des chevaliers très puissant de l'Empire qui combattaient contre le mal et pour la justice, ils avaient combattu ardemment La Muerte durant plusieurs mois avec une victoire à la clé. Mais durant ce conflit que je vous ai déjà conté, une nouvelle...
- Mais Papy, Papy, cette affrontement là, c'était bien celui que tu nous a conter là, les combats étaient tellement durs qu'ils n'avaient plus de chevaux non ?
- Oui c'est exactement ça, mais laisse moi continuer mon récit, où en étais-je ? Ah voilà ! Une nouvelle alliance nommée Oxsso Al grandit dans l'ombre de ce conflit et commença à être aussi puissante que celle des Ménestrels ou de La Muerte, mais la politique de cette nouvelle alliance qui attaquait les petits regroupement de chevaliers arriva rapidement aux oreilles des troubadours qui partirent en guerre contre Oxsso Al.
Cependant le début de l'affrontement fut confus, une attaque par ci ou par là, on passait neutre puis en guerre et des liens commençait à se créer, les Spartiates et les Combattants avaient rejoint le parti d'Oxsso Al tandis que des chevaliers rangés sous la bannière de Wizarland combattaient aux cotés des Ménestrels.
Les combats commençaient, Oxsso Al laissait ses alliés en avant et n'entrait pas dans le conflit mais alors qu'ils commençaient le combat, un troubadour disparu et la guerre s'acheva dans la tension.
- Et les Ménestrels ils ont perdus ou gagnés ?
- Attend mon petit, écoutes la suite de l'histoire. Les deux belligérants menèrent le combat chacun de son côté pendant deux petits mois, mais pour tout le peuple cette guerre n'était pas fini et il avait raison car voilà qu'une coalition de neuf alliances menée par Les Ménestrels partit en guerre face à Oxsso Al; mais l'ennemi des troubadours adopta une stratégie qui lui permit de sortir la plupart de ces adversaires avant de passer aux Ménestrels.
Le combat dura quatre mois, quatre mois de batailles épiques, de victoires et de défaites, de pleurs et de rires qui virent naître le Clan Ménestrels alors que Oxsso Al commençait à prendre le dessus dans la bataille.
Le chef des musiciens prit donc la décision de faire intervenir son clan face à cette alliance afin d'en finir mais Oxsso Al adopta une nouvelle stratégie qui consistait à taper les petits regroupement en allant crescendo pour finir avec Les Ménestrels et ils réussirent.
D'autant plus que cette alliance avait fait construire une immense capitale sans être gênée ce qui lui permit d’obtenir plus de soldats puissants pour passer à l'attaque.
Le plan d'Oxsso Al était simple, prendre les avants postes du chef des troubadours afin de les utiliser en monnaie d'échange, ils firent donc bouger leurs armées sur l'Empire.
Le son des sabots claquant le sol, des armes cliquetants dans les fourreaux, trois terribles armées s'avançaient sur les avants-postes de Labbeu alors que chez les Ménestrels la résistance s'organisait et les troupes partaient le plus vite possible à la défense, l'impact approchait de plus en plus.
- Et alors grand-père que s'est-il passé ?
- Les batailles furent terrible, le sang tomba, les larmes aussi alors qu'Oxsso Al réussit ses prises d'avants postes, les tentatives pour les reprendre furent nombreuses mais les troupes de la capitale envoyé en défense résistèrent et sonnèrent la fin de la guerre.
Les trois avants- postes du chef étaient tombés et il du s'engager à ne plus attaquer Oxsso Al qui lui rendit un de ses avants-postes.
Cette guerre qui avait duré cinq long mois venait de se terminée par l'engagement des Ménestrels, ce conflit qui avait tant fait couler le sang que l'encre prenait fin et annonçait une nouvelle ère sur le jeu.
- Mais Papy ? Ils sont devenus quoi les musiciens et Offo, Offxo, heu...machin Al ?
- Oxsso Al mon petit, et oui ils existent toujours, Oxsso Al combat pour ses ambitions tandis que Les Ménestrels font grandir leur clan de leur coté alors que de nouveaux conflits apparaissent à l'horizon.
texte by Yayaheros
image par cara@45
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Tel que vous me voyez, j'ai participé à la plus légendaire bataille de l'Histoire de l'Empire. Ne vous moquez pas. Je suis sérieux. Les gens me disent que je suis un héros. Mais qu'est-ce que ça peut me faire, à moi ? Si je pouvais n'avoir jamais vécu ces moments là, la chaleur suffoquante pendant des jours durant, cette secte diabolique qui n'avait plus rien d'humain, mes camarades qui s'écroulaient les uns après les autres autour de moi, et surtout ce silence terrible, jour après jour, croyez vous vraiment que j'hésiterais ? Il m'arrive encore aujourd'hui de me réveiller la nuit en sanglots, suppliant quelqu'un de briser le silence, de me sortir de l'enfer dans lequel je crois être encore plongé. Quel âge me donnez-vous ? Croyez-vous que je sois défiguré de naissance ? J'ai tout juste vingt-quatre ans. Et autrefois, je n'étais pas vilain. Je me souviens encore de chaque détail, du moindre pigment de cette mosaïque monstrueuse avec une précision diabolique.
La petite troupe avançait en grande pompe. Depuis plusieurs heures, nous observions attentivement du chemin de ronde ce qui avait d'abord été un nuage de poussière et s'était progressivement transformé en une assemblée de cavaliers à l'équipement rutilant. Le fort était en effervescence, mais il faut dire que les visiteurs étaient rares, encore plus en pareil accoutrement. Le fort avait certes connu son heure de gloire, à la mythique bataille de Messalie, lorsque nos ancêtres avaient vaillamment résisté aux assauts répétés des prêtres du Dragon, alors que celui-ci profitait du chaos qui avait précédé l'Empire pour tenter d'empiéter sur les plaines Orientales, dont le Fort était le verrou.
La légende veut même que Ladéares, en visite au fort, avait décrit celui-ci comme « sentinelle de sa couronne ». Mais je serais curieux de savoir de combien de forts il l'avait dit.
Nous n'étions plus maintenant qu'un petit poste avancé, qui avait certes la particularité d'être le poste le plus avancé de l'Empire. Mais le Dragon et ses sbires s'étaient montrés étonnement calme au cours des deux derniers siècles.
On comprendra donc aisément la grande fébrilité qui régnait dans le château à l'approche de cette expédition. On comprendra également que le Baron Lionel, Gardien de Messalie, ait, en mépris du protocole, pris lui-même la direction du détachement envoyé en grande cérémonie à la rencontre de la procession.
Lionel était un homme sage. Le dix-neuvième, il avait hérité du titre de baron de Messalie quelques décennies auparavant. Il avait toujours rêvé d'un destin glorieux, mais le sommeil du Dragon avait paralysé son ambition. Muni d'une grande estime de sa fonction, il continuait toutefois à attendre l'occasion de se tailler au tranchant de l'épée une renommée sur ces landes désolées. Quelques mois avant, il s'était enfin distingué au combat, parmi les nombreux seigneurs qui avaient participé à la grande offensive menée sur le Glacier, et avait même participé à l'assaut final, ce qui lui avait valu de se faire décerner le titre honorifique de "Gardien de l'Empire". Mais il était par la suite revenu à son quotidien monotone.
J'avais pour ma part beaucoup de respect pour Lionel, quoi que n'ayant pas participé à la glorieuse expédition. Jeune écuyer à mon arrivée au Fort, j'avais rapidement gravi les échelons pour devenir, à vingt-quatre ans, le plus jeune Lieutenant de Messalie. Ma nomination à la tête de deux cents guerriers aguerris n'avait pas été, il faut le dire, sans éveiller certaines jalousies et interrogations parmi les gradés aguerris de la Garde. Mais j'avais rapidement étouffé les critiques par des résultats probants, et je ne pouvais m'empêcher de prendre comme une petite revanche chaque fois qu'un des miens remportait le tournoi du tir à l'arc ou que ma section obtenait les meilleurs résultats à l'entraînement.
Voilà enfin que la petite troupe atteignait Messalie. À les voir de près, aucun doute, il s'agissait de messagers impériaux, ceux là même qui avaient annoncé la croisade au Nord quelques mois auparavant. Lionel caracolait en tête. Surement une bonne nouvelle.
La nouvelle commença à se répandre dans les quelques minutes qui suivirent : selon un des "Impériaux", Ladéares venait de proclamer une nouvelle Croisade, mais cette fois, il s'agissait de détruire définitivement le Dragon et ses alliés et de s'approprier leurs territoires en attaquant simultanément le Glacier Éternel, les Sables Brûlants et les Pics du Feu. Et le Baron était nommé à la tête de l'armée qui devrait s'emparer de cette dernière contrée.
Je ne m'attarderai pas sur la révélation de la réalité de cette rumeur - les rumeurs se vérifient toujours, ni sur la tension qui régna sur camp dans les heures qui suivirent ; rien d'étonnant à cela, au vu de la vie réglée et triste du fort, et de l'incroyable aventure qui attendrait les chanceux, quatre mois après leurs prouesses de l'hiver : outre la Garde Impériale qui était mise à sa disposition, Lionel pouvait incorporer jusqu'à trois sections de Messalie dans son armée. Je ne m'attarderai pas non plus sur la joie qui m'envahit lorsque j'appris que la XIIIème section, la mienne, était une des élues. Une réaction très naturelle.
Nous joignîmes le gros de l'armée un jour d'avril, je ne me souviens plus lequel. Il y avait là quelques 7.000 hommes, venus des quatre coins de l'Empire, répartis en une quarantaine de sections, chacune sous les ordres de son lieutenant. Lionel, qui assurait le commandement suprême, avait une autorité directe sur les cent cinquante Gardes Impériaux et nous laissait une grande autonomie : ses ordres, très vagues, ne concernaient que les manœuvres générales et n'empiétaient jamais sur ce qui était du ressort de ses officiers. Il y avait quelque chose de magnifique dans cette armée, un enthousiasme naïf et entraînant d'hommes qui ne se doutaient pas que la marche qu'ils effectuaient n'était que la lente procession qui devait inexorablement les conduire à la mort.
Nous marchâmes un long mois, teinté d'ennui mais plein d'une espérance qui le rendait insupportable. Les paysages étaient monotone : de vastes landes inhabitées qui s'étendaient à perte de vue. Cela avait le don de réduit le moral des hommes à néant. La dizaine de lieues que nous parcourions chaque jour ne suffisait pas : nous commencions à douter de l'existence même de ces fameux Pics, à nous demander si nos ancêtres n'étaient pas sous l'effet d'une consommation abusive d'hydromel lorsqu'ils avaient narré la légendaire bataille de Messalie. « Messalie, poste le plus avancé de l'Empire », se vantait le fort. Si cette affirmation pouvait se vérifier, l'Empire n'était pour le moins pas très audacieux !
Inébranlable, le Baron marchait à notre tête, sans jamais presser le pas de son cheval, comme s'il avait su où il allait. En réalité, c'était tout juste si, comme nous, il connaissait la direction générale à travers ces tristes plaines. Il faut croire que peu de cartographes s'étaient jusque là aventurés de l'autre côté de Messalie !
Je me souviendrais toujours du 13 mai 2011, ce jour où nous aperçumes pour la première fois les Pics. Nous arrivions au sommet d'une crête, et voulions avant de descendre contempler la vue qui s'offrait à nous. Au lieux des cris de joie que nous pensions pousser une fois en vue de notre objectif, un silence consterné reigna pendant plusieurs minutes : une terre noire, boursouflée, un terrain inégal, des veines de laves le sillonnant terriblement. De nombreuses tours Des montagnes, enfin, immenses mais sales et repoussantes. Abruptes. Tout en cette terre incitait au rejet. Certains des nôtres en arrivaient à regretter leur chance d'avoir quittée la tranquille Messalie. Seul, le baron restait impassible. Sa moustache frémissait. Le moment qu'il avait attendu toute sa vie était arrivé.
Le soir, Lionel nous parla en ces termes :
« Mes amis, mes frères, demain nous entamerons la conquête des Pics du Feu. Celle-ci ne se fera pas sans difficulté, mais soyez certains que votre peine et votre sang ne seront pas vains. Car nous venons aujourd'hui dans l'unique but d'écraser le Dragon et de le chasser de la terre de l'Empereur. Nous devons être sûr de notre force : nous avons déjà, l'hiver dernier, infligé un coup terrible au Dragon. Mieux que personne, je suis à même d'être le bras qui tiendra l'épée que vous êtes parce que je suis de Messalie et que mes ancêtres ont affronté et vaincu cette terrible créature. Mais nous ne savons presque rien de lui. Selon les Sages, il vit dans une immense forteresse, au cœur de cette contrée. Il n'y a qu'un seul Dragon, mais ses sbires, des disciples de Xanaros, qui ont lui ont voué une secte, sont partout ici. Ils se réunissent dans les Tours pour pratiquer leur culte immonde. Ils sont décharné et n'ont aucune aptitude au combat mais compensent cela par un fanatisme hors norme et terrifiant. La meilleure façon de sauver sa peau est donc de garder son calme et de serrer les rangs. Mais vous pouvez encore faire demi tour. »
Lionel s'attendait sans doute à ce qu'une ovation vienne ponctuer son discours pour gonfler à bloc le moral des troupes. Raté. La plupart des soldats n'en avaient pas saisi un mot, absorbés qu'ils étaient par leur contemplation des Pics.
Cependant, ces mots maladroits de Lionel - le Baron n'avait jamais été très éloquent - ne pourront pas suffir à vous présenter notre ennemi. Il convient de s'attarder quelques instants sur l'identité du Dragon, je dis quelques instants car, quoi que ce sujet ait rempli des ouvrages entiers d'interrogations et de doutes, et bien que nous n'aurons jamais fini d'étudier la quantité impressionnante d'archives que nous avons ramené de notre expédition, nous en savons très peu sur cette créature. Le Dragon était, selon la légende, aussi vieux que l'Empire. Il était à ce moment le seul Dragon en vie du monde connu, mais l'Histoire veut qu'autrefois nombre de ses semblables aient erré dans nos contrées, mais l'expansion de l'Empire leur avait été fatale. Dernier exemple en date : la défaite et la mort du Dragon des Glaces après son affrontement face aux armées impériales. Il existait toutefois une différence notable avec celui que Lionel avait dû affronter l'année précédente : loin des Barbares arriérés qui tenaient lieu de troupes aux Dragon des Glaces, une Secte avait été fondée pour l'adorer. Nous supposions que ses disciples étaient ces jeunes garçons vivant à l'Est de nos plaines qui disparaissaient un jour ou l'autre du domicile familial sans laisser de traces et qu'on ne retrouvait jamais. Mais nous ne savions rien d'eux, et n'avions aucune idée de la raison pour laquelle ils s'étaient voué à cette étrange culte. Des histoires circulaient à leur sujet selon lesquelles ils vivaient tous en moines et buvaient régulièrement du sang. Mais je pense qu'il s'agit de bruits infondés.
Il fallait toujours être sur ses gardes aux Pics. Témoins la décimation de notre arrière garde dès le lendemain. Plus de deux cents pertes de notre côté, un nombre sensiblement égal du leur, ce qui était un miracle au vu de leur absence totale de formation et d'organisation. Nous avions combattu en silence.
Le silence. Voilà sans doute le plus impressionnant dans toute notre expédition. Un silence de mort, partout, tout le temps. Nous avions beau voir les pires horreurs se dérouler sous nos yeux, jouer chaque jour notre vie, nous respections le silence imposé par les Guerriers du Culte. Après les combats, nous ne parlions guère que pour demander de l'eau, sous la chaleur torride. Nous étions comme fascinés, hypnotisés par la majestueuse puissance des Pics.
À la mi journée, nous vainquions la tour qui se présentait à nous. À nouveau, de lourdes pertes. Et toujours la même tristesse silencieuse une fois en haut de la Tour. Même l'étude des documents trouvés au sommet ne nous apportait aucune stimulation. Des tours comme celle là, il y en avait des dizaines et des dizaines. Nous n'avions fait que le premier pas d'un long chemin, et celui-ci s'était soldé par un si terrible bilan que nous étions comme pétrifiés à l'idée qu'il y en aurait tant d'autres.
On comprit rapidement le peu d'intérêt qu'il y avait à ce que toutes les sections attaquent la même tour ensemble : les murs étroits nous empêchaient d'attaquer tous à la fois, ce qui nous empêchait de tous combattre tout en démoralisant les soldats des lignes arrières, sans parler de la capacité qu'avaient les membres du Culte à se regrouper dans la tour attaquée, ce qui faisait de la prise de chaque tour un calvaire.
On mit donc au point une nouvelle stratégie : chaque jour, les sections, séparées, attaqueraient chacune une tour différente, au même moment afin de rendre les cantonnements impossibles. On tombait donc sur un nombre très faible d'ennemis, mais il nous restait à faire face à leur extraordinaire détermination : de toute la campagne, jamais un d'entre eux ne s'est rendu.
À titre personnel, je me perfectionnais au fil du temps : j'eus d'abord l'idée, après avoir constaté que l'ennemi manquait de flèches enflammées, d'envoyer en premières vagues les cadavres de ceux des nôtres sur des chevaux fougueux ; à chaque fois, l'ennemi, persuadé qu'il s'agissait d'une attaque, utilisait les quelques engins à sa dispositions sur les corps, et il ne nous restait plus alors qu'à aller au mur et à y appuyer tranquillement nos échelles. Cette technique avait une efficacité prodigieuse, et ne comptez pas sur les Guerriers du Culte pour s'apercevoir de la supercherie en vue de la prochaine Tour : systématiquement, ils mourraient tous en défandant leur tour, à laquelle ils étaient maladivement attachés, même en situation désespérée. Je me souviens même d'un des leurs particulièrement illuminé qui tenta de défendre seul sa Tour, contre ma section réunie. Ce diable m'a coûté quatre hommes !
Il fallait également piller régulièrement les villages environnant regorgeant de ressources, car nous avions cruellement besoin de bois dans la fabrication de nos mantelets. Certes, ce n'était pas le procédé le plus délicat, mais je mettrais ma main à couper que leurs populations nous remercient aujourd'hui de les avoir délivré du Dragon.
Enfin, un bon commandant devait toujours encourager ses hommes, surtout dans ces conditions, où ils étaient terriblement tentés de se laisser aller devant les hommes du Dragon, ici ou chaque seconde de déconcentration pouvait signifier la mort. Ça peut paraître stupide, mais le lieutenant devait, au risque de se faire tuer, occuper en permanence la première ligne afin de mobiliser les siens.
Lionel jouait ce même rôle mobilisateur auprès de nous, les lieutenants. Il était le seul à avoir conservé quelque enthousiasme. C'était répugnant. Il était heureux dans cette boucherie qui lui permettait d'entretenir son fantasme de gloire. Chaque matin, il nous encourageait, nous montrait sur le plan quelle tour notre section devait prendre, puis regardait avec un sourire béat les hommes qu'il avait envoyé à l'abattoir.
Les journées se succédaient, semblables et monotones, à attaquer chaque jour une tour,dénombrer les nombreuses pertes, incorporer dans la section ceux qui avaient perdu leur lieutenant la veille. Et toujours ce même silence. Jamais personne ne désertait. Les hommes faisaient ce qu'ils avaient à faire, avec mélancolie, ils allaient se faire tuer sans broncher. C'était inhumain. Terrible.
Vous vous étonnerez peut-être de ce que je n'expose pas le déroulement global des opérations. Je me suis efforcé de vous décrire avec le plus de détails possibles les techniques que nous employions pour faire face aux membres du Culte. Mais je serais incapable de faire un journal de l'expédition. Ne m'en veuillez pas : toutes les journées étaient semblables, que ce soit la longue marche, la bataille acharnée dans la Tour, le retour triste, et les sanglots silencieux auxquels je me livrai tous les soirs. Si vous voulez mon avis, dès notre arrivée aux Pics, les dès étaient jetés. Nous étions trop nombreux, et le Culte, trop affaibli pour une raison que nous ignorions, était incapable de pouvoir tenir toutes les Tours que nous attaquions. Selon certaines sources que j'ai consulté, il était interdit à des adorateurs du Dragon de quitter la Tour qui leur était assigné. À mon avis, c'est bien possible, car nous n'avons reçu que très peu de contre-attaques du Culte de toute la Campagne. Le fanatisme borné à ses limites. Mais, mêmes nombreux, nous étions condamnés à subir un enfer à cause de la fougue de l'adversaire, de notre manque d'habitude aux climats et de notre moral à zéro. La stratégie, quant à elle, était simplissime : prendre un maximum de Tour afin d'affaiblir l'ennemi avant d'attaquer la forteresse du Dragon avec les troupes restantes.
Et puis un jour, ça a pris fin. Ne me demandez pas si c'était avant-hier où il y a dix mois, je ne pourrais pas le dire. Nous avons pris la forteresse, terrassé le Dragon. Le Baron a été tué dans les combats. Mais, pour une raison que je ne m'explique pas cette victoire, ou plus exactement cette boucherie, n'avait aucune valeur pour moi. Même en signifiant la délivrance, elle ne me réjouissait pas. Regardez-moi. L'Empire m'a offert une petite fortune au titre de vétéran, mais quel attrait croyez-vous qu'il y ait à être riche et libre dans cet état là ? "Vétéran" ! Ce simple terme dit tout. Comment peut-on être vétéran à vingt-sept ans ?
Voilà comment s'est déroulée la légendaire conquête des Pics du Feu. Aux Glaciers Éternels et aux Sables Brûlants, deux âpres batailles, certes de moins grande envergure, s'étaient également déroulées. Aujourd'hui, les Seigneurs du Grand Empire construisent tous leurs châteaux dans ces nouvelles terres. Mais il ne faut pas oublier ceux qui payé ces conquêtes de leur vie. Vous vous attendiez à une histoire magnifique et glorieuse ? Désolé pour vous.
texte par juni2008
Ça y est ! L’invasion des royaumes frontalier de l’empire à commencé ! Déjà, les seigneurs ont imposé leurs lois sur ces nouvelles terres. Les nombreux villages de ces royaumes ont été capturés et placé sous la juridiction des seigneurs les plus aptes à assurer leurs protections.
Il n’aura pas fallu longtemps pour que la loi impériale s’impose et ces royaumes connurent le même sort que le grand empire : ils devinrent le lieu privilégié des guerres et rivalité entre les seigneurs. Les nombreuses guerres entre alliances allaient donc pouvoir s’entendre sur tout le continent.
C’est dans ce contexte que l’empereur Ladeares d’Or VII décida de promouvoir un immense tournois entre tout les seigneurs de son empire. le hérait impérial diffusa la grande nouvelle dans tout l’empire et de nombreux seigneurs se lancèrent dans ce nouveau défi pour l’honneur et la gloire.
« Oyez oyez
L’empereur organise un grand tournoi entre les seigneurs. Quel est le seigneur châtelain le plus puissant de tout le royaume ? Sa majesté vous offre aujourd’hui l’occasion de prouver votre valeur et votre force. Menez de glorieuses et honorables batailles et l’empereur vous récompensera généreusement en points de gloire. Les trois meilleurs seigneurs recevront une récompense unique, une colonne de la victoire sculptée par les artisans de l’empereur lui-même et tous les seigneurs qui se distinguerons seront généreusement récompensée en or et en rubis pour leurs efforts.
Le monde entier aura les yeux rivé sur notre auguste empire ! Prouvez votre courage , votre valeur et vos talents de fin tacticiens en vous joignant à ces combats pour la gloire ! Réduisez en cendres la propre maison de votre ennemi, faites rougir le champ de bataille du sang de vos rivaux! Eternelle sera la gloire du vainqueur et grand sera le prestige de l’empire, celui dont les seigneurs sont les plus fort, les plus grand et les plus glorieux !
Au nom de l’empereur ! Acté, 4 juin 2012, entré en vigueur 6 juin 2012. »
Suite à cette annonce, la plupart des seigneurs se précipitèrent à envoyer des offensives contres les cibles les plus rentables potentiellement en gloires. Certains visèrent simplement le top 100, voir juste un score raisonnable, se sachant trop faible pour espérer atteindre le podium. D’autres en revanche, les plus puissants de l’empire, se lancèrent corps et âmes dans la bataille. Un bataille à distance car ne se battaient pas entre eux directement. Ce fut la course à la gloire où tout les coups furent permis : gloire gagné en défense, contre attaque, cibles idéale, champion soutenu par le reste de son alliance…ect. Rapidement, les seigneurs en têtes du classement furent au centre de tout le regard de l’empire et de nombreux seigneurs s’amusèrent à soutenir leurs « champion » favori.
Le grand tournoi durant 2 jours. Bien que certaines pratiques comme les défenses arrangées entrainèrent quelques dissensions entre seigneurs rivaux, l’évènement fut un véritable triomphe au sein du grand empire. Le grand tournoi devint donc une tradition et cette première édition fut loin d’être la dernière.
Pendant que ces évènement réjouissant divertissait et dynamisait les seigneurs de l’empire, la situation générale connu quelques modification. De nombreuses puissances commencèrent à décliner, d’autres émergèrent et enfin, certaines se renforcèrent pour devenir de véritable pilier parmi les seigneurs. Avec l’été 2012, ce fut la transition vers une nouvelle ère.
La république, symbole de paix et de justice, commença à décliner sous le coup de conflit interne entre partisan d’un immense clan d’entre aide et partisan d’une république réduite. Entre partisan d’une république neutre et partisan d’une république au service de ses membres et de leurs positions dans le classement. La république ne disparut cependant pas de suite mais, en parallèle, les ménestrels créèrent un immense clan. Une fédération d’une foule innombrable de seigneur destiné à faire bloc contre les offensives adverses.
L’idée des clans se popularisa et nombreuses furent les grandes puissances à adopter le principe. Et tandis que la guerre entre les ménestrels et oxsso al se poursuivait, l’empire prépara doucement la prochaine étape de son histoire.
Texte par Emissamdeus
Image par Apocalya2
Loin dans un royaume oublié,
Là ou régnait abondance et fertilité,
Là où la paix régnait sans partage,
Dans les villes et les villages.
Il y avait un grand roi,
Grand était son palais, on en perdait la voix
Car nulle beauté ne peut surpasser
Celle du palais du Roi Torturé.
Grand était son pays, et forts étaient ses habitants.
La moitié de la population avait au moins vingt ans.
Qui pouvait s’opposer à son pouvoir,
Lui qui était couvert d’honneur et de gloire.
Ce roi, c'étais moi.
J'étais le plus sage de tous les rois.
Aguerri au combat à l'épée,
Je surpassait tous les plus grands guerriers.
Mais un jour l’ombre vint,
Trop grande et trop forte pour que tout effort ne soit pas vain.
Car son centre était le nécromancien,
Un tyran au cœur d’airain.
Il se déplaçait de place forte en place forte,
Les prenant toutes sans frapper à la porte.
Mes défenseurs tombaient comme de la paille.
Devant ses armées de squelettes équipés d’arme en ferraille.
Et moi même j'étais désespéré.
Qui viendrait au secourt de mon royaume possédé
Par un monstre sorti de l’enfer ?
Car je n'avais pas le courage de croiser le fer.
Et j était sur le point de perdre mon dernier bastion
Quand une aide inespérée arriva
Avec un homme de conviction.
Et c’est sur son cheval qu’il se présenta.
Ce seigneur était grand chevalier,
Il habitait dans les plaines du Nord,
Il avait pour compagnons son armée
Ainsi que des assassins semeurs de mort.
Il partit en quête de tuer le nécromancien
Avec ses hommes et ses engins.
Et longue fut sa quête dans ce désert de ronces.
Mais avec une telle volonté, personne ne renonce.
Réparant les ponts et prenant les tours,
Aucune armée ne lui résistait
Car les renforts arrivaient à la bourre
Et lui, il les défonçait.
Arrivé à la place forte du tyran
Il sonna trois fois avec sa corne en éléphant.
Puis défia en duel le sombre sorcier
Un duel de la magie contre l’acier.
Mais le fourbe personnage ne venant pas,
Il ordonna un assaut fulgurant.
Et en trente minutes la forteresse tomba.
Mais il ne trouva pas le nécromancien durant,
Celui-ci était déjà parti dans la nuit sombre
Rejoindre son monde : celui des ombres.
Et depuis ce jour nous guettons les frontières,
Dans la peur de revoir cette terreur du passé,
L'ombre qui avait pris la vie de tant de fermiers,
Car la paix n'est qu'éphémère.
Mais en tant que Roi souverain,
Je me dois de mettre en garde mes sujets,
Afin qu'il voient que l'espoir n'est pas vain :
Il permet de déjouer ses sombres projets.
Roi Glaudrunagis Ier le Torturé, souverain du Marais des Épines.
Grand roi parmi les mortels, mais écrivain parmi les hommes.
Les premières capitales :
Chapitre 1 : l’apparition et le discourt du roi
Capitale du Grand Empire, palais de l’empereur
- Sire ! La guerre entre seigneur est à son point fort. Leur regroupement en alliance permet de renflouer nos caisses et notre situation économique est telle que nous pourrions aisément supplanter les guildes de marchands en soudoyant les chevaliers de l’ombre pour dévaster leurs caravanes.
- Bien mon cher Servilsnake ! Vos talents me sont forts utiles mais voyez vous ; malgré cela, les seigneurs du Grand Empire ont toujours tendance à se tourner vers la paix et utilisent les alliances à ces fins-là. Or cela se révélerait mauvais pour nous. Que pouvons-nous faire pour achever ce que nous avons commencé ?
- Sauf votre respect mon seigneur, nous possédons 7 capitales. Nous allons annoncer que quatre de ces capitales sont disponibles et si l’on voit que cela marche nous en rendre disponibles les deux autres, la dernière restant votre forteresse.
- Vous rendez-vous compte mon cher ami que ce sont les capitales des royaumes qui s’unirent sous la bannière de l’un de mes lointains ancêtres ? Et vous voulez les donner ! Mais votre raisonnement est juste car cela renflouerait encore plus nos caisses car capturer une capitale n’est pas si aisé, surtout avec les commandants, leurs équipements, et les gemmes incrustées dessus.
- Ai-je votre feu vert monseigneur ?
- Oui, vous l’avez, vous enverrez des messagers dans tout le Grand Empire pour annoncer que quatre capitales sont libres.
- Il en sera fait selon votre volonté mon seigneur.
Le conseiller du roi se retira et sourit intérieurement : Xanaros serait content de lui car en laissant disponibles les capitales à la vue des seigneurs de l’Empire, le chaos serait tel qu’il pourrait alors déchaîner sur eux toute sa malice. Mais pour l’instant, il se devait de se rendre auprès de son maître lui apporter ces bonnes nouvelles.
Château de Thor XVIII, après l’annonce du message impérial trois mois plus tard
- Je veux que l’on rassemble tous nos hommes sur le champ ! Et que sa saute !
- Oui mon seigneur !
Après quelque temps d’attente, tous les seigneurs de la fière guilde Fuego sont là autour de leur chef.
- Nous sommes à votre disposition, clamèrent-ils en cœur.
- Rassemblez toutes vos troupes, nous partons sur la capitale la plus proche.
- Oui, chef !
Et d’un seul élan, tous les Chevaliers de Fuego s’élancèrent vers leurs demeures afin de rassembler leurs troupes et se dirigèrent dans une campagne dévastatrice pour la conquête de la capitale la plus proche. Car qui avait une capitale disposait de la garde royale présente dans celle-ci et donc de recruter d’autres soldats de cette garde. Le nombre de leurs armées était immense. Elles couvraient entièrement des collines hautes et escarpées, mais il en venait toujours plus de tous les châteaux. Ce fut que lorsque toutes les armées furent rassemblées que Thor XVIII lui-même parut sur Reber, son cheval, vêtu de son armure et de ses armoiries. Il prit la tête de son armée et les seigneurs qui l’accompagnèrent le suivirent. Ils coururent trois longs jours et finalement arrivèrent à la capitale du Tig, ancien royaume aujourd’hui intégré dans le Grand Empire.
Thor XVIII dit alors :
- Mes amis, allons investir la capitale et défendons là férocement contre tous nos ennemis afin que quiconque ne puisse la prendre ! Mais d’abord, PRENONS-LÀ !
Ses soldats, encouragés par sa prestance et son autorité, mirent le siège à la capitale. Ce fut un siège aussi long que cruel. Car l’attaque fut si soudaine que la Garde Royale fut repoussée dans la citadelle, laissant la ville basse aux mains de l’armée de Thor XVIII. Il y eut un grand pillage, les femmes étaient massacrées, les enfants étaient capturés comme esclaves. Car Thor XVIII ne souhaitait que personne ne survive à l’assaut afin de la peupler de ses propres gens. La bibliothèque fut prise et tout son contenu fut transféré vers le château principal de Thor XVIII afin d’alimenter ses connaissances.
Puis a citadelle tomba sous les assauts répétés des Chevaliers de Fuego menés par la poigne de fer de Thor XVIII qui combattit en duel Lothar XIX, alors prince de Tig. Ils en étaient au milieu de leur duel quand Lothar parla :
- Pourquoi attaquer mon château espèce d’ignoble chevalier sans vergogne, ton crime sera punis par l’empereur lui-même !
Mais il n’eut que pour réponse un grand rire de la part de son adversaire qui par la suite répondit :
- Mais mon pauvre ami, l’Empereur lui-même approuve cela, mais je me suis approprié ces terres et je suis le seigneur de cette capitale, donc j’ai le droit de vie et de mort sur tous les habitants de cette ville.
Et il partit d’un rire diabolique, effrayant son adversaire qui voulut s’enfuir mais il le rattrapa et lui trancha la tête. Il la ramassa et la brandit au dessus de lui et cria :
- Le prince Lothar est mort, longue vie au Roi Thor XVIII le Terrible, seigneur du Tig et chef de l’ordre des Chevaliers de Fuego !
- GLOIRE À NOTRE ROI THOR XVIII ! Répondirent en cœur ses soldats.
C’est ainsi que se finit la première bataille du Tig qui se solda par la mort de millions de personnes innocentes ainsi que de la destruction de la famille royale du Tig. Thor XVIII rentra couvert de richesse et sa puissance fut reconnue par bon nombre d’alliances et tous ceux qui vivaient dans les environs durent se soumettre à son pouvoir. Et il fut un chef d’une autre guilde nommée PAX ROMANA, menée par Frenchcake entra en guerre avec celui-ci.
Cette guerre qui paraissait insignifiante pour Thor XVIII mit à jour sa plus grande faiblesse : son orgueil. Car il se pensait invincible avec ses nouvelles unités, ce qui causa sa perte. En quelques mois, PAX ROMANA, battit toutes ses armées et il ne se rendit compte que trop tard qu’il était vaincu par sa propre bêtise. Il tomba un mois plus tard dans sa forteresse, tué par Aurey le Sanglant. L’alliance de Frenchcake avait gagné la guerre et pris la capitale. Mais ces évènements conduisirent à de sombres âges car Aurey, assoiffé de pouvoir, tua Frenchcake dans son sommeil et renomma son alliance : ANGØR NØCTURNUS : l’alliance de la nuit. Son règne fut marqué par la terreur et les habitants de la capitale auraient encore plus souffert si un évènement heureux ne s’était produit.
Chapitre 2 : Les Ménestrels passent à l’action
Eh oui ! Sensible à la détresse des peuples du Tig. Labbeu l’Intrépide se mit en marche avec son armée contre la tyrannie d’Aurey avec tous ses hommes disponible, car étant en guerre avec La Muerte, il ne pouvait se permettre de retirer des hommes du front. Et ce fut trois jours plus tard que Labbeu arriva en vue de la capitale du Tig.
Capitale du Tig, au début du siège
- Allez, on se grouille !
C’est Labbeu qui parle, il est le chef d’un regroupement de chevaliers qui se donnèrent pour mission de rétablir la paix dans le Grand Empire et de faire prévaloir leurs idéaux sur ceux de tous les autres seigneurs. Sa vaillance au combat est légendaire, et son talent de diplomate ajouté à cela d’un génie militaire lui bâtit une réputation de souverain émérite dont le règne est un léger fardeau à porter. Aussi sage que juste, ses qualités firent en sorte qu’il devint l’un des chefs des Ménestrels. Mais revenons au moment présent. Car Aurey s’est barricadé dans sa capitale avec toute son armée et les membres de son alliance envoient des renforts qui risqueront de submerger les Ménestrels.
- Nous n’avons pas assez de temps, grommela-t-il, ou il nous faut une diversion de taille.
Il eut alors une brillante idée.
- Sergueï !
- Oui Labbeu, je suis à vos ordres.
- Je veux que vous souleviez les populations locales pour retarder les renforts ennemis. Car si nous capturons Aurey, ses hommes ne tenteront rien contre nous.
- J’envoie mes meilleurs diplomates s’en occuper sire. Ainsi qu’un message à l’Empereur pour lui signaler que nous prenons le contrôle de cette capitale.
- Très bien. Si mon plan marche, Aurey sera jugé et nous aurons une capitale pour propager nos idéaux dans les terres incultes encore envahies de fieffés coquins. Je veux également que vous contactiez tous les chevaliers errants afin qu’ils se joignent à nous.
- Il sera fait selon votre vœu.
Sur ces paroles, le messager et chef des diplomates des Ménestrels partit pour sa mission, laissant Labbeu à l’impressionnant travail de logistique qu’était d’organiser une siège en due et en bonne forme. Il mit deux jours à coordonner ses troupes et à établir sa stratégie pour prendre la capitale ennemie. Mais il était confiant, et lorsque vint le jour de l’assaut, tout était prêt.
C’était un matin ou l’aurore était rouge quand Labbeu ordonna l’assaut. Aussitôt l’ordre donné que des milliers de catapultes lançaient leurs traits, défonçant les murs afin de permettre à l’infanterie de passer. Les arbalétriers fauchaient tous les défenseurs en vue et tiraient avec une précision légendaire dans les meurtrières, tuant les archers de la garde royale d’Aurey. Le bélier fut amené, il suffit juste de trois coups et la porte fut défoncée et la ville basse fut prise. Rapidement, les défenseurs faisant parti de la garde royale se tournèrent du côté des Ménestrels et Aurey fut contraint de se replier dans le donjon, car Labbeu avait investis le palais, ralliant à lui les restes de la garde royale du Tig.
Mais Aurey put soutenir le siège du donjon longtemps malgré les populations qui l’avaient trahit. Et le cinquième jour de l’assaut. Les renforts étaient arrivés, et ANGØR NØCTURNUS allait triompher mais contre toute attente, ils furent attaqués pas seulement par des chevaliers errant mais par l’Empereur lui-même, venu à la tête de son armée composée de soldats de la Garde Royale vétérans. Il balaya les armées ennemies et se tournant vers la capitale, il joignit ses forces à celles de Labbeu et ensemble, ils prirent le donjon ou résidait Aurey.
Ce dernier fut jeté en prison et jugé par l’empereur dans les mois qui suivirent, et après 3 ans de détention il fut libéré sous conditions. Mais pendant ce temps, les Ménestrels avaient acquis une capitale et leur puissance pour combattre la Muerte en fut renforcée.
Château de Xanaros, deux mois après la prise de la capitale par Labbeu
- Que faisons-nous maître ? Les Ménestrels ont vaincus Aurey qui aurait pu alors servir votre cause.
- C’est une perte regrettable, mais il reste trois capitales en jeu, et si jamais elles sont prises et que la paix revient, je mettrais en branle mon plan depuis longtemps échafaudé. Et tous se souviendrons de cette période mais elle sera tellement sombre qu’elle ne sera consigné nulle part ! AH ! AH ! AH !
Chapitre 3 : Forza, Le Cercle, les Plaines Rocailleuses
Comme l’avait prédit Xanaros, d’autres se mirent en quête des capitales, notamment Ragnarok, chef de l’alliance Forza, qui entreprit de conquérir la capitale située dans les Plaines Rocailleuses. Soucieux d’éviter qu’il se fasse détrôner par les Ménestrels, il ordonna à ses hommes de se montrer miséricordieux et tout ce qui va avec.
Il se lança donc à la tête de ses hommes dans cette expédition et mit le siège de la capitale par l’est car malheureusement pour lui, elle se trouvait entre deux montagnes, la population pouvant très bien s’échapper par le côté ouest de a cité. Sauf que cette situation n’eut jamais eu lieu car Le Cercle, une alliance composée de membres ambitieux, firent également le siège par l’ouest.
Ce fut alors une course à la montre entre ces deux guildes pour le contrôle absolu de la capitale. La Garde Royale fut repoussée dans la citadelle et n’en sorti plus jusqu’à la fin du siège. Les deux alliances s’affrontant dans chaque quartier de la ville.
L’un des soldats de Ragnarok eu la présence d’esprit de rapporter par écris ces évènement durant la Bataille des Deux Alliances. Nous avons ici un extrait de son rapport :
« Je m’appelle Tulkas le Revanchiste, j’appartiens à une ligné d’explorateurs dont les origines remontent aux origines des temps, à l’effondrement de la dynastie du Deus Imperator, à l’est du Grand Empire. Je suis épéistes vétéran servant dans les armées de Ragnarok lors de la bataille qui eut lieu pour le contrôle de l’une des sept capitales.
Dès le premier jour j’eu un mauvais pressentiment car nous avions balayés sans problème la garde royale et nous avions avancés jusqu’à la moitié de la ville pour encercler la citadelle quand nous rencontrâmes des soldats d’une autre guilde qui se jetèrent sur nous pour nous tuer. Je fut le seul de mon unité à survivre et, le premier choc passé, la bataille tourna en guérilla et était d’une lenteur mais d’une cruauté telle que les conditions de vie dans la citadelle étaient bien mieux que dans la ville basse. C’était une vraie guerre de position. Il y avait des assauts de ci, de là, on prenait une rue, on la perdait, et pendant ce temps les bâtiments brûlaient jusqu’à ce que la capitale soit presque entièrement en ruine. Mais en fin de compte, malgré notre acharnement nous perdîmes la bataille car nos ennemis avaient pris le donjon et de là, envoyait des assauts, affaiblissant nos lignes et démoralisant nos troupes. Mais nous n’en avions plus pour longtemps car finalement, voyant que la situation tournait à notre désavantage, la Garde Royale nous attaqua et aida les armées du Cercle à nous chasser hors de la capitale. Dur fut ce moment pour nous car nous n’avions pas prévu l’éventualité d’une défaite aussi cuisante que terrible mais il fallut se rendre à l’évidence : après de nombreuses tentatives de reconquêtes nous avions perdus et Ragnarok signa un traité de paix avec Le Cercle. Nous rentrâmes chez nous couvert de honte et jamais plus nous ne revînmes livrer bataille aux hommes du Cercle pour leur prendre leur capitale, nous avions échoués […] »
Son rapport fut remis à l’empereur et une copie fut faite pour Xanaros qui vit s’échapper son deuxième espoir de contrôler une capitale car Le Cercle à toujours été une alliance ennemie et il ne pouvait s’allier à elle, il attendit donc de savoir à qui appartenait la troisième capitale.
Chapitre 4 : Les Bloods of Chaos vaincus par Oxsso AL.
Dans les mois qui suivirent, la troisième capitale fut prise par les Destriers mais jamais l'on ne put avoir des échos de la bataille, son déroulement ayant été habilement caché.
La quatrième capitale fut prise peu de temps après par Blood of Chaos, celle des territoires de Zéphires III, prince de la montagne portant le même nom. Cette alliance put profiter un court instant le plaisir de disposer d’un palais afin de recruter de puissantes unités pour assoir sa suprématie. Mais c’étais sans compter Oxsso Al et son chef : Pilou DCCII le Terrible. Son habileté au combat et son esprit de stratège en avait fait le chef d’un groupe de saigneurs conquérants. Il fit le projet de prendre la capitale. Il rassembla donc ses hommes et parti à la conquête de ce centre de pouvoir.
Capitale de Zéphires, quelques mois après.
- Mon seigneur ! Une forte armée se dirige vers nous par le Sud.
- Organisez la défense et dîtes à mes compagnons de venir m’aider.
- Oui mon seigneur.
La situation était critique, il y avait là 300 000 hommes armés de pied en cap qui se rapprochaient de la capitale avec les bannières d’une alliance ennemie. Avec des engins de sièges puissants et des commandants renommés avec à la tête son pire ennemi : Pilou DCCII. Le seigneur des Blood of Chaos comprit que même si ses compagnons se mettaient en marche le plus tôt possible, il leur serait impossible d’arriver à temps renforcer les défenses de la capitale.
- Serviteurs, apportez mon armure ! Je veux aussi qu’on m’amène le bailli de cette capitale !
- Je suis là votre excellence.
- Bien, fortifiez les murs, nous devons tenir un siège de plusieurs mois.
- Il en sera fait selon votre désir.
- Bien, où sont les serviteurs qui doivent m’apporter mon armure, nous sommes en guerre bon sang !
- Nous sommes là mon seigneur.
- Bougez-vous, je dois être prêt à me battre !
Camp d’Oxsso Al, à la tombée de la nuit
- Messire, je vous demande la permission de parler.
- Accordé. Vas-y, dis moi si tout ce passe comme prévu.
- Oui mon seigneur, la capitale est encerclée et 3 000 000 d’hommes attendent cachés dans les multiples avant-postes disséminés tout autour. Les renforts ennemis seront écrasés.
- Bien. Attaquez au lever du jour. Qu’en est-il de nos espions à l’intérieur de la ville ?
- Ils progressent mon seigneur. D’ici peu, la garde royale se retournera contre le chef des Blood of Chaos.
- Bien, je veux qu’il soit capturé et amené tout enchaîné devant moi !
- Je vais donc vous laisser.
Pilou DCCII jubilait, si son plan réussissait, il aurait humilié l’un de ses rival et anéanti ses armée tout en s’assurant une place de choix dans la hiérarchie des grandes puissances du Grand Empire. Il partit alors se coucher, en prévision des durs combats qui l’attendent.
Le lendemain, à l’aube, l’attaque fut lancée. Aussitôt, 300 000 hommes se ruèrent sur les murailles de la ville défendues par les soldats des Blood of Chaos. Les catapultent lançaient leurs projectiles, les tours de siège déversaient les soldats sur les murs, les béliers enfonçaient la porte tandis que les commandant de Pilou menaient leurs hommes au combat. On dit que Pilou aurait pu être repoussé s’il n’y eut la trahison de la garde royale qui se retourna contre les défenseurs. Ce fut à ce moment que le combat tourna en défaveur des défenseurs. Ils fuyaient devant la marée d’adversaires et se réfugiaient dans le donjon où le chef des Blood of Chaos s’était retranché. Pour les garnisons de soldats qui tenaient encore, elles étaient réduites à l’état de guérilla. Ce fut à ce moment que l’on entendit le bruit de trompettes.
Les Blood of Chaos arrivaient, sur leurs destriers avec une armée de secourt de 600 000 hommes. Leur arrivé ranima le courage des défenseurs pour un temps seulement. Car à peine ils s’étaient engagés sur le chemin de la capitale que les 3 000 000 de soldats d’Oxsso Al se déversèrent sur eux avec une furie telle que toute l’armée de secourt fut exterminée. Ses chefs étant enchaînés.
Ce fut le coup de grâce pour les défenseurs qui tentèrent alors une sortie désespérée où tous tombèrent. Le seigneur des Blood of Chaos fut enchaîné et amené à mains et pieds liés devant Pilou DCCII, nouveau Roi de Zéphires. Ce dernier consentit à faire la paix avec les Blood of Chaos sous les conditions suivantes : ils ne devaient plus attaquer les seigneurs d’Oxsso Al, ils ne devaient pas tenter de reprendre leur capitale perdue, et enfin, ils devaient payer un lourd tribut en ressources. C‘est ainsi que se termina la prise de la dernière capitale, en même temps que la déchéance des plans de Xanaros.
Château de Xanaros, eux mois après la prise de la quatrième capitale.
- Je hais les seigneurs du Grand Empire !
-Seigneur Xanaros, vos plans ont échoués, que faisons-nous.
- Non pas tous. Car les seigneurs seront occupés à se faire la guerre. J’ai voyagé maintes fois dans le Grand Empire et ailleurs. Je vais provoquer un cataclysme d’une ampleur qui dépassera mon maudit frère et ses stupides chevaliers.
- Comment comptez-vous vous y prendre ?
- Je vais soulever les barbares du Grand Nord, je vais réveiller les envies de conquête du Sultan au Sud, je vais ranimer la flamme des Seigneurs du Culte de l’Est ainsi que la furie des Horreurs. Je vais permettre le retour du Nécromancien, je vais re-provoquer la guerre à Berimond, je vais réanimer la flamme des nomades, je vais permettre aux pirates de la Côte Tranchante de trahir leur Reine, et je vais finir par réveiller une race antique vivant dans les profondeurs de la Terre. Ainsi les seigneurs seront tellement occupés à faire la guerre qu’ils ne verront pas arriver le malheur sur eux. Car à ce moment, les seigneurs étrangers débarqueront sur les rives du Grand Empire, et ils se lanceront à l’assaut de ces terres. Et quand les fermiers et les populations auront marre de supporter la guerre jour et nuit. Je donnerai le coup de grâce à l’autorité de l’Empereur : je vais provoquer la guerre perpétuelle entre tous les seigneurs et rien ne les arrêtera car je ferai en sorte que les capitales marchandes soient elles-aussi prise par les grandes alliances, ainsi que des tours qui permettent des meilleures attaques sur les capitales et capitales marchandes. Le Grand Empire aura sombré dans le Chaos et plus rien ne l’en relèvera. AH ! Ah ! Ah ! Ah !
- C’est grandiose.
- Oui et je ferai également en sorte que les Fieffés Coquins pillent encore plus les terres du Grand Empire. Ainsi j’aurai ajouté la touche finale à mon œuvre.
texte : Haut-Elfe
Souvenez-vous....
Il y a longtemps à présent, oxsso al et les ménestrels c'était déjà fait la guerre. Pour les ménestrels, c'était un combat pour la justice, pour soutenir tout les petits seigneurs ayant souffert de leurs manque de pouvoir face à l'alliance N°1 de l'empire tandis que pour oxsso, c'était un challenge de plus à relever.
En février 2012 déjà, une guerre entre les deux grandes puissances avait été provoquée, mais elle ne dura pas longtemps et revint plus tard à 2 reprises. Chaque fois, une coalition plus grande se formait pour tenter de vaincre l'invincible oxsso al.
En avril 2012, c'était 9 alliances qui se liguèrent contre eux. Mais petit à petit, ils se retirèrent tous ou furent vaincu et seul ménestrel resta. Cette longue guerre dura 5 mois et c'est de celle là que nous allons parler, en cette fin de septembre 2012....mais pas tout de suite !
Revenons tout d'abord un peu en arrière, avant la frénésie des capitales, afin de voir un peu comment la plus longue guerre de toute l'histoire de l'empire fut menée
Août 2012, La citadelle du clan ménestrels….
Tandis que les seigneurs ménestrels discutaient activement de la stratégie à entreprendre tenter de reprendre l’avantage dans la grande et longue en guerre les opposant à la puissante oxsso al car celle-ci gagnait chaque jours du terrain. L’empereur du clan, labbeu était assis devant son bureau dans une pièce à l’écart de la grande salle. Il rédigeait son journal, un compte rendu minutieux des évènements qu’il traversait. Il était en train de relire et de corriger les grand évènements que connurent les ménestrels depuis le début de cette guerre.
Journal des ménestrels, 13 avril 2012 :
Ça y est ! Cette fois, nous allons enfin mettre fin à la tyrannie. Les ménestrels ont par deux fois tenté de vaincre oxsso al en réunissant des alliés eux aussi désireux de vaincre ce puissant adversaire. Mais grâce à l’aide de certains de ses alliés et à sa puissance, oxsso était toujours parvenu à tenir. Mais cette fois, 9 alliances sont de notre côté !
Nous avons déclaré la guerre à oxsso à la base car nous recevions trop de plainte de la part des petites alliances. Comme envers la muerte par le passé, les ménestrels se doivent d tout faire pour rétablir la paix.
Journal des ménestrels, 26 avril 2012 :
La coalition n’a pas duré très longtemps, il ne reste plus que nous et les seigneurs de wizarland. Oxsso al et ses alliés se sont d’abord attaqué à la coalition. Certains sont tombés dès les premiers jours ! Nous recevons les premières attaques aujourd’hui, la guerre va enfin véritablement commencer et cette fois-ci, se sera nous qui vaincrons !
Journal des ménestrels, 20 mai 2012 :
Moi, labbeu, je suis chef de la guerre de la république depuis longtemps. Cette organisation libre et neutre à su faire respecter la justice sur l’empire depuis sa création et les ménestrels sont heureux d’en avoir fait partie
Cependant, les choses commencent à devenir plus difficiles. Les chefs de la république ne sont pas d’accord sur l’avenir de l’organisation. Certains veulent s’en servir pour leurs propres intérêts et dominer l’empire. Moi, j’ai toujours été favorable à une ouverture de la république à des alliances membres plus modestes, mais tous ne veulent pas et les divisions entre pro et anti oxsso risquent un jour de tout faire exploser. En tout cas je le crains.
C’est pourquoi j’ai eu l’idée de fonder un grand clan ouvert à tous et où l’entraide est le maitre mot ! la république finira pas tomber sous le coup de ses conflits internes, le clan ménéstrels sera son digne successeur
Journal des ménestrels, 23 juin 2012 :
La guerre entre nous et oxsso al se poursuit. Aucun des deux camps n’a pris l’avantage et les attaques pleuvent de chaque côté. Heureusement, le clan ménestrels est épargné et se développe toujours d’avantage. Nous avons plus de 60 alliances à nos côtés !
Journal des ménestrels, 8 août 2012:
4 mois que nous sommes en guerre….
La guerre contre la muerte n’avait duré que 3 mois. Notre adversaire est assurément bien plus puissant et protéger le clan devient de plus en plus difficile.
Journal des ménestrels, 17 août 2012 :
Nous avons de plus en plus de difficulté mais la guerre se poursuit et….
- Chef ! chef !!!
- Qu’y a-t-il ?
Un des généraux ménestrels était arrivé en catastrophe dans le bureau de son roi, interrompant ainsi l’écriture du journal.
- Chef, un espion ! un agent ennemis viens de s’infiltrer dans la citadelle, il a réussit à voler des documents du clan !
- COMMENT ??!!!!
Labbeu se précipita dans la grande salle et constata par lui-même l’agitation générale. il y avait là les représentant ou les roi d’un très grand nombre d’alliances. Des seigneurs du clan, venu de l’empire tout entier :
- Oxsso al à la liste des alliances du clan !
- Cette guerre va nous tomber dessus
- Moi j’ai la force de lutter, mais il a beaucoup de petits regroupements de seigneurs ici
- Je suis d’accord !
- Quelle sécurité ! comment un agent ennemi a pu venir ici ?!!
Devant le brouhahaha général, labbeu ne su quoi répondre de suite. Il recula, laissant la foule des rois se disputer entre eux sur l’avenir du clan dans cette guerre et s’assit sur son trône.
- Cela va bientôt faire 1 ans que les ménestrels existent… dans un mois cela fera 1 ans que maxou, julien450 et moi avons fondé ce grand regroupement, pensa labbeu. Aujourd’hui je suis le dernier…maxou et julien nous ont quitté. Je suis le dernier encore là pour perpétrer la volonté de justice des ménestrels…
Puis, interrompant sa réflexion, il se leva d’un bon et déclara :
- Mes amis ! écoutez-moi !! depuis 4 mois les ménestrels sont en guerre contre la terrible oxsso al. Nous avons toujours agit pour la paix et la justice, nous avons toujours combattu contre les alliances s’acharnant sur les faibles. Nous avons affronté et vaincu la muerte ! aujourd’hui, nous en guerre contre oxsso al. Cela va faire 4 mois et il est vrai que nous nous essoufflons. Depuis quelques temps, notre ennemis gagne chaque jour du terrain et nous risquons de ne plus pouvoir votre protéger d’eux comme nous l’avons fait jusqu’à maintenant…
L’assistance s’agita, mais, imposant le silence, labbeu poursuivi
-
MAIS ! nous pouvons réussir ! ce combat, nous l’avons mené pour que les petites alliances vivent en paix ! alors il est temps que toutes ces alliances ce lèvent, avec nous pour la justice ! si vous voulez un futur meilleurs, alors levez vous et prenez le !!! j’invite le clan tout entier à entrer en guerre contre oxsso al. Depuis sa création, le clan a fait reculer toutes les plus grandes alliances, aucune n’a osé affronter notre union car tous savent que l’union fait la force ! et bien, prouvez leur à tous que cette réputation ne fut pas un immense coup de bluff ! en réponse à l’agression de cet espion, que le clan déclare la guerre à oxsso al !!!!!
Presque d’une seule voie, l’assemblé des rois répondit à l’empereur en poussant une immense clameur. C’était décidé, l’empire tout entier allait se souvenir de la plus grande de toutes ses guerres
Le 17 août 2012 donc, le clan tout entier, composé d’environ 80 alliances entrèrent en guerre contre l’alliance N°1 de l’empire : oxsso al. La guerre fut féroce et terrible mais le clan, malgré sa puissance, du faire face à sa faiblesse. En effet, oxsso décida de concentrer toute sa puissance sur les membres les plus faibles du clan un par un. Les forçant à se retirer de la guerre pour rester en vie.
Petit à petit, oxsso résistant aux multiples assauts parvint à réduire la puissance et le nombre de ses adversaires et en septembre 2012, après 5 mois de guerre, le combat final eu lieu.
23 septembre 2012… la plaine des ménestrels
- Seigneurs labbeu, seigneur labbeu !! c’est terrible !
La nouvelle l’était en effet, grâce à la capture d’une capitale, oxsso al était devenu encore plus puissante qu’avant et ses légions de gardes royaux avaient pris d’assaut les 3 places fortes dirigées directement par labbeu dans le but de les capturer et les annexer.
- Ils utilisent la même stratégie que nous jadis pour faire plier la muerte, dit labbeu. Voyant que la guerre n’en finit pas, ils ont décidé d’accélérer les choses pour en finir au plus vite. Ils veulent prendre en otage mes avants postes.
- Si ils le font, nous seront obligé de poser notre reddition…
- Oui, donc il va falloir jouer serrer ! envoyez immédiatement ce message aux alliances du clan ! il faut impérativement concentrer toutes nos offensives pour détruire ces captures. Moi, je pars sur le champ à la citadelle de la république pour convaincre l’organisation de nous aider.
Aussitôt dit, le clan tout entier se mobilisa. Mais devant les défenseurs de la garde royale, la tâche s’annonçait ardue. De cette bataille allait dépendre le sort de cette guerre
Cette fois, on y est ! Les rôles ont été répartit, les différentes offensives distribué sur les 3 avants postes. Allons-y, que la bataille finale commence !
Les armées du clan ménestrels et de la république s’unirent pour faire tomber les envahisseurs royaux présents dans les avants postes. La bataille fut rude, les soldats attaquèrent pas vagues et tentèrent de prendre d’assaut le mur, mais c’était sans compter sur la force des royaux. Les attaquant n’avaient pour eux que des soldats vétéran. Certes, ils étaient fort et avait avec eux toute l’expérience du combat. Mais cela allait t’il suffire ?
- Allez-y ! prenez-les à revers !
- Manœuvrez ! manœuvrez !!
La première vague s’écrasa sur les murs et ce fut un massacre. Les archers royaux firent tomber une pluie de flèches du haut des remparts et grâce aux meurtrières, leurs puissances défensive fut trop puissante. Cependant, le second assaut parvint à pénétrer les murs de l’enceinte en misant sur des attaquants exclusivement de mêlée, plus résistant aux flèches.
La porte fut enfoncée et la cour du château envahit par les troupes des ménestrels. La lutte entre la garde royale d’oxsso al et eux commença. Toujours posté sur les murs, les archers pilonnais la cour de leurs flèches et nombreux furent les soldats qui tombèrent d cette manière. Les défenseurs étaient trop nombreux et malgré leurs courages, les attaquants furent vaincus sans réussir à tuer trop d’adversaires.
- Si nous continuons, nous y arriverons ! nous allons perdre beaucoup d’homme mais peu à peu, leurs défenses vont s’affaiblir
- N’oubliez pas qu’il y a 3 lieux à reprendre, si nous divisons trop nos forces, nous allons perdre
- Oui…je sais mais nous n’avons pas le choix. Il faut réussir !
On envoya de nouveaux assauts mêlée, mais oxsso al avait entre temps changé ses défenses et les vagues furent repoussés. Les ménestrels n’avaient pas prévu que malgré leurs statuts d’occupant, les soldats d’oxsso al soient capables de modifier les engins défensifs du château. Beaucoup d’attaquant furent ainsi perdu et la bataille tourna à l’avantage d’oxsso al. Le combat dura encore toute la journée mais à la fin, malgré les grandes pertes de chaque côté, ce fut oxsso al qui l’emporta.
Journal des ménestrels, 23 septembre 2012 :
J’ai perdu mes 3 avants postes aujourd’hui ! c’est terrible, oxsso al à un moyen de pression sur moi et présent et exige notre reddition. Le clan et la république ont tout deux été incapable de briser 3 captures. Beaucoup disent que notre clan est faible à présent, qu’il ne sert à rien. Un certains nombre sont démoralisé chez nous. Il faut que nous tenions le coup !
Journal des ménestrels, 27 septembre 2012 :
J’ai voulu tenir le coup et continuer mais les ménestrels ne vont pas être capables de suivre. Je n’ai pas le choix, je vais accepter la paix. Cette guerre va se terminer à présent. Nous n’avons pas réussit à vaincre oxsso al, mais au moins, pendant notre guerre, les petites alliances ont été épargnés. Notre action aura eu un certain succès tout de même d’une certaine manière.
Journal des ménestrels, 15 octobre 2012 :
C’est la fin de la république ! Depuis la création du clan ménestrel, elle n’a cessé de sombrer dans la décadence. J’avais raison, elle a fini par se diviser et peu à peu ses acteurs historiques l’ont quitté. J’ai accueilli dans le clan ménestrels la majorité des alliances restante de la république. Nous devons poursuivre sa vocation première qui a été perdu sous les coups des disputes et corruptions interne.
Journal des ménestrels, 26 octobre 2012 :
La capitale d’angørs nøcturnus ! Elle est partie chez la muerte !! Il semble que des anciens seigneurs de fuego soient partis avec la capitale suite à une dispute interne. Ces capitales sont dangereuses, les grands seigneurs autrefois alliés vont se disputer ces objets de pouvoir et je crains qu’elles ne provoquent la fin de l’ère telle que nous la connaissons. Les ménestrels ne pourrons pas défendre tous les faibles si cela doit ce produire. Il faut que nous ayons nous aussi une capitale pour tenir le niveau, sinon, nous seront surpassé et les grands alliances de l’empire possédant une capitale deviendrons trop puissantes pour nous
Fin septembre 2012 donc, ce fut la fin de la plus longue guerre de l’histoire du grand empire. Et pourtant, déjà les seigneurs s’activaient car la suite arrive à grand pas et promettait d’être bien plus intense encore.
texte : Emissamdeus
« Hommes de cœur ! Braves de toutes les villes ! Fils de l'Empire ! Je m'adresse à tous les hommes de volonté, à leurs esprits de fer, à leurs âmes de feu ! Hier, Léopold de Gerbrandt est entré avec ses hommes sur le territoire de la maison d'Ursidæ. Une guerre pour la couronne secoue Bérimond ! Par décret impérial, sont autorisés à y prendre part les citoyens âgés de plus de dix-huit ans. Ceux-ci pourront s'engager dans le camp de leur choix. Haut les cœurs ! Tous, du manant le plus misérable au seigneur le plus grand, vous êtes invités à écrire l'Histoire ! En serez-vous ? »
Du haut de la grande place du village, le héraut impérial ne cessait d'invectiver la population depuis son arrivée de la veille. Nous allions donc enfin gouter à nouveau à cette saveur d'aventure et de légende déjà soupçonnée à la Noël avant d'être raffermie par les Croisades du Printemps. Mais cette fois-ci nous étions libres ! Libres de choisir le camp pour lequel nous nous battrions, libres de décider de la faction pour laquelle notre sang serait versée, libre de choisir le souverain pour lequel nous donnerions notre vie !
L'esprit déjà grisé par ces perspectives de grandeur et de gloire, je déambulais dans la cité qui m'avait vu grandir, entre les somptueux palais qu'elle abritait et les hautes tours de défense qui n'avaient pas servi depuis des siècles. Cette plate richesse n'était pas pour moi.
Déjà, j'arrivais au petit port marchand. Je jettais un œil méprisant sur les bourgeois qui surveillaient avec empressement l'arrivée de leurs marchandises. C'était l'aventure qu'il me fallait ! Je n'avais pas les dix-huit ans requis... Qu'importait ? Je voulais me battre, me tailler un nom au tranchant de l'épée, et la guerre de Bérimond en était sans doute la dernière occasion, au vu de l'époque prospère qui s'annonçait. Quelle faction rejoindrai-je ? Gerbrandt pardi ! J'aimais la fougue de Léopold, j'admirais la hargne de ses légendaires Guerriers Lions, j'étais fasciné enfin par le dynamisme de sa maison.
Tout était une affaire de chefs. La plupart des combattants ignorait jusqu'aux origines de la rivalité entre les deux maisons. Nous ne connaissions guère qu'une chose d'elles : le tempérament des prétendants à la couronne. Ou plutôt, même celle là, nous ne la connaissions pas ; nous en savions ce qu'en colportaient les troubadours, informations relayées et ô combien erronées dans les différentes tavernes par des amis déjà fortement avinés entre deux gorgées. On peut donc dire que nous ne savions rien.
Et pourtant, c'est à partir de ces maigres informations erronées que nous faisions notre choix. Comme beaucoup, je me souciais en fait peu du sort de Bérimond : je cherchais simplement une occasion de m'illustrer, de devenir un Kistar, un Elestar, un Lionel, n'importe lequel enfin de ces chevaliers qui s'étaient couverts de gloire depuis le début de l'Empire.
On comprend donc que le choix du clan n'était que secondaire. Cependant, le valeureux chef des Lions évoqué plus haut m'était autrement plus sympathique que Grimbert d'Ursidæ. On disait ce dernier froid et calculateur, à l'image de l'Ours qui était son emblème. Il ne s'était d'ailleurs guère fait prier pour laisser l'initiative aux Lions.
C'est en repassant tous ces éléments dans mon esprit que je longeais le littoral au pas de course. Je m'étais enfin décidé à prendre la première embarcation en direction de la guerre. Justement, j'en trouvais un sur le point de larguer les amarres. J'accélérai encore. Je ne pouvais pas attendre une semaine, un jour, une minute de plus. Il était intolérable d'imaginer que j'arriverais trop tard et que l'Histoire s'écrirait sans moi ! Mais le navire partait déjà. Et au vu de son allure fière, de la Croix qu'arborait orgueilleusement sa voile, de sa figure de proue intrépide et résoluement pointée vers l'avant, il était évident qu'il s'agissait d'un de ces cargos qui transportaient par centaines les candidats à l'aventure. J'arriverais trop tard. Un rien après le départ du bâteau, mais trop tard. J'étais en train de laisser passer ma chance ! Je laissais toutes mes forces dans cette course qui allait décider de ma vie, les larmes aux yeux, le cœur rempli de la rage des vaincus.
Comme nos destinées sont parfois soumises à peu de choses ! On dit que le battement de l'aile du papillon est capable de provoquer une bourrasque à l'autre bout du continent. Ce jour là, le papillon qui allait bouleverser ma vie fût ce marin à la boucle d'oreille et à l'air bonhomme qui, de la poupe du navire qui se mettait doucement en marche, me fît signe de sauter avec un clin d'œil amical. Le navire n'était après tout qu'à quelques pieds du littoral. Je pouvais tenter.
Ce fût mon premier exploit de la guerre. Plus rapide que jamais dans ma course d'élan, je m'élançais vers l'embarcation qui s'éloignait lentement. Quelques secondes de suspension dans les airs, pendant lesquelles le temps semblait s'être arrêté, puis une douleur extrêmement vive lorsque je sentis que mes doigts avaient attrapé quelque chose et qu'ils devaient par conséquence supporter le poids de mon corps entier. Je me fracassais par la suite contre la coque avec une violence inouïe, mais par extraordinaire, je ne lâchais pas et mes phalanges martyrisées tenaient bon. Quelques longues secondes plus tard, des bras vigoureux me ramenaient à la surface du bâteau. J'étais en route pour Bérimond.
La traversée dura quatre jours et quatre nuits. Une grande ardeur se dégageait de tous les hommes à bord. Tous étaient déterminés et prêts à en découdre. Des débats enflammés sans fin autant que ridicules (comme je l'ai dit, nous ne savions pas grand chose des forces en présences) se tenaient entre partisans fiévreux de l'Ours et défenseurs acharnés du Lion. Il arriva même, un jour aviné ou ces joutes verbales s'étaient prolongé particulièrement tard, que deux de leurs protagonistes en viennent aux mains. Celui qui soutenait Gerbrandt s'en tira avec la mâchoire cassée, un tibia en morceau, et fût de ce fait déclaré inapte au combat pour plus d'un mois. Dès lors, l'ambiance devint électrique. Les militants d'Ursidæ élurent domicile dans la partie arrière du bâteau, en refusant l'accès à tous les sympathisants du Lion. Un observateur extérieur aurait presque ri de cette scène qui nous apparaissait hautement tragique : la plupart d'entre nous étaient encore incapables, sur une carte de l'Empire, de placer Bérimond !
Au matin du cinquième jour, le guetteur jeta un cri qui aussitôt se propagea d'un bout à l'autre du bateau. « BERIMOND ! » S'était-il exclamé d'une voix tonitruante. Et aussitôt, tous, sans distinction de camps - les Ours ayant sans concertation aucune abandonné leur résolution inflechissable de la veille au vu de la gravité de la situation - nous nous étions précipité à la proue du navire, et dans un rassemblement sublime, ceux qui, frères hier, allaient s'entretuer demain, avaient contemplé la terre promise qui bientôt rougirait de leur sang, oubliant momentanément leurs rivalités d'aujourd'hui pour le court temps d'une éternité de minutes.
Aussitôt à terre, nous aperçûmes une somptueuse tente dressée à quelques pas du rivage. Devant elle, un héraut impérial se tenait. Il indiquait les moyens de rejoindre l'une et l'autre faction, et consignait les noms de ceux qui s'engageaient pour l'une et l'autre.
Il était curieux, à vrai dire, d'observer à la fois cette implication et ce désintérêt de Bérimond pour l'Empereur : les proclamations solennelles rappelaient celles des Croisades, et pourtant le souverain n'avait pas engagé son armée dans la bataille, et n'avait même désigné aucun favori ! À mon avis, il s'agissait d'un stratagème pour se débarasser de ceux qui avaient commis tant de dégats dans les guerres précédentes, permettant de les envoyer casser plus loin le temps que l'Empire reprenne son souffle. Ceux qui se rendaient à Bérimond étaient ceux q ui, comme moi, n'avaient rien à perdre, et c'était donc un moyen comme un autre de pacifier l'Empire.
Deux jours de marche plus tard, j'atteignais le sublime Camp du Lion : des tentes rouges à perte de vue, organisées autour de l'immense tente royale, laquelle était à l'origine des deux axes du camp. Une palissade imposante, ponctuée par une quinzaine de tours, assurait la protection de ce camp qui dégageait une fantastique impression de puissance et de sérénité.
Dès mon arrivée, je fus pris en charge par des soldats Lions qui me firent visiter cet immense camp, ses tentes et terrains d'entrainement. J'étais fasciné par la force et la foi qui semblaient habiter tous ces hommes qui combattaient les uns pour leur maison de toujours, les autres pour celle qu'ils avaient choisie.
L'après-midi même, je me dressais orgueilleusement en maître de l'univers face à la Tour du Nord. Ma première tour. Je n'étais qu'un anonyme au milieu de l'imposante armée, répartie face aux trois sections des remparts adverses. Derrière celle du centre, la garde du Lion, constituée des unités d'élites de Léopold, se tenait prête à la bataille, en rangs serrés autour de la monture de son souverain.
La lutte était extrêmement ardue pour le contrôle de cette Tour de défense d'Ursidæ. Celui qui avait abattu toutes les Tours adverses pouvait s'en prendre à la capitale, et prendre ainsi une option décisive sur la victoire. On comprend dès lors la lutte acharnée des adversaire qui avaient repoussé tous les assauts depuis plusieurs jours, ainsi que le désir de Léopold d'en finir le plus vite possible. Il avait promis un comté à celui qui hisserait l'étandard de Gerbrandt au sommet d'une tour d'Ursidæ !
La bataille ne devait pas durer longtemps. Déjà, nos forces fraîches perçaient de toute part la défense adverse, épuisée par plusieurs jours de lutte. Le cliquetis des armes se mêlait indistinctement aux hurlements des hommes. Moi même, je hurlais : j'aimais cette odeur de sang ! Je remuais mon épée, tentais de dégager mes épaules, de m'enfoncer enfin plus avant dans la masse adipeuse et sans volonté des guerriers Ours : j'étais enfin libre, et la seule contrepartie à cette liberté était de mériter d'être un des Lions !
Je hurlais une seconde fois, mais cette fois avec la vigueur de la victoire : l'armée adverse n'était plus qu'un amas de cadavre. Je me précipitais vers la Tour : Il semblait que j'étais le premier à l'atteindre ! J'escaladais quatre à quatre les marches des escaliers en colimaçon, et enfin en atteignais le sommet : un frêle combattant d'Ursidæ se tenait là, désarmé. Il implorait ma grâce. Je me souvins alors des conseils donnés par des Lions dès mon arrivée : « si un des Ours te demande de l'épargner, n'hésite pas. Ces traîtres auront tôt fait de se retourner contre toi. La seule manière pour eux d'expier leurs crimes est la mort ! ». Je lui tranchais donc la tête sans réfléchir. C'était pourtant mon premier crime de cette guerre, mais je n'avais pas le temps d'y penser, pressé que j'étais d'accéder à la gloire à laquelle j'aspirais. Et, sans me soucier de cette dévalant en roulant les escaliers, sous les acclamations de toute l'armée, j'embrassais mon étendard frappé des armes de Gerbrandt, sans me rendre compte que le rouge du sang de l'innocent avait giclé sur le drap pourpre que j'avais aux mains, et hissais le drapeau au lion d'or par dessus la Tour du Nord !
Je fus accueilli par Léopold en personne. Mon destin se réalisait. J'étais tellement dans une telle adoration pour ce souverain que je ne saisis pas une seule de ses paroles, de toute l'heure où je fus reçu. Tout ce que je sais c'est qu'en sortant, ébahi et tout étourdi, j'avais été élevé au grade de général, en plus du comté promis à prélever sur le territoire de l'Ours après la victoire, qui ne faisait aucun doute.
La semaine suivante, mon corps d'armée et moi nous attaquâmes sans relâche à l'adversaire, avec une telle ardeur que quatre de leurs tours tombèrent entre nos mains. Peut-être me considèrerez-vous comme un héros pour ce fait d'arme. Mais je vous assure qu'il n'y a rien de glorieux à celà : les forces adverses étaient épuisées, sans volonté et en sous-nombre. Il est curieux de constater que, alors que nous recevions des renforts constants, les forces adverses étaient toujours aussi apathiques. Mais ce n'était pas mon affaire.
Si je ne me vante pas de cette période, c'est également car je dois confesser que j'ai commis d'autres exactions à l'image de celle que j'ai évoquée plus haut. Mais ce n'est pas le sujet, et je ne veux pas m'attarder là dessus. Par honte, sans doute, mais par crainte aussi : ces souvenirs sont encore particulièrement sensibles et hantent chacunes de mes nuits.
Toujours est-il que cela souriait. Tout était bon pour tenter d'obtenir un semblant d'avancement. J'étais obsédé par l'illusion de pouvoir, et me souciais peu des dégats collatéraux. Je devins rapidement le principal lieutenant de Léopold, ce qui, il faut bien le dire, était mal vu des fidèles de toujours. L'armée s'enfonçait toujours plus dans le territoire adverse. Cela causerait sa perte.
Un jour, un rire démoniaque parvint à nos oreilles de toutes parts. Nous étions tombés dans le traquenard tendu par Ursidæ ! C'était enfin son armée au complet, dissimulée depuis si longtemps, qui se dressait là.
La journée fut terrible. Nous ne parvînmes à nous dégager du piège qu'avec de très lourdes pertes. La quasi-totalité de l'avant-garde avait été perdue.
Les jours suivants furent rouges du sang des Lions. Tout semblait tourner contre nous, le sort s'acharnait sur notre cause. Aux défaites succédaient les désertions, aux désertions les mutineries. Le moral était au plus bas. Je subissais, à titre personnel, de très lourdes critiques. Tout était matière à délier la langue perfide des jalousies exaspérées. On me reprochait presque de n'avoir pas laissé ma vie au milieu des terres de l'ours !
Les Tours tombaient, les unes après les autres. Enfin arriva notre dernière carte : l'ennemi se dressait devant notre imposante capitale. La bataille pour notre survie allait commencer.
Léopold galvanisa les troupes. J'étais plus motivé que jamais : enfin il semblait que la chance allait tourner à nouveau, que nous allions détruire les illusions profanes de l'Ours, asseoir définitivement la domination du Lion sur la terre de Bérimond.
De la peur ? De la lucidité ? Toujours est-il que j'avais perdu ma belle assurance le soir même. Un émissaire de l'Ours, attendant la nuit tombante, vint tenter de m'acheter. Croyez-le où pas, mais c'est alors que je fis mon geste le plus stupide et le plus infondé : j'acceptais. Je quittai le camp le soir même, dans la plus grande discrétion. J'assistais au massacre du lendemain : tous les lieutenants avaient été, comme moi, achetés dans la nuit. Des hommes sans chef avaient fait face à une armée disciplinée. Le carnage fût plus sanglant que jamais.
On dit que Léopold a survécu et essaye de lever des troupes, quelques part dans le royaume...
Je fus écrasé de titres et d'honneurs par Grimbert. Mais quel intérêt maintenant ? Ce bras a trahi. Je passerai la fin de ma vie à essayer de m'expliquer pourquoi, mais je ne le comprendrais jamais. Je me suis crevé les yeux devant le spectacle des Ours donnant la mort aux Lions que j'avais abandonné. Je n'aurais pas survécu si j'avais dû assister au couronnement de Grimbert.
Ainsi finissent les ambitieux.
Texte : Juni2008
Le X octobre avait eu lieu la grande bataille de Berimond… celle-ci ne devais être que la première d’une longue liste, mais ça, les seigneurs de l’empire ne le savaient pas encore.
Le grand interlude était donc terminé ! L’empire se devait de retourner à ses occupations, et quelles occupations…
Avec le grand édit de l’empereur autorisant l’administration des capitales par les seigneurs impériaux, les relations entres alliances s’était embrasée d’une tension nouvelle. Septembre, octobre, novembre….. Jamais la tension ne fut si forte que durant ces temps là. La plus grande guerre de l’histoire du grand empire, celle du clan ménestrel contre la 1ère puissance oxsso al s’était terminé dans l’espoir que ce genre de grand conflit n’arriverait plus. A présent, tous savaient qu’il n’en était rien.
A n’en pas douter, l’histoire se dirige vers un tournant décisif, et celui-ci va se faire dans le plus grand tumulte !
15 octobre 2012, Territoire romain, palais de l’empereur…
- JAJAJAJAJAJAJA, hurla l’empereur
- Qu’y a-t-il ???
- l’empereur viens de recevoir de mauvaises nouvelles, néolys viens encore de subir des attaques de notre allié la muerte
- JAAAAAJAAAAJAJAJA
- Encore ?!! j’ai entendu dire que les légions romaines aussi en reçoivent, la muerte a-t-elle soif de guerre au point de risquer d’affronter notre empire
- JaJa…
L’empire romain était le nom de l’une des grandes factions de seigneurs qui dominait à l’époque le grand empire. De nombreuses alliances étaient regroupées sous la direction de son chef : ricardo233. Lui et coppaplacata, chef des légions de Rome avaient formé une alliance entre leurs deux factions, donnant ainsi naissance au puissant clan romain, dirigé par l’empereur ricardo233. C’est d’ailleurs dans la salle du trône de ce dernier qu’avais lieu conversation animée entre l’empereur et ses généraux…
- Nous ne sommes par les seuls a subir cela, exposa l’un des généraux présent, la muerte s’en prend au clan de tout leurs alliés ces derniers temps. le clan des spartiates aussi à des problèmes similaires avec eux. et je doute que se soient les seuls.
- on dit que même le clan ménestrel ne leurs fait pas peur, dit un autre, la muerte est assurément très puissante mais ne prennent t’ils pas trop de risques ? pourquoi attaquent-ils leurs alliés ?
- Ils refusent de reconnaitre les clans, pour eux, seule l’alliance dirigeante est concernée par les traités.
- c’est absurde ! s’énerva un autre, nous respectons les deux muerte, nous ne pouvons pas les laisser s’acharner sur nos vassaux sans rien faire, notre autorité en serait discrédité. Les spartiates aussi discutent entre eux de faire la guerre, j’ai eu des échos !
Tandis que l’assistance débattait activement de la marche à suivre, l’empereur, fatigué, se mit à penser à la situation. Celle-ci était très complexe et dangereuse. L’empire romain n’avais pas réussit à obtenir une capitale et 5 très grandes puissances dominaient l’empire : la muerte, oxsso al, le cercle, les destriers et angørs nøcturnus. Leurs relations étaient assez floues car même si elles étaient officiellement toutes alliées et placé sous l’autorité du traité des capitales, des tensions considérable et les déchiraient en coulisses.
La situation ne faisait que s’empirer de jours en jour d’ailleurs, sans compter qu’au delà de ces grandes puissances, l’empire comptait également de nombreux groupements très puissant comme le clan ménestrel, légions noire et ses alliés, proche d’oxsso al et, bien entendu, l’empire romain. Si une guerre éclatait, nul doute que tous ces acteurs en seraient affectés. Le jour de la grande scission était proche, l’empereur le savait… ce problème avec la muerte tombait vraiment mal. Mieux valait éviter le conflit pour le moment.
- JAJAJAJAJAJAJAJA
A ce cri de l’empereur, l’assistance s’arrêta net. Il faut dire que ricardo233 était devenu célèbre avec son « JAJAJA », considéré comme mythique par ses pairs. Lorsque le silence fut fait et l’attention de tous concentré sur lui, l’empereur romain pris la parole
- Il n’est pas question de dégrader nos relations avec la muerte pour le moment. Je vais faire mon possible pour que néolys soit reconnue par eux. en attendant, si les spartiates veulent la guerre de leurs côté, c’est leurs choix. Mais l’empire romain est un allié de longue date de la muerte et il n’est pas question de nous compromettre alors que la situation sur le grand empire n’a jamais été aussi instable et proche de l’explosion.
- Mais…
- JAJAJAJA j’ai dit ! envoyez immédiatement un message de ma part au chef des légios. Qu’il demande aux légioVI vitrix du clan de la légion romaine d’être patients. Je vais tenter de négocier.
Le mois d’octobre passa et comme les généraux romains l’avaient dit, les spartiates, alliés de la muerte rompirent leurs traité pour faire la guerre. Le 17 octobre, les deux alliances négocièrent une guerre afin de faire disparaitre les tensions et celle-ci dura du 21 octobre au 3 novembre.
La muerte sortie victorieuse, mais trop facilement à son goût. A peine l’affaire fut achevée que déjà, elle se mit à la recherche d’un challenge dine de sa force.
En attendant, les tensions ne firent que se multiplier durant cette période. La plus grave affaire fut celle de la capitale d’angørs nøcturnus, le fameux zénico palace qui s’exila à la muerte, provoquant d’immenses tensions entre les deux super puissances. Mais bien entendu, ce fut loin d’être la seule et le ressentiment entre les grands ne fit que s’accroitre.
4 novembre 2012,
L’ambassadeur de l’empire romain : berger01 et le représentant de la muerte : mb34 se rencontre pour une discussion au sommet sur la crise en cour. Après s’être salué, les deux diplomates commencèrent sans tarder les négociations :
- Mb34, je n’irai pas par quatre chemins : Je viens vers toi pour solliciter la reconnaissance de Néolys, l’alliance sœur directement liée à l’empire romain. Ce sont de fiers guerriers qui sauront répondre présents à vos cotés comme l’Empire Romain et Les légions de Rome de Coppaplacatta le feront.
- Je comprends tout à fait ta demande berger01, mais la muerte ne voit pas d’un bon œil les clans. Si on multiplie nos traités, on ne pourra pas attaquer personne et tu sais comme moi que les chevaliers de la mort on besoin de combats. Nous nous limitons à deux alliances par clan maximum et le quota est déjà ateint chez vous
- Je comprends, c’est pour cela que je demande votre compréhension. Néolys compte beaucoup pour l’empereur ricardo233 et c’est pourquoi nous tentons d’harmoniser nos traités. Si cela n’est pas possible alors, le pacte entre nous ne le sera plus non plus. Cela n’empêchera pas le respect mutuel mais je ne te cache pas que je préfèrerai que vous acceptiez. Nous ne demandons pas le clan, juste une 3ème alliance alliée.
- Je suis désolé, mais de notre côté, c’est sans appel. Les autres généraux de la muerte ne veulent pas plus de traités, c’est pour ça qu’on est en train de casser nos relations inutiles ces derniers temps. si cela ne vous convient pas, je comprends tout à fait que vous désiriez mettre fin à notre traité. Les spartiates ont fait pareil il y a quelques temps.
Berger01 resta un temps pensif, l’air triste. Ricardo233 lui avait donné la consigne claire de trouver un arrangement rapidement avant que ça ne finisse mal car il avait de plus en plus de mal à contenir la colère de ses soldats.
- Cela me désole beaucoup croie moi car si vous les attaquez de nouveau, il nous faudra prendre position et quel que soit notre choix, ce sera à contrecœurs. Ne penses-tu pas qu’il soit au moins possible de stopper les attaques sur eux?
- Se serai pareil qu’un traité non ? ce qu’on veut, c’est justement attaquer le plus possible.
Les deux diplomates tentèrent de trouver un arrangement mais sans succès. Ils finirent donc par se séparer. Chacun rejoignit alors son escorte pour rentrer dans leurs forteresses respectives.
- Alors ? demanda l’un des sergents de la mort à son chef mp34
- L’empire romain va probablement mettre fin à ses relations avec nous. Tant mieux ! on va enfin avoir une guerre digne de nous
De son côté également, berger01 discutait des résultats avec ses pairs
- Ils ne veulent rien entendre, je leurs ai pourtant dit qu’ils vont perdre leurs meilleurs alliés mais même reconnaitre une seule alliance supplémentaire semble trop… je ne comprends pas ce qu’ils veulent, comment espèrent t’il créer une vrai dynamique entre leurs alliés dans ces condition ? Ricardo233 va être furieux.
5 novembre 2012, grande citadelle de la muerte
Les chevaliers de la mort étaient tous réuni dans la salle du trône. La citadelle du fondateur, looloo79 était resté le siège de la muerte même si celle-ci avait bien changée depuis cette lointaine époque puisque presque tous ses guerriers de jadis avaient pris leurs retraites, y compris son grand roi, looloo79, qui n’avais pas survécu à la grande guerre entre la muerte et les ménestrels fin 2011. Le trône du fondateur restait donc vide, les différents chefs de la muerte : mb34, zapan et falusse préférant rester debout.
- J’ai reçu ce matin un message de ricardo233, commença mb34, il n’avait pas l’air très content même si je n’ai pas compris tout ce qu’il a dit
- L’empire romain nous menace de guerre si on refuse de reconnaitre néolys maintenant ?
- Tant mieux ! ils ne nous servaient à rien
- Ça s’annonce tout de même être un défi bien plus imposant que celui des spartiates…
- Ça fera un défi ! je ne sais pas vous mais moi je crois que je vais redoubler mes efforts contre néolys pour accélérer la venu de la guerre mouhahahahah !!! qui est avec moi ?!
Plusieurs seigneurs dans la salle acclamèrent cette alternative.
Durant le mois de novembre, la situation ne fit que se dégrader. Le 26 novembre, l’empire romain compris que la guerre serait inévitable et rassembla ses troupes pour la guerre. Ainsi, la guilde du dernier chevalier, la légion romaine et tout l’empire romain se rassemblèrent autour de ricardo233 pour préparer l’offensive.
De même du côté de la muerte, sentant la puissance adverse s’unifier, elle rassembla ses alliés pour faire front.
Le 1er décembres, l’empire inaugura les hostilités. Une guerre entre 2 puissants clans allait débuter.
Quelques parts, sur les plaines du grand empire….
Chacun des deux camps se tenaient face à face. D’un côté, l’empereur romain ricardo233 et le roi de la légion romaine coppaplaccata avec derrière eux, leurs immense armée. Tout le clan était là : legio X gemina, l'empire romain, néolys, darksiders, legioIIaugusta, legioIIIgallica, legioIVferrata, legio xxI rapax, legio valeria et legioIV vitrix. Chacune de ces alliances de seigneurs impériaux se tenaient en rang derrière leur chef. Et de l’autre côté, les seigneurs de la muerte et leurs armées. Ces derniers formaient la première ligne tandis que quelque uns de leurs alliés attendait derrière pour voir le déroulement des évènements.
L’empereur romain et le roi des chevaliers de la mort s’avancèrent afin de se lancer le traditionnel ultime sermon au camp d’en face avant le début de la bataille :
- Seigneurs de la muerte ! commença ricardo233, depuis longtemps vous avez été nos alliés et nos amis. Je regrette profondément que nous aillons dû en arriver là mais vous avez fait votre choix. L’immense armée de Rome est ici, réunie au grand complet. Vous n’avez aucune chance, nous vous détruirons malgré votre puissance !
A ses mots, ricardo233 leva son poing ganté en l’air et toute l’armée romaine poussa une immense clameur.
- Ainsi le grand empire romain a besoin de son clan pour lutter contre la grande muerte ?! AHAHA, nous sommes plus forts. On va vous balayer.
Et sans s’embarrasser d’un plus long discours, le roi de la muerte hurla à ses hommes de passer à l’action. Ne se le faisant pas demander deux fois, les seigneurs de la mort envoyèrent toutes leurs armées à l’assault des romains.
- Vous l’aurez voulu ! à l’attaaaaque hurla à son tord ricardo233, JAJAJAAAAAAA
Aussitôt, suivi les ordres de ricardo233, toute leq armées de l’empire romain firent bloc et se lancèrent sur la muerte afin de l’occuper. Les autres légions romaines se déplacèrent alors pour tenter de les encercler mais les allées d’en face ne restèrent pas sans réagir. Le cercle et les ordres noirs s’engouffrèrent à droite tandis que forza, heavengard et attila team prirent le flanc gauche. Le reste des troupes vin en renfort à la muerte contre l’empire romain.
La bataille fit rage et dura plusieurs jours. Le clan romain était considérable et la guerre commença à s’élargir à de nombreuses autres contrées sur le grand empire. Bien que focalisé principalement contre la muerte d’un côté et l’empire romain de l’autre, les protagonistes secondaires commencèrent à prendre de plus en plus de coup.
Au large de la bataille, certain généraux du cercle resté en retrait l’observais avec la plus grande attention. Allié de la muerte, le cercle était notamment parvenu grâce à ses espions à obtenir la date de la grande offensive romaine, permettant ainsi à la muerte se mobiliser ses troupes à temps.
- Cette bataille part dans tout les sens. c’est du jamais vu, même le clan ménestrel n’avais pas provoqué un tel n’importe quoi contre oxsso al.
- Je suis bien d’accord, si nous multiplions les intervenants, les romains seront vaincus. Mieux le faire rapidement avant que ça ne s’élargisse trop.
- Je suis d’accord, trouvons des alliés avant que ricardo233 ne le fasse à notre place.
- Oui…. Tiens regarde ! la muerte 2 vient de changer de cible pour s’attaquer à néolys
- Ah oui….Pas mal, ils se défendent bien pour une seconde division les muerte 2. C’est vraiment une famille à potentiel.
- Faudra surveiller ça, j’ai entendu dire que la muerte avait été horriblement offensée que les destriers, leurs alliés, refusent de les soutenir contre l’empire romain. Entre eux et angørs Nøcturnus, ça fait deux potentiels problèmes.
- Hum…m’est avis que le problème romain va devoir être réglé vite….très vite…. Qu’on se tienne prêt pour la suite.
- Hola héhé, regarde : les légions viennent de rendre à revers nos troupes, ils avaient des forces cachées dit donc ! même si l’empire romain m’a l’air de perdre du terrain contre les chevaliers de la mort.
- Bon ça suffit, je vais au combat. Tâche de trouver rapidement des renforts, qu’on les écrase sous le nombre en vitesse.
Les deux généraux du cercle se séparèrent donc. Tandis que l’un se dirigea vers le champ de bataille avec sa division, l’autre dépêcha en urgence des messagers vers de potentiels alliés : black knight, triple entente, amyclé et panshir lions afin d’en finir au plus vite.
7 décembre 2012
La guerre durait depuis maintenant 7 jours. Chacun des deux camps s’était bien battus mais avec son nombre grandissant d’alliés, la muerte pris facilement l’avantage. Il semblait à présent difficile pour l’empire de ricardo233 d’espérer remporter la victoire. Mais déjà, le grand empire se désintéressais de cela car de graves nouvelles commencèrent à faire s’agiter d’autres grandes puissances jusque là resté en sommeil.
- Seigneurs labbeu ! seigneurs labbeu !!!
Dans la grande citadelle du clan ménestrel, le calme qui régnait depuis la fin de la grande guerre contre oxsso al s’était brusquement volatilisé depuis quelques jours. En effet, des informations provenant directement de grand palais impérial de l’empereur Ladéares d’Or VII avait été intercepté : leurs objet ? ni plus ni moins que la préparation imminente de la libération d’une 5ème capitale pour les seigneurs de l’empire.
Les ménestrels, en raison de leurs guerre contre oxsso al n’était pas parvenu à obtenir le contrôle d’une des 4.
Cette nouvelle occasion n’était donc pas à manquer. Depuis plusieurs jours, les stratèges des ménestrels travaillaient avec labbeu à des pronostiques pour savoir quel serait l’emplacement de cette fameuse capitale. Et ce 7 décembre, l’un d’eux semble avoir abouti dans ses recherches.
- Seigneurs labbeu, nous pensons avoir trouvé.
- Donnez-moi les coordonnées en vitesse !
- Alors ?
- C’est avantageux, je dispose justement d’un avant poste dans les environs. Nous sommes à côté de notre objectif. Donnez l’ordre au clan de mobiliser toutes ses forces disponibles. Nous allons repartir en guerre pour défendre notre future capitale de l’assaut de tous les autres prétendants.
- Et…. Concernant la grande guerre entre l’empire romain et la muerte ? ne risquent t’il pas de nous gêner avec toute la mobilisation que cette histoire a provoqué aux 4 coins de l’empire ?
- Au contraire… espérons que chacun des 2 camps tiendra assez longtemps pour être trop occupé.
- On dit que notre ennemis oxsso al mobilise ses forces elle aussi, pensez vous que c’est pour les mêmes raisons que nous ?
- Oxsso al aussi ?? hum… si tu dis vrai alors il est certain que c’est pour les mêmes raisons que nous. La 1ère puissance de l’empire à beaucoup de relations avec la cour impériale. Ils sont probablement au courant pour la 5ème capitale
Sans plus attendre, labbeu ordonna à ses troupes de ses déplacer vers son avant poste tandis que le clan ménestrel tout entier se mit une fois de plus en marche pour la guerre
Le 9 décembre 2012 fut le jour de l’apparition de la 5ème capitale impériale. Les ménestrels et oxsso al furent les premiers à tenter de la capturer car même si la muerte et ses alliés étaient finalement parvenus à défaire l’empire romain la veille, la majorité d’entre eux ne fut pas spécialement motivé d’entrer dans une compétition déjà bien occupée.
Malheureusement pour labbeu, les troupes de son avant poste ne parvinrent pas à prendre le contrôle de la capitale et c’est oxsso al qui la remporta. Afin de respecter la paix durement obtenu lors de leur précédente grande guerre, les ménestrels renoncèrent à affronter oxsso. Mais....
Oxsso al n’avais que faire d’une seconde capitale. Ils décidèrent donc de la donner à Angør Nøcturnus afin de remplacer le zenico palace qu’ils avaient perdu au profit de la muerte. L’objectif étant de désamorcer le futur conflit que nous voyaient venir depuis la fuite de zenico. Mais angør refusant une capitale autre que celle qu’ils estimaient comme leurs, oxsso dû se contenter de son 2ème choix : la 5ème capitale fut donnée à légion noire.
Naturellement, c’est à peine le transfert effectué que la guerre commença car le clan ménestrel était bien décidé à obtenir cette capitale. Voyant légion noire prise pour cible, oxsso al décida évidement de protéger le don qu’elle venait de faire et lança une grande offensive contre les ménestrels. Une grande guerre inter-clan venait à peine de s’achever que déjà, une autre allait débuter. La 3ème grande guerre entre oxsso al et les ménestrels était ouverte. Se sera la dernière, mais quoi de plus normal à l’aube d’un nouvel âge sur le grand empire.
14 décembre 2012…
La guerre entre le clan ménestrel d’un côté et oxsso al et légion noire de l’autre battait son plein depuis 5 jours. Cependant, c’était surtout le cas du côté d’oxsso car ceux-ci lançaient offensives sur offensives sur les ménestrels sans que ceux-ci ne ripostent véritablement.
Mais le 14 décembre, une immense offensive du clan fut lancée sur la 5ème capitale et ses défenseurs : oxsso al, légion noire et ordre noir.
Tous se réunirent au sein des murs de cette capitale. Au total : 50 000 soldats de la garde royale. Une immense armée défensive certes mais la bataille s’annonça rude.
Tandis que le clan ménestrel s’attaquait à ses 3 adversaires pour les empêcher d’envoyer de nouveaux renforts, les vagues d’attaquant s’écrasaient à répétitions sur les murs de la capitale. Chaque fois, ils étaient vaincus mais quelques instants plus tard, une nouvelle vague de soldats arrivait pour prendre la place des attaquants vaincu. Les défenseurs n’en voyais pas la fin et enchainaient les combats à une cadence si forte que beaucoup d’entre eux périrent.
De 50 000, à la fin de la nuit seuls 8000 survécurent.
Salle du conseil du clan ménestrel
- Mes amis, j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer.
Labbeu avait fait réunir tout les chefs des alliances du clan ce 15 décembre 2012 afin de leurs annoncer les résultats de la guerre.
- Les ménestrels n’ont plus la force de lutter. Nous avons donné tout ce que nous avions hier. Nous avons failli réussir. Ce fut notre plus belle soirée guerrière. Mais nous sommes épuisés maintenant. Oxsso al exige que je renonce à ma couronne pour signer la paix. Je sais que c’est sur de s’humilier ainsi mais nous ne pouvons pas gagner
Des murmures de contestations agitèrent l’assistance. Certains clamèrent même haut et fort que jamais ils ne se laisseraient humilier ainsi par leurs ennemis de toujours et qu’ils poursuivraient le combat. Mais pour labbeu, la décision était prise. Jamais il ne parviendrait à obtenir la capitale de légion noire donc mieux valais se plier aux exigences.
Gambi, second de labbeu pris donc les rennes du clan. Et la 2ème des grandes guerres concluant l’année 2012 pris fin.
Avec des 2 grandes guerres, faisant intervenir de nombreux clan, le grand empire commença à expérimenter ce qui allait devenir par la suite monnaie courante : les grand conflits s’étendant sur tout l’empire.
Avec décembre, l’année 2012 pris fin. Nouvelle année, nouveaux défi, nouvelle époque ? héhé non, pas encore, car malgré les apparences, ce grand conflit majeur qui briserait en morceaux le grand empire, cette grande guerre que tous attendaient et pressentaient depuis plusieurs mois n’était pas ces 2 guerres de décembre.
Oui….Le pire reste à venir…
à suivre....
Texte : Emissamdeus
Introduction :
Plaines du Tig, Janvier 2012
- Monseigneur ! Venez voir. Vite !
- Doucement Georges, qu’y-a-t-il pour te perturber à ce point ?
- Oh si vous saviez. Je suis le porteur de terribles nouvelles.
- Parle donc ! Ne me fais pas attendre dans ce cas.
- « Message de l’Empereur Laedarès, souverain suprême du Grand Empire à tous les seigneurs. Voici qu’il y a déjà longtemps des commandants viennent vous servir sur le champ de bataille. Ils sont d’excellents conseillers tactiques et mènent vos hommes à la victoire. Grâce au travail acharné des mages-forgerons de la confrérie des Gwaith-i-Mírdain ces commandants seront équipés d’armes et d’armures afin de spécialiser leurs compétences. Certains commandants seront des experts en combat à distance, ou alors en mêlée. Certains seront spécialistes en destruction de murs ou de portes etc. Tous ces attributs renforceront vos victoires et vous hisseront à des sommets vertigineux. Nous mettons aussi à disposition des équipements de défense pour les baillis. Mes très chers vassaux, ces équipements que je mets à votre disposition, usez en bien. Je vous souhaite à tous bonne chance. Laedarès, empereur du Grand Empire. »
- Voilà qui est une bonne nouvelle assurément !
- Mon seigneur ! Je suis porteur aussi d’une autre nouvelle !
- Alors parle, je t’écoute.
- Depuis quelque temps, les habitants des Plaines du Levant, à l’est du Grand Empire sont de plus en plus inquiets. Des hordes d’horreurs, des monstres du passé on refait surface. Nous craignons que Kaladès le Mage Noir soit de retour.
- Merci Georges, je vais prévenir mes chefs. Angør Nøcturnus ne laissera pas les légendes du passé refaire surface. Tu peux disposer.
- Oui seigneur !
Alors le messager parti dans la brume du matin, laissant là dans ses pensées le chevalier d’Angør. Après un long moment de réflexion, il décida de chevaucher jusqu’au château de son chef et exposer les nouvelles lors de la réunion mensuelle des seigneurs d’Angør. Il prit un cheval et une petite escorte puis se lança sur la route menant au château de son chef.
Quartier Général d’Angør Nocturnus, trois jours plus tard
- Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre plus longtemps. Il faut aller se rendre maître des horreurs sans attendre ou d’autre s’en chargeront, s’écria un lieutenant de l’alliance Angør Nøcturnus.
- Du calme Thierry ! Rien n’est encore décidé, et la nouvelle s’est sûrement déjà bien rependue donc nous en recruterons dès que possible mais sûrement après bien d’autres. Donc calme-toi, répliqua Angor Prime, chef incontesté de cette réunion de seigneurs.
- Angor Prime, tu sais bien que les Chevaliers de la Mort vont se jeter dessus, lui fit remarquer un autre lieutenant.
- C’est ce que j’espère, répliqua le leader, parce que je leur aie réservé une petite surprise à Falusse et à ses hommes.
Sur ce le seigneur connu sous le surnom d’Angor Prime parti d’un grand rire, effrayant tout son auditoire.
- C’est que, reprit-il, ils vont s’empresser de recruter des horreurs alors qu’ils n’ont même pas compris qu’il faut faire plus que ça. Contrôlez les immenses pouvoirs maléfiques de Kaladès et vous posséderez le contrôle sur tous les soldats de cette armée de destruction et de ruine.
- Tu es un génie Angor Prime, s’exclama un seigneur versé dans la littérature ancienne, non seulement tu auras le contrôle des horreurs mais en plus tu pourras les faire se retourner contre leur propriétaire au moment opportun !
- Avec la promesse d’équipements de la part de l’empereur ; moi, Angor prime, seigneur des chevaliers d’Angør Nøcturnus, et membre de la confrérie des adeptes de Kaladès jure de trouver le secret ultime de Kaladès et d’utiliser contre mes ennemis.
- Gloire à Angør Prime ! fit un chevalier.
- Gloire à notre chef ! reprit l’ensemble des seigneurs présents dans la pièce.
- Rendez-vous dans deux semaines. Pendant ce temps avivez des conflits avec les seigneurs de La Muerte. Nous devons les maintenir en respect. Comme maintenant chacun sait ce qui lui reste à faire… En avant !
- Oui mon seigneur ! s’exclama l’assemblée.
Un à un, les seigneurs quittèrent la salle pour retourner vers leurs sombres demeures et préparer un conflit de très grande envergure qui marquera durablement l’histoire du Grand Empire.
Dans la même journée, bastion des Chevaliers de la Mort
- Chevaliers ! Merci d’être venus à mon appel. La déclaration de notre empereur bien aimée suivi de l’apparition de mercenaires venus des Pics du Feu va nous être d’un grand secourt contre nos ennemis, les chevaliers d’Angør Nøcturnus que je me plais à appeler : les Mages Noirs.
- Vous avez raison mon seigneur, fit un chevalier, si on les laisse faire ils vont continuer à étendre leur influence néfaste sur tout le Grand Empire.
- En effet tu dis vrai. Mais le plus inquiétant c’est qu’à l’heure où je vous parle ces derniers sont en pleine réunion dans le château de leur chef. Ils complotent sûrement contre nous.
- De plus, j’ai entendu dire que bon nombre d’entre eux étaient des initiés de la magie noire. fit remarquer un autre.
- De toutes façons, répliqua Falusse, nous nous devons de prendre l’avantage. Que tout le monde soit sur le pied de guerre. Je me charge d’aviver les tensions avec nos rivaux d’Angør Nøcturnus.
Sur l’ordre de leur chef, tous les chevaliers de La Muerte sortirent de la salle, s’en allant préparer une guerre lointaine. Tandis que, sur son sombre trône, Falusse, tentait de percer la stratégie de ses ennemis. Pourquoi n’ont-ils pas réagi plus tôt face à l’arrivée des horreurs ? Pourquoi sont-ils tout à coup en retrait des événements géopolitiques du Grand Empire ? Leurs attitudes ne faisaient que renforcer la méfiance de Falusse à l’égard de ses protagonistes. Le Grand Empire se dirigeait alors vers de grands événements insoupçonnés.
Chapitre 1 : Kaladès
Forteresse de Xanaros, Sud-Est des plaines du centre, Grand Empire
- Parle immonde créature ! cria un sombre personnage. Quels sont tes secrets ?
- Jamais je ne te livrerai les secrets de mon maître, le tout puissant Kaladès ! parvint à articuler la bête informe qui se tenait enchaînée au milieu de la pièce circulaire. Sois maudit !
- Tu peux me maudire autant que tu veux. Mais pour l’instant c’est toi le prisonnier. Et moi, je suis ton bourreau.
- Mon seigneur ! fit un garde à travers les barreaux de la porter. Ils sont arrivés.
- Bien ! Fais les entrer.
- J’y vais de ce pas.
- Alors créature. Avoue tes secrets sinon tu seras livrée à des mages noirs très redoutés.
- Aucun ne peut rivaliser avec les disciples de Kaladès. Je les tuerai tous !
- Vraiment ? Je ne possède aucune magie mais je t’ai capturé.
- Mon seigneur ! Je les fais entrer.
- Bonne chance mon ami.
Sur ces paroles, Xanaros le tyran s’en alla en ricanant. Laissant dans ses noires pensées l’un des derniers disciples de Kaladès. Le garde ouvrit la porte. Xanaros sorti et en profita pour discutera un peu avec ses invités puis les laissa entrer dans la salle et demanda à ce qu’on ferme la porte pour laisser ces chevaliers faire leur travail. Le plus imposant d’entre eux s’avança vers le sorcier et commença sans plus attendre son interrogatoire.
- Je suis Angør Prime, de l’alliance de seigneurs Angør Nøcturnus. Livre moi tes secrets être abject, ou alors je les obtiendrai de force ! déclara le colosse.
- Jamais je ne ferai une chose pareille ! clama le sorcier. Tu ne peux me vaincre. Je suis un suivant de …
- Je sais qui tu es ! le coupa abruptement le chef d’Angør Nøcturnus. Et pour ta gouverne je suis magicien moi-même et j’ai avec moi trois compagnons tout autant versé que moi dans les méandres de la magie noire. Tu ne me résisteras pas longtemps.
- Non ! Je me battrai ! Je. Je. Ahhhhhhh !!!!!!!!
- Et quand j’en aurai fini avec toi, tu pourras mourir. Mais, lentement.
Angør Prime et ses hommes se mirent à le torturer tant mentalement que physiquement. Ils savaient que le sorcier craquerait face à un tel déploiement de puissance mais ils ne savaient pas quand. Mais en attendant, les hurlements du prisonnier se répandirent à des lieux aux alentours sur les plaines désertes du territoire de Xanaros.
Forteresse de l’Empereur Laedarès, Bibliothèque Impériale.
Cela faisait des heures que Falusse cherchait la réponse. Mais il n’arrivait pas à trouver ce qui lui permettrait d’empêcher son rival de posséder une armée de créatures surpuissantes. Il avait déjà passé la moitié de la journée à éplucher l’immense bibliothèque sans succès. La tâche paraissait démesurée et à cet heure-ci. Aucune personne ne viendrait l’aider avant deux ou trois heures.
- Vous cherchez quelque chose ? demanda une voix, faisant sursauter Falusse.
- Oui. Mais qui êtes-vous ?
- Je suis le professeur Archatrape mon ami. Qu’est-ce qui vous amène par ici ?
- Et bien vous tombez à pic. Ces derniers temps les seigneurs du Grand Empire se sont mis à recruter des horreurs qui soi-disant proposaient leur service en tant que mercenaires. Mais j’ai entendu dire que…
- Vous parlez des pouvoirs de Kaladès ? Soyez sans crainte. Seul Kaladès et l’Horreur Suprême pouvait faire obéir tous ces démons. Aucun autre n’a pu s’approprier ce pouvoir. Pas même les suivants de Kaladès. Pour cela il faudrait qu’un de ses serviteurs soit toujours en vie et le contraindre à invoquer l’esprit de son maître pour l’enfermer dans une relique et la porter sur soi. Mais je ne vois aucun mage faire ce genre de choses.
- Vous me rassurez professeur mais je suis quand même un peu curieux. Comment savez-vous ces choses ? Et qui est vraiment Kaladès ?
- Tant de question. Je n’ai pas la réponse à tout mon ami mais je vais vous éclaire du mieux que je pourrai dans la mesure où cela m’est permis. Kaladès était un mage noir il y a très longtemps. Le monde était alors gouverné par un tyran que l’on connait sous le nom d’Horreur Suprême. Seuls les barbares du Grand Nord avaient résistés à sa domination notamment grâce aux précurseurs de la Garde de Givre. Kaladès était, bizarrement, fou et extrêmement intelligent. Fou parce qu’il avait un rire démoniaque et un comportement extrêmement excentrique. Mais intelligent car s’était un génie en magie noire. C’est lui qui a créé le lien entre toutes les horreurs, qui a posé les bases de la magie noire moderne, qui a écrit des traités sur la magie noire ancienne et plein d’autres choses dont je tairai la mémoire pour des raisons de sécurité.
- Donc ce lien permettrait, selon vos dires, de contrôler les horreurs à distance ?
- Oui assurément ! Mais dîtes-moi mon jeune ami. Pourquoi un intérêt soudain pour cette sombre période de notre histoire ?
- Parce que je crains que nous ayons un gros problème.
- Et ce problème. De quoi s’agit-il ?
- Mes espions ont suivi Angør Prime jusqu’à…
- Angør Prime ? Ce seigneur sorcier ?
- Oui. Il est allé en compagnie de trois chevaliers rendre visite à Xanaros.
- Ah oui ! Xanaros. Et alors ?
- Mes espions se sont infiltrés dans le bastion ennemi. Xanaros détient prisonnier un serviteur de Kaladès.
- Ah terrible nouvelle ! Personne ne sait le nombre de prisonniers que Xanaros détient. Sa malveillance est grande mais allié aux seigneurs d’Angør Nøcturnus avec une armée d’Horreurs : ce serait la catastrophe.
- Que pouvons-nous faire ?
- Rien. Laissez-moi agir comme je l’entends dans cette affaire. Toutefois si vous tenez à m’aider, détournez le plus longtemps possible Angør Prime de cette affaire. Histoire de me donner du temps pour éliminer ce sorcier d’un autre temps emprisonné dans les cachots de l’être le plus vil que cette terre aie porté.
- Comment allez-vous vous débrouiller ?
- Là, jeune homme : c’est mon affaire.
Sur ces paroles, le vieil homme quitta le chef des seigneurs de La Muerte. Laissant ce dernier dans une intense réflexion. Les prochains mois risquaient fortement d’être longs.
Chapitre 2 : la tension monte
QG de La Muerte, coucher du soleil
L’agitation était à son comble, les chevaliers d’Angør avaient envoyé une missive diplomatique dans laquelle ils demandaient la reddition pure et simple de tous les seigneurs de La Muerte ainsi que de leurs alliés. Bien entendu, Falusse avait compris que ses adversaires le provoquaient juste et depuis sa discussion avec le mystérieux professeur Archatrape il se doutait bien pour quelle raison les chefs d’Angør Nøcturnus étaient si confiants et hardis. Suivant les conseils de son aîné, Falusse se décida donc à éloigner le plus possible Angør Prime du château de Xanaros.
Alors que ses généraux s’affairaient dans la salle de commandement, il se leva et monta sur sa chaise et frappa dans ses mains pour obtenir le silence dans la salle. Une fois que cela fut fait il cria :
- Chevaliers de La Muerte, j’ai reçu de nouvelles informations sur nos ennemis. Et la seule solution qui me semblait viable est de les contraindre à une entrevue diplomatique.
- Quoi ? s’insurgea l’un de ses lieutenants. Tu n’y pense pas j’espère !
- Et bien si en fait mon ami.
- C’est de la folie pure et simple Falusse !
- Non. répliqua ce dernier. Ils nous ont proférés des menaces avec des conditions humiliantes de capitulation. Faisons de même mais en pire. Je suis sûr que rapidement ils demanderont une entrevue diplomatique, pour discuter de la chose. Et à ce moment, nous nous montrerons durs envers nos ennemis. Nous ferons en sorte que la diplomatie s’enlise indéfiniment. Et depuis la guerre entre Oxsso Al et Les Ménestrels, il n’y a plus de puissance dominante. Donc je pense qu’ils s’abstiendront de faire une guerre de grande envergure.
- Es-tu sûr de toi Falusse ? l’interrogea un autre chevalier. Nous ne voulons pas prendre le risque d’une guerre.
- Ne vous inquiétez pas. J’en prends personnellement le risque. Tenta de les rassurer Falusse. C’est alors qu’un seigneur s’écria.
- Falusse, tu es notre chef, nous te suivrons où que tu ailles. Même si tes décisions semblent dénuées de logique et de bon sens. Pour ma part je mourrai pour toi.
- Merci mais ce ne sera pas nécessaire mon ami. Demain, Angør Prime aura beaucoup de souci à se faire, je viens d’avoir une idée particulièrement passionnante.
Château d’Angør Prime, le lendemain
C’était avec empressement que l’on rappela de toute urgence Angør Prime à son quartier général. En effet, cela faisait depuis l’aube que déjà ils recevaient de multiples demandes de capitulations plus inacceptables les unes que les autres. Mais en plus, les châteaux des seigneurs d’Angør furent pris pour cible par de multiples alliances.
Ce n’étaient pas des guerres ouvertes mais des simples raids souvent de la part de seigneurs isolés mais le fait qu’ils attaquent tous en même temps parût aux yeux d’Angør Prime comme terriblement suspect.
Ce dernier retourna donc à sa forteresse. De là, il pouvait gérer la situation. Mais le point négatif dans tout cela, c’est qu’il ne pouvait interroger lui-même le disciple de Kaladès. Il aurait bien aimé savoir quels secrets celui-ci pouvait lui révéler mais la situation géopolitique actuelle ne lui permet pas pour l’instant de se retirer des affaires courantes.
Rageant contre cet état de fait contraignant, Angør Prime se mit à arpenter la salle principale de son quartier général. Il était très contrarié. Mais ses lieutenants, soucieux pour leur chef, décidèrent d’un commun accord d’adopter une attitude méprisante envers La Muerte.
- Assurément ce sont des lâches ! lâcha l’un d’eux.
- En effet, nous devons répliquer, mais leur tactique est intéressante tout de même. Très bien. Mes amis, je vais consulter le maximum de chefs d’alliances et de clan que je pourrai. Nous allons créer un bloc superpuissant pour écraser nos ennemis, où au minimum les contrer.
- Une idée audacieuse certes, répliqua un autre général, mais tout de même risquée. Vous ne le pensez pas ?
- Oh que si que c’est risqué, mais s’ils le font nous le feront. Et dans ce cas je m’en vais retourner à ce que je faisais.
- Ne vous inquiétez pas. Nous enverrons des émissaires aux autres grandes alliances.
- Très bien dans ce cas. Alors bonne journée à tous. J’ai une personne à torturer.
Sur ces mots, le chef machiavélique d’Angør Nøcturnus quitta la salle. Une fois sorti, il se dirigea vers les écuries où il prit un cheval. Quand son coursier fut équipé, il l’enfourcha et parti vers sa prochaine destination : le château de Xanaros.
Chapitre 3 : Briefing
Dans un château inconnu, sur une colline non localisée, Grand Empire
Après avoir entendu le récit de Falusse des récents événements, le professeur Archatrape décida que s’en était déjà bien assez pour menacer directement le pouvoir impérial ainsi que les seigneurs du Grand Empire.
Grâce à des réseaux de communication ultrasecrets et très efficaces, il informa 6 personnes de la situation, toutes des personnes nobles, savantes où autres qui pouvaient l’aider. Il fixa le lieu de la réunion dans le château d’un ami de toujours, un parmi les nombreux seigneurs du Grand Empire.
Une fois averti que ses amis lui avaient répondu qu’ils se mettaient en route vers le point de rendez-vous, le professeur se mit lui aussi en route vers ce lieu emprunt de mystère. Le voyage dura trois jours durant lesquels le professeur en profita pour élaborer différentes stratégies pour contrer les plans machiavéliques de Xanaros. Parce qu’en s’alliant avec une alliance de seigneurs, Xanaros pouvait disposer d’alliés qu’il n’hésitera pas à trahir pour assurer sa sécurité.
En effet, si Xanaros est le frère de l’empereur sur le trône, il n’en est pas moins le plus ambitieux des deux. Sa soif de pouvoir l’ayant plongé dans les abîmes maléfiques des ténèbres. Depuis ce jour Xanaros se plongea corps et âme dans la recherche d’artefacts du monde ancien, surtout des objets ayant appartenu à Kaladès.
Là ou Xanaros menti à Angør Prime, c’est bien au sujet de ses facultés magiques ; au cour de ses nombreux voyages, Xanaros acquis une puissance magique inimaginable ainsi que des connaissances très poussées des moindres méandres de la magie noire. En fait, il était quasiment une vérité que ce malfaiteur en puissance savait sûrement que Kaladès n’était pas mort comme on l’aurait cru.
Mais heureusement, le professeur et les six autres personnes contactées font parti d’un groupe très fermé et secret dont le but a été de contrer toute menace envers le Grand Empire et la dynastie impériale. Et Xanaros, malgré son appartenance à la lignée impériale d’Oria, représente à ce jour la plus grande menace pour le trône. Mais personne ne sait ce que cet érudit à découvert avec ses amis. Et les rares gens qui l’ont su ont été retrouvés assassinés dans leurs demeures.
Après trois jours de voyage, Archatrape arriva enfin au point de rendez-vous. A peine arrivé dans la cour du château qu’il met pied à terre et se précipite à grands pas vers la salle principale du château où sont réunis tous les membres de cet ordre secret. Arrivé devant la porte, il ouvre cette dernière et pénètre dans la salle où six personnes sont en grande discussion.
- Selon vous, demanda l’un deux, de quoi veut nous parler Archatrape ?
- Aucune idée, répondit un autre, mais ça doit être grave.
- Tiens ! s’exclama un troisième. Le voilà.
- Alors Archatrape, lança un guerrier barbare par son allure, pourquoi nous as-tu réunis ?
- J’avais une mission à vous confier, répondit Archatrape.
- Et de quel ordre est-elle ? demanda un homme au teint basané.
- Je vous expliquerai plus tard. Veuillez vous assoir.
Aussitôt les sept hommes s’assirent autour d’une table. C’était sept personnes très redoutés car leurs exploits étaient connus par beaucoup.
Il y avait donc Archatrape, un homme très savant, c’est le chef idéologique du groupe, la source du savoir. Sa connaissance de la magie, des sciences, et de l’histoire égalent voir surpassent celles de Xanaros.
Ensuite vient Tulkas. Issu d’une noble ligné de seigneurs-explorateurs, cet homme n’a jamais froid aux yeux. C’est toujours lui le premier à trouver des solutions, sa logique surpassant de très loin celle de beaucoup. Il est également le meilleur cartographe que le monde aie jamais connu.
Puis nous avons Bròr, un barbare du Grand Nord. C’est le plus fort du groupe. Il est capable de manier toute sorte d’épée, lance, hache, et arc. Sa bravoure au combat n’a pas d’égale parmi les guerriers modernes. Sa plus grande gloire est d’être un membre éminent de la garde de Givre du Nord.
En quatrième, il y a homme basané, un membre de la tribu d’Ëa, à l’est des Sables Brûlants. Son nom est Mithrim. Si il est lui aussi redoutable combattant, sa force réside dans des armes forgées dans un acier connu de lui seul. C’est un maître orfèvre et métallurgiste. En fait c’est le chef des Gwaith-i-Mírdain mais il n’a jamais pris part à la conception des équipements pour les commandants et les baillis.
Le cinquième membre de cette confrérie est un excellent archer, son talent aurait fait de lui dans des époques ultérieures à cette histoire un sniper de haut niveau. Depuis toujours il a été considéré comme le meilleur archer. Ses flèches peuvent abattre une cible à 15 miles en faisant mouche, démontrant par là sa précision et sa performance unique. On le connait sous le nom de Brand l’Archer.
Le sixième de cette expédition est un mage venant des villages désolés aux pieds des Pics du feu où la présence de Mages est indispensable pour repousser les armées du Culte du Dragon. Ces compétences en magie servent autant à la guérison, à l’exploration, à la téléportation qu’au combat. Donc encore un autre membre indispensable. Il se nomme Melkior.
Et enfin, le dernier n’est nul autre que le propriétaire du château, il se fait connaître sous le nom du « seigneur inconnu », tout ce qu’on sait de lui c’est qu’il arrivé au tout début quand les précurseurs de l’Âge des Seigneurs arrivèrent pour créer leurs principautés. Il possède surtout des capacités de commandement sans équivoque. C’est le stratège du groupe.
Donc Archatrape prit la parole pour exposer la situation. Voici en détail ce qui se dit à ce moment précis :
- Mes amis. L’heure est grave. En parcourant l’immense bibliothèque de notre empereur bien aimé je suis tombé par hasard sur le seigneur de La Muerte en pleine recherche d’informations. Vous savez tous depuis quelques temps que les horreurs sont sorties des souterrains pour aller dans le vaste monde proposer leurs services de destruction. Il se trouve que les chefs de l’alliance Angør Nøcturnus veulent utiliser les pouvoirs de Kaladès pour s’emparer de cette armée et prendre l’ascendant sur les autres alliances. S’ils l’avaient fait sans aucune aide extérieure notre ordre les aurait mis sous surveillance mais j’ai appris du chef de La Muerte qu’ils se sont associés avec Xanaros. Vous savez tous aussi bien que moi que Xanaros n’aide quelqu’un que si ce dernier représente pour lui une occasion d’accéder au pouvoir. Xanaros à retrouvé un disciple de Kaladès et est en ce moment même en train de le torturer. Notre mission est de s’infiltrer dans son château et d’extraire de sa prison le suivant de Kaladès. Et malheureusement de le tuer si jamais les circonstances nous obligent à le faire. Qui a des questions ?
- Moi j’en ai ! s’exclama Mithrim. Comment allons nous nous y prendre pour infiltrer la forteresse réputée la plus imprenable de tout le continent et ce depuis des siècles ?
- C’est simple, lui répondit Brand, je suis un excellent archer, je peux éliminer les gardes en faction sur la partie la moins protégée et de la nous nous infiltrerons.
- Je ne suis pas d’accord avec vous ! intervint le Seigneur Inconnu. Il y a forcément des douves, et reliées à ses douves un système d’évacuation des eaux, nous entrerons de là. Puis Melkior utilisera sa magie pour localiser la cible. Puis nous nous dirigerons vers le lieu en question. Arrivés sur place, grâce aux pouvoirs de Melkior, nous nous téléporterons vers la Montagne de Feu d’où nous jetterons l’un des derniers disciples de Kaladès là d’où il est venu.
- Alors partons s’en plus attendre mes amis ! s’exclama Bròr. Nous devons agir vite.
La question du plan réglée, nos sept personnages allèrent donc se préparer pour un voyage de quelques jours. Chacun d’eux n’emporta que le nécessaire pour la mission qu’ils s’étaient donnés. Si cette mission paraissait déjà bien dangereuse. En réalité elle était presque suicidaire pour n’importe qui. Mes ces héros n’avaient pas froid aux yeux. Ils se lancèrent donc dans cette épopée sans espoir de retour, se précipitant vers une mission qui se risquait d’être fatale pour leurs vies.
Chapitre 4 : L’Infiltration
La Tour Sombre, Plaines du Centre, Grand Empire
Notre équipe de vaillants aventuriers étaient enfin arrivés en vue du château de Xanaros. Après un voyage de quelques jours, ils étaient arrivés à destination. Tout de suite, Brand commença à préparer son arc et ses flèches, en fait il n’avait fait que ça durant tout le trajet. Mais que cela ne tienne, nos sept compagnons sont prêts à l’infiltration de l’édifice.
Lentement mais sûrement, ils progressèrent furtivement jusqu’aux douves, à l’endroit où la défense de la forteresse était la plus faible. Le sol était stable donc cette partie du plan se fit sans grandes difficultés. Arrivés devant le fossé, Brand commença à retirer les flèches de son sac quand Melkior l’arrêta.
- Attends ! lui dit-il. J’ai eu une idée de génie.
Il prit une des flèches de Brand et chuchota dans une langue inconnue une incantation. Il la tendit à Bard qui tira sur la sentinelle la plus proche. Au contact de celui-ci, la flèche se désintégra en un nuage brumeux qui endormi sur le coup le garde. Satisfait du résultat obtenu, Brand et Melkior répétèrent la même opération et endormirent tous les gardes sur un rayon d’un furlong.
Une fois que ce fut fait, nos personnages pénétrèrent dans les douves. Grâce aux talents d’exploration de Tulkas, ils trouvèrent rapidement le système d’évacuation des eaux de pluie. Ils entrèrent donc par ces conduits.
Pour l’étape suivante du plan, nos braves compagnons durent s’en remettre aux seuls talents de détection de Tulkas. Quand il eu finit de sonder les alentours, il indiqua une direction que le groupe prit alors. Ils avançaient lentement mais sûrement.
Arrivés à côté du mur de la pièce où était retenu le prisonnier, tous s’écartèrent pour laisser passer Melkior. Ce dernier, puisant dans ses facultés magiques fit partir de ses mains deux éclairs qui pulvérisèrent le mur. Immédiatement, les braves hommes entrèrent dans la pièce. Mais, ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’est que Xanaros lui-même était là. Et il leur dit :
- Intéressant. Voilà sept aventuriers qui veulent me ravir ma proie. Je suppose que vous faîtes partie d’une escouade d’élite formée par mon frère ?
- En garde Xanaros ! cria Bròr. En garde !
Immédiatement, Bròr et Tulkas, ainsi que Mithrim chargèrent Xanaros. Ce dernier révéla alors deux épées doubles. Un duel épique s’engagea. Brand, quant à lui, décida d’harceler Xanaros avec des flèches explosives pour le déstabiliser et permettre à ses amis de le vaincre.
Mais, en parallèle, Xanaros s’était lancé dans un duel Magique avec Melkior. Il se battait à cinq contre un mais peu lui importait. Il était le plus redoutable guerrier-magicien que le monde aie jamais connu. Sa coordination parfait faisait de lui un homme invulnérable. De plus, il était satisfait parce qu’Archatrape n’avait pas les compétences pour libérer le prisonnier ; Il pouvait donc se permettre de faire durer indéfiniment le combat.
C’est là qu’il commit une erreur. Alors que la bataille faisait rage, le seigneur inconnu se glissa furtivement dans la pièce, s’empara de son arme, et décapita d’un coup sec le prisonnier. La tête vola longtemps dans les airs avant d’être détruite par un tir perdu de Melkior. Ce seigneur inconnu cria alors :
- Maintenant Melkior !
Aussitôt, les sept compagnons disparurent. Satisfaits d’avoir accompli leur mission. Et c’est un Xanaros enragé, qui dut envoyer un messager à Angør prime pour lui envoyer la nouvelle.
Épilogue :
Suite à la réception de la missive, le chef d’Angør décida de prendre plusieurs mesures. Il commença par éditer plusieurs décrets. Notamment l’ordre à tous ses alliés d’organiser des raids sur les châteaux des amis de Falusse. Et bien sûr, il s’arrangea pour augmenter les tensions. Tensions qui furent encore amplifiées par Falusse et ses hommes.
De son côté, Falusse, à l’instar d’Angør Prime, demanda à ses alliés de faire des raids sur son ennemi et, en parallèle, commença à ériger un bloc d’alliances pour contrer la menace qui pesait sur lui et les siens. Comme s’était souvent le cas, le parti adverse en fit de même.
Tout cela ne contribua qu’à une seule chose, renforcer le pouvoir des seigneurs du Grand Empire, et accélérer la dissolution de celui-ci. Seul un miracle pouvait sauver le Grand Empire de la destruction imminente.
Quoi qu’il en soit, l’histoire avance à grands pas vers des événements dont l’issue semble et aura semblé toujours incertaine.
Texte : Haut-Elfe
La 1ère grande guerre
Prologue :
Le rideau se lève lentement et laisse voir une pièce meublée avec une austère élégance. C’est le cabinet de travail de l’écrivain «Moi». Porte au fond. Une autre à gauche. Balcon à droite. Le soleil se couche et l’ombre envahit peu à peu le refuge du poète.
Le personnage est assis à sa table de travail. Au moment où le rideau est tout à fait levé, il pose la plume avec une fatigue visible et tourne la tête vers la lumière qui s’affaiblit en reflets rougeâtres, de moins en moins étincelant. L’écrivain n’est ni vieux, ni jeune. Chevelure épaisse et grisonnante. Il a interrompu son travail, mais ne juge pas encore opportun d’allumer la lampe ; c’est pourquoi il se lève et s’approche du balcon. Immobile ; il regarde s’éteindre les dernières lueurs pourpres du crépuscule. À l’improviste, sans que personne ait ouvert la porte, surgit son arrière arrière grand père mort lors d'une violente guerre signant le passage du première age au deuxième.
Mon sang se glaça et la voix de mon arrière arrière grand père se mit à me chuchoter :
" Regarde loin dans l'endroit sombre de la lumière ... "
Sur ses paroles, il disparu et l'écrivain en entendant cette phrase énigmatique se mit directement à étudié les paroles du vieux. Plusieurs jours passèrent, et je n'avais toujours pas décodé cette phrase. C'est un soir fatigué de chercher une chose qui semblait inexistante ; que je me posai près de ma fenêtre quand, soudain à l'horizon, je vis une énorme ombre, je pris mes jambes au cou et me dirigeai vers elle.
Peu de temps après l'avoir suivis, je tombai au fond d'une grotte et là que vois-je ? Des parchemins, des lettres, des armes, tout les secrets de "la guerre mondiale" aussi sous le nom de "la Grand Guerre" que mon arrière arrière grand père avait vécu dans notre Empire !
Moi, passionné d'écriture, décidai d'écrire un roman au sujet de cette épopée majestueuse de notre histoire, qui avait forgé l'Empire en un territoire hostile ! Je me mis au boulot, dans l’excitation de ce que j'allais trouvé dans ces lettres, parchemins et bons nombres d'objets plus glorieux les uns que les autres, formant un puzzle restant à construire pour découvrir la vraie histoire de cette transition entre le premier et deuxième age !
Je vous laisse, je me mets au boulot, en espérant que vous achèterez mon roman et que vous le lirez avec la plus grande attention qui puisse exister !
Chapitre 1 : Découverte du roman
Par un beau matin de printemps, un fermier et son fils emmenaient leur âne au marché pour le vendre.
Le père et son fils marchaient et l'âne les suivait. A peine avaient-ils fait quelques pas, qu'ils rencontrèrent un groupe de filles marchant dans la direction opposée.
"Regardez-les !", s'est exclamée une des filles en montrant le fermier du doigt. "Qu'ils sont idiots ! Ils marchent à pied alors qu'ils pourraient monter sur leur âne!"
Entendant cela, le vieil homme dit tranquillement à son fils de monter sur le dos de l'âne puis ils continuèrent leur chemin en direction du marché.
Ils passèrent devant un groupe d'hommes assis sur le côté de la route et le fermier entendit un des hommes dire : "Les jeunes n'ont plus aucun respect pour leurs vieux parents de nos jours. Faites descendre ce garçon paresseux pour reposer les jambes de son père !". Le fils descendit alors d'un bond et son père pris sa place.
Bientôt ils croisèrent des femmes avec leurs enfants. "Regardez cet homme cruel !" se sont-elles écriées! "Il marche si rapidement que le pauvre garçon peut à peine le suivre"
Le fermier s'est alors arrêté et a soulevé le garçon pour le mettre derrière lui.
Ils continuèrent leur chemin et, lorsqu'ils furent presque arrivés au marché, un commerçant les arrêta :
"Est-ce votre âne ?" a-t-il demandé.
"Oui" a répondu le fermier.
"Et bien je suis choqué de la façon dont vous le traitez", a répondu le commerçant. "Deux personnes sur le dos d'un âne, c'est trop ! Il va sûrement mourir de cette façon. Vous devriez plutôt le porter !"
Suite à ce conseil, le fermier et son fils descendirent de l'âne, lui lièrent ses pattes et le portèrent. Mais l'âne refusa d'être ainsi porté et, luttant à coups de pattes, il cassa la corde qui les lui tenait puis tomba dans une rivière près de la route et se noya. Le fermier n'ayant rien pu faire, retourna bredouille (sans un sou) à la maison, mais avec un roman qu'il avait trouvé caché entre des rochers qui longeaient la rivière.
"La prochaine fois" dit le fermier en colère, "je ferai ce qui me plaîrait !"
Son fils était totalement d'accord avec lui. Le soir même, il prit, le livre qu'il avait trouvé plutôt dans la journée.
- "Papa ! Tu penses qu'il s'agit de quoi comme livre ? "
- "Je ne sais pas fiston, mais pourquoi ne pas le lire ensemble, d'après ce que je voie il s'agit d'une histoire vraie de l'époque"
- "Oui, tu as raison, le titre me dit quelque chose. Papa, je crois que ton grand-père avant de mourrir m'avait parler de cette histoire, son père était de cette guerre il me l'avait dit avant de s'éteindre"
- "C'est possible, je te propose qu'on le lise pour se remémorer le passé, avec, en compagnie un bon verre de vin !"
- "Sa marche, allons-y ..."
Chapitre 2 : Début d'histoire Empirique
L'Empire ... Un monde unique, où rivalité et pouvoir se font entendre, un monde où la joie de vivre n'est pour autant pas mise de côté, un monde de verdure dans lequel les animaux peuvent s'y sentir bien, un monde unique réservant parfois des surprises et où un clan capitaliste prit naissance en quelques jours. Cinq alliances à capitale ; les unes comme les autres : terrifiantes ! Les destrier ... Le cercle ... La muerte ... Oxsso al et Légion noire, unis par un pacte capitaliste dans lequel chacun fait la promesse de ne pas s'attaquer pour le pouvoir.
Mais attention, Angor Nocturnus une alliance redoutée et alliée avec certaines alliances faisant parties de ce pacte commença à faire naître des tensions entre eux et La Muerte. En effet la capitale de La Muerte était bien convoitée à l'époque par Angor Nocturnus. Comment cette capitale a-t'elle pu tomber entre les mains de La Muerte ? C'est le destin qui fit que des joueurs lâches, lâchèrent Angor Nocturnus afin d'aller voir de nouveaux horizons chez La Muerte, emportant avec eux le patrimoine Angorien.
Durant cette période les Destriers perdirent également leur titre suprême de la meilleure alliance, ayant le plus d'honneur sur l'empire. Ce qui créa de nouvelles tensions entre les Destriers, Angor Nocturnus contre La Muerte.
Un souffle, une brise, un bruit, rien ... L'Empire est désert, un empire du moins très hostile.
Soudain, un grondement, un deuxième, un troisième et désormais sans relâche, un grondement vif, c'était le bruit d'épées se fracassant les unes contre les autres, mélangé à de nombreux cries de désespoir.
Une guerre vient de prendre naissance, nous sommes le 28 Janvier 2013 ! La première guerre mondiale que va connaître l'Empire est en marche. Le soir même, les combats ne s'arrêtèrent pas, aucune progression dans les deux camps, la seule progression qu'il pouvait y avoir, était le nombre de morts qui n'arrêtait pas d'augmenter. La nuit tombée, flèches enflammées désormais, et Jarres brûlantes firent leur apparition sur les différents châteaux des alliances, en guise de défense, les combats ne restaient pas pour autant moins violents.
Chapitre 3 : Proposition militaire
27 Janvier 2013, nous avons fait un retour dans le temps d'une journée pour en apprendre un peu plus sur les raisons de cette guerre. Parmi les parchemins trouvés dans la grotte dans laquelle j'étais tombé, de nombreux parchemins diplomatiques nous ramènerons au cœur de l’événement.
Dans sa chambre de son château, soudain un valet arriva en courant et défonça la porte en criant :
- Chef Aurey, chef Aurey !
- Oui ! Mon dieu, ne me refait plus jamais ça, j'ai cru mourir pendant un instant.
- Pardon maître, mais venez voir, vite ...
Aurey bondit du lit, mit sa tenue de roi et descendit rapidement en suivant son valet.
- Regardez chef ...
- Oh ! qu'est ce donc ?
- Une lettre d'un soi disant chef Destrier si je ne m'abuse.
- Fort intéressant.
Il prit la lettre et remonta dans sa chambre. Dans le plus grand des secrets, il commença à la lire :
Sortez vos atours de festoie et que liffon soit sonné,
car bientôt vous aurez le privilège de guerroyez entre
Falusse roi de La Muerte et certainement ses alliés
ET
Les Destriers et vous chère allié.
J'espère oh mon dieu, que vous assisterez à notre apogée
Oyé Oyé étendards levé nous vaincrons ..."
Aurey prit quelques minutes pour réfléchir et sentit le besoin d'accepter cette offre, qu'il avait comprit être une demande d'entraide militaire. Il prit le temps d'enfiler sa tunique et fit l'annonce à son peuple.
" Chère peuple Angorien, aujourd'hui et demain sont des grands jours, nous nous préparons à faire la guerre ! Nous voulons récupérer notre capitale et nous le ferons ! Pour cela nous avons organisé un camp de base militaire situé chez les Destriers, pour réunir nos meilleurs soldats là-bas ...
Bûcherons, Tailleurs, Boulangers, ... vous qui avez de la poigne, venez, rejoignez nos troupes dans ce combat, les meilleurs d'entre vous seront sélectionnés pour faire parti du voyage.
Concitoyens, ne craignez rien, enfants et femmes, nous vous protégerons et nous vous faisons la promesse que vos hommes reviendront sein et sauf. "
La foule dans un élan de grâce cria : Ouii !! Super, Alhéluya ! Que dieu vous bénisse, je vous aime, oh mon roi ! ....
L'après midi arrivée, désormais les meilleurs chevaliers se mirent en marche vers les châteaux des Destriers ...
A l'aube, lors de leur arrivée, Aurey se fit emmener directement chez l'un des commandants Destriers :
- Ah ! mon ami, tu es venu, j'en ai douté un instant, seras-tu prêt à te battre jusqu'à la mort pour assouvir votre colère suite au vol de votre patrimoine ?
- Oui, je le suis ! Et vous ? qu'elle est votre raison pour entré en guerre ?
- Aurey, c'est pas facile, mais La Muerte nous à volé les PH's qu'ils nous restaient pour rester la meilleure alliance de l'Empire.
- Je comprends, faisons une annonce et préparons nous !
Les deux rois sortirent du Donjon et firent une annonce aux chevaliers de garde et de repos devant les différents châteaux de cette alliance :
" Chère chevalier !
Dans quelques heures, un tournent décisif de l'Empire va avoir lieu, une guerre se prépare, certainement l'une des plus colossale que connaîtra l'Empire ! Préparez-vous, montrons de quoi nous sommes capable et attaquons à l'aube le 28 Janvier 2013, donc demain !
Priez, mangez et dormez, demain sera un jour nouveau. Le jour de notre renaissance !
Vive la coalition !"
Les chevaliers après ce discourt, crièrent tous en cœur :
- Vive les Destriers, Vive Angor Nocturnus, alliés un jours, alliés toujours !
Chapitre 4 :Vrai ou faux ?
27 Janvier au soir, l'heure du jugement dernier approche !
Chez La Muerte les rumeurs commencèrent déjà à faire leur première apparition.
- Falusse ! ?? Falussseee !
- Hein, quoi, comment, où ?
Falusse, tiré de son sommeil demanda à son espion, le pourquoi de sa nervosité.
- Pourquoi es-tu tellement sur les nerfs !? Quelle est l'importance de ta venue ? Tu fais de mon paisible sommeil un horrible cauchemars ?
- Maître, désolé pour votre sommeil ! Mais, mais Angor Noscturnus et les Destriers préparent un coup bas contre nous ! Ils veulent lancer une offensive pour reprendre notre capitale !
- Misère ... Venez avec moi !
Falusse sortit en courant, il était tard, il fit sonner l'alerte dans tout les châteaux de son alliance et fit une annonce à 22h30 :
" Soldats ! Une offensive se prépare sur nous, préparez-vous, et commencez la capture de leurs villages par petit groupe. Mais, surtout ne vous faites pas repérer, il en va de vos vies.
Vive l'invincible Muerte, que la victoire règne dans nos murs !"
00h00 : Les premières troupes de La Muerte foncèrent déjà sur les villages possédés par les châteaux d'Angor.
Ils pensaient qu'en prenant leurs villages en otage, ils auraient été plus faible, mais cela ne fut que rêverie ...
2h : Victoires et défaites vécurent les soldats de La Muerte avec leurs capture de villages.
La Muerte, tout au long de la nuit continua à prendre les villages d'Angor comme leur cible.
Chapitre 5 :Coalition en réunion
Les messagers du côté de la coalition (Destriers et Angors) travaillèrent à vive allure sous le plus grand secret de tous. Ils allèrent chez leur plus fidèle allié. Ainsi une réunion de crise prit lieu dans le Donjon du chef des Destriers :
Destriers ...
- Merci d'être venu chère confrère, je vous ai réuni ici pour une affaire très importante, nos vies en dépendent !
Néolys ...
- Ah bon ? Que se passe-t-il ! j'ai entendu des rumeurs par-ci, par-là, mais rien de très grave d'après ce que j'avais compris...
Destriers ...
- Croyez moi, la situation est au plus mal !
Centaure & QN ...
- Je vous arrête là ! Si les choses sont aussi importantes qu'elles en ont l'air, allez droit au but !
Dieu Ogma & Brother Omaga anonymous ...
- Tout à fait d'accord, allons droit au but.
Destriers ...
- Cela va de soi, j'irais donc droit au but. Nous avions prévu d'attaquer La Muerte dans 3 heure, c'est à dire aux alentours de 5 heure ce matin, mais ils nous ont pris en flagrant délit pendant les vols de villages D'angor Nocturnus ! Je ne sais pas de qui ou par qu'elle moyen ils ont été averti de notre plan diabolique ! Si je trouve le responsable de cette trahison croyez-moi, je le tuerais !
J'en viens donc au sujet principale de notre réunion. Il me faudrait du soutien militaire, pour pouvoir mettre en oeuvre mon plan d'offensive dans quelques heures sur La Muerte.
QN ...
- IL en va de soi, nous vous aiderons dans ce conflit, nous sommes alliés tout de même, ne l'oublions pas !
Les autres ...
- Oui, nous sommes alliés et entre alliés on s'entraide.
Angor Nocturnus ...
- Super les gars ! Merci pour votre patience et d'avoir assisté à cette réunion. Je n'ai rien de plus à ajouter, le chef des Destriers vous à tout expliqué.
TOUS ENSEMBLE, ils crièrent ! : Vive la COALITION
Aussitôt la réunion finie, les troupes se préparèrent de suite du côté de la coalition. Armes et équipements étaient entrain d'apparaître au fur et à mesure des minutes, et c'est ainsi que des rangs de 1280 soldats prirent naissance pour s’abattre quelques heures plus tard sur La Muerte. Heure d'impacte prévue à 5h45 ...
Nous arrivons désormais à l'aube du cataclysme où règne le silence, jusqu'aux premiers entrechoquement des d'armes (chapitre 1 ...).
La Guerre vient d'être déclarée, l'Empire commence à exploser niveau diplomatie dès la fin des combats de la journée.
Flash back de 30 min avant l'impact du raid de la coalition :
- Faites sonner les cornes !!! Vite ... Droit devant, plein Nord, des troupes en vue ! Et en nombre assez remarquable, prévenez le roi, qu'on le mette à l'abri !
Le roi Falusse fut mit à l'abri, les chevaliers se préparèrent au combat, il ne restait plus que quelques mètres et là, le choque, si violent, qu'à l'heure où je vous écris ce roman j'en ai encore des frissons !
La bataille avait commencé, une bataille qui allait durer plus de 7 jours ...
Au soir du 28 janvier, réunion de crise organisée du côté de La Muerte ...
Chapitre 6 :La Muerte en réunion
- Chef, chef, nous avons de nombreuses pertes, nos murs ont tenus, mais ils ne tiendront plus très longtemps, encore un raid de cette ampleur de leur part et nous pourrons dire adieux à toute nos richesses, il faut faire quelques choses.
- Oui je vais prévenir nos alliés !
La réunion débuta dans le donjon de Falusse, peu de temps après avoir envoyé ses messagers, transmettre une invitation à ses alliés.
La Muerte ...
- Oyé Oyé, vous êtes convoqués à ce jour concernant la dégradation de l'état de mon alliance, étant donné que je suis avec l'alliance, le coeur de la famille, il est impensable que celle-ci s'écroule, j'aurais ainsi besoin de votre aide.
Les alliés ...
- Bien entendu que nous vous aiderons, nous sommes des frères tout de même !
La Muerte ...
- Je l'espère bien, préparez vos hommes, on part demain 29 Janvier leur rendre la monnaie de leur pièce.
Le Cercle ...
- Attendez ! Je vous arrête ! Je ne vais pas pouvoir vous aider avec mon alliance, je préfère rester neutre pour des raisons confidentielles.
La Muerte broncha sur le coup, mais comprit qu'il n'était pas possible que tout le monde puisse lui venir en aide et accepta rapidement le faite que Le cercle resterait neutre.
Oxxo AL ...
Vous n'avez pas de courage Le cercle, franchement, moi et mon alliance se jetterons sans scrupules sur les Destriers et cela pour un bon bout de temps !
Le Cercle ...
On va éviter de s'emporter, le stress doit pas nous rendre colérique ou énervé ... On doit rester solidaire. Ce n'est pas que j'ai peur, c'est que j'ai mes raisons qui doivent rester secrètes.
La Muerte ...
Passons, on se prépare et on fonce, vive la Famille !
Tous, se préparèrent donc à la contre-attaque et en fin d'après midi les offs firent lancées pour un impact en soirée du 29 janvier.
La coalition prit un coup dur ce soir là, niveau pertes.
Chapitre 7 :La paix est signée
Les jours passèrent, les réunions s’enchaînèrent, le nombres des morts augmentaient...
Bref une scène de chaos règne dans les deux camps après 7 jours consécutifs de guerre sans répit !
Nous sommes le 5 Févrirer 2013, La Muerte et La Coalition prirent la décision de se réunir pour essayer de trouver un accord et éviter de continuer les scènes macabres.
10h30 : Falusse arriva avec ses gardes dans le donjon des Destriers, avec en présence le chef des Destriers et Aurey.
10h35 : La discussion commence ...
Falusse :
- Oyé chers chevaliers, j'espère que vos pertes non pas été trop nombreuse dit-il en ricanant !
Aurey :
- Trêve de plaisanterie, on ne vous a pas demandé de venir pour échauffer les esprits !
Chef Destrier :
Tout à fait d'accord !
Falusse :
- Excusez moi ...
La réunion dura pas moins de 10 heures d'affilés, les négociations étaient très dures, et au final, ils trouvèrent une entente en soirée et mirent fin à la guerre.
La Capitale resta perdu au fin fond de la Muerte et la défaite semblait donc de mise pour Angor Nocturnus.
Néanmoins comme Oxxo Al l'avait promis, ils continuèrent, pendant plus d'un mois, à faire la guerre contre les Destriers. Voyant qu'il n'y avait aucune évolution dans les deux camps, ils préférèrent début mars, en rester là. Ils mirent le passé de côté, un nouvel âge vient de commencer, un nouvelle Empire forgé par de nouveaux chevaliers, un Empire nous réservant encore plein de guerres prometteuses.
Fin ...
Le fermier et son fils avait désormais fini ce livre enrichissant :
- Papa, papa, tu vois, je te l'avais dis, j'étais sûr d'avoir déjà entendu cette histoire quelque part !
- Oui, Fiston tu as raison, beau livre en tout cas, j'ai adoré, ça raconte parfaitement l'histoire de notre Empire. D'ailleurs, l'écrivain n'avait pas tort, lorsqu'il dit à la fin : "un Empire nous réservant encore plein de guerres prometteuses". Il ne s'était pas trompé, du moins cette première guerre restera vraiment la guerre number one ayant complètement changer notre Empire, tu trouves pas fiston ?
- Oui, oui papa, va falloir que je le prête à nos amis ! Ils doivent absolument le lire, ils en apprendraient un peu plus sur l'origine de notre Empire.
- Oui, mon garçon.
Le Livre désormais fini, ainsi que leur bouteille de vin, ils allèrent, quelques jours après avoir perdu leur âne, au marché vendre leur moutons, le père énervé de son dernier passage au marché, n'écouta que son cœur !
Les moutons vendus, ils revinrent dans leur ferme en passant au bord du lac pour déposé quelques fleurs en hommage de leur âne, par miracle, ils retrouvèrent un autre livre entre les rochers, là où ils avaient trouvé le premier, le jeune garçon le prit et lut le titre, il comprit de suite, qu'il restait encore beaucoup de chose à découvrir sur son Empire. Ces mots sortirent de sa bouche en lisant le titre :
L'Empire, un secret encore irrésolu !
Texte : 25111999flo
Il était tard ce soir-là, lorsque je finis de dîner. Ce repas fut succulent, je me préparai donc à aller dormir car une belle journée de chasse m’attendais le lendemain : tout allait pour le mieux : mon alliance était plus unie que jamais, pas de grande guerre à l’horizon (nous venions de finir l’une des plus grande : la 1ère grande guerre de l'histoire de l'empire) et des habitants de mon château heureux lorsqu’un héraut arriva au galop : il portait un message d’une grande importance.
Cette déclaration m’annonçait qu’une monarque fière la reine Lamia m’appelait à l’aide :
« O fier chevalier,
Venez me sauver ! D’horribles pirates m’ont chassée de mon royaume ravageant tout mon territoire et mes soldats ! Aidez-moi !! Je suis seule caché dans une crique ! Si vous venez me secourir et m’aider à reconquérir mon royaume je vous couvrirais de pièces d’or et vous donnerais de magnifiques décoration
Reine Lamia »
Ceci me troubla : devais-je l’aider au risque de la mort de mes soldats ou faire preuve de lâcheté et de couardise ? Je réunis mes meilleurs commandants et leur demandai leurs avis. Ils étaient unanimes : nous ne pouvions pas ne pas intervenir !! Je pris donc la décision d’aller aider cette pauvre souveraine en détresse.
Des affiches furent placardés dans toutes la villes, elles proclamaient :
« Oyez, Oyez !
L’empereur a décidé d’aller sauver une reine attaquée par de capons boucaniers ! Pour réussir cette quête sa majesté ne peut se satisfaire de ses troupes régulières : il demande donc à tous les hommes de plus 18 ans de le rejoindre dans son armée. Allez vous faire inscrire sur les registres à la caserne ! »
Voyant cela, les paysans patriotes décidèrent d’aider leur roi qui les avaient déjà aidé maintes fois lors de pénuries. Ils se rendirent donc tous à la caserne. Quant à moi, je vérifiait les engins : ils étaient en très bon état et faits de bois car je ne pouvais me payer des engins en fer certes plus efficaces mais très coûteux en rubis.
Après quelques heures d’entraînement mes soldats étaient formés. Je puis donc laisser le pouvoir au Général Ulrich, un de mes plus vieux amis. Nous partîmes en fanfare : les femmes étaient au fenêtres de leurs habitations pour voir leur mari partir, les enfants courraient dans les rues et apercevaient ces héros partant au combat . Les portes du château s’ouvrirent nous laissant sortir de la forteresse et se refermèrent sur nous laissant les femmes et les enfants presque seules dans ma citadelle
Nous marchâmes, marchâmes …. Mes soldats s’épuisaient sur la route, heureusement nous avions prévu des provisions et ils se rassasièrent. Mais la route était longue. Peu mourraient mais ils étaient exténués. Nous arrivâmes enfin sur la côte. La mer était d’un bleu azur, il faisait très chaud. Nous nous accordâmes un peu de repos, puis fabriquâmes des bateaux capables de transporter mes hommes. Étant arrivés, nous allions enfin nous battre contre ces terribles flibustiers. Je lançais mes espions pour découvrir les faiblesses de notre adversaires. Tenant compte de cet espionnage mes commandants et moi mîmes au point un plan audacieux pour anéantir les forces ennemies : nous allions faire diversion.
Le lendemain même, une cinquantaine de soldat se rendit au nord grâce aux embarcations que nous avions construites. Pendant ce temps là, au sud, le plus grandes partie de notre flotte lâchaient les amarres. Le bateau du nord, appelé la « Santa Maria », se dirigeait vers une petite île occupée par une petite partie des forbans. Ceux-ci, attirés par la « Santa Maria » ne virent pas que la flotte les prenait en revers. Avant même que les pirates ne s’en rendirent compte nous les attaquâmes de côté. Les pirates n’étaient qu’une petite trentaine, nous n’eûmes donc aucune difficulté pour les battre. Ayant pris leurs richesses et leurs sabres, nous allâmes sur leur île. Nous comptions nos pertes : 15 morts et 13 blessés. Nous devions avancer malgré tout.
Nous fîmes plusieurs attaques comme celles-là et nous repartîmes encore, et découvrîmes l’immensité des troupes de notre ennemi. L’effet de surprise était presque consommé, et nous vivres diminuaient. Nous décidâmes de diviser encore une fois l’armée en deux mais cette fois d’une manière équitable :
-Au nord, 578 soldats, 85 échelles, 45 béliers, 55 mantelets, et 35 fagots de bois
-Au sud, 558 soldats, 85 échelles, 50 béliers, 50 mantelets, et 35 fagots de bois
Nous devions attaquer en même temps pour les empêcher de réagir : c’est ce que nous fîmes le soir au crépuscule contre cette horde de boucaniers : le combat fut sans merci. Plusieurs de mes plus valeureux commandants furent blessés, un fut même tué. Je fus moi aussi blessé au bras droit. Mes hommes, héroïques, furent vaillants et tenaces. Au lever du jour nous gagnâmes enfin au nord, puis à midi au sud. Les pertes étaient lourdes : 328 hommes moururent et 234 furent blessés. Nous soignâmes nos blessures.
Il ne nous restaient plus qu’à affronter une dernière tour mais pas une des moindre. A l’intérieur vivait le Kraken le chef des flibustiers. Il nous adressa un ultimatum :
« Empereur,
C’est avec une grande tristesse que j’ai appris mes multiples défaites mais cela ne va pas continuer : j’ai en otage l’impératrice Liama. Si vous nous attaquez elle sera exécutée, si vous repartez dans votre royaume nous ne lui ferons rien
C’est à vous de décider
Kraken »
Je me trouvai devant un dilemme cornélien :
« Dejai-je attaquer au risque de la perdre ? Ou bien repartir la tête basse ? Le souvenir de ces 343 soldats morts me firent prendre un choix radical : j’attaquerai ! »
Mes espions (dont plusieurs furent tués lors des attaques) firent une reconnaissance des troupes du Kraken. Pour ma part j’avais encore 758 hommes en état de combattre, une centaine d’échelle, une cinquantaine de béliers, de mantelets, et une trentaine de fagots de bois. Quant à lui, il possédait 974 pirates à sa solde et beaucoup d’engins. Mes chances de succès étaient donc limitées. Je décidais d’utiliser la stratégie plutôt que la force : au lever du soleil nous attaquerions ! Mes commandants étaient partagés 6 étaient d’accord avec moi mais 2 pensaient différemment mais après un petit vote, ils se rallièrent à ma cause. Enfin nous allions en découdre avec ces flibustiers. Les soldats se préparaient tandis que la nuit tombait. Le lendemain, deux heures avant le lever de l’astre solaire, nous partîmes. Nous arrivâmes assez rapidement chez les boucaniers. Ma priorité était de sauver la reine. Nous devions être rapide et efficace. Nous attaquâmes. Les quelques sentinelles éveillées donnèrent l’alerte mais déjà un rude combat s’engageait. Mes soldats pénétrèrent rapidement sur les cotés, mais rencontraient une résistance tenace au milieu. Quant à moi, je m’élançais dans les oubliettes du château cherchant la pauvre reine. Notre armée n’avait pas réussit à passer au milieu mais déjà s’élançait dans la cour. Je réussi à retrouver les prisons et les cachots mais là stupeur la reine n’était plus là. Je grimpais jusqu’au donjon que mes chevaliers venaient de reprendre et je vis avec stupeur que le Kraken voulait s’échapper en bateau avec la reine. Nous avions pendant ce temps réussit à reprendre tous le château et nous avions fait prisonnier quelques centaines de pirates. Avec quelques fidèles je rattrapais le Kraken et libérais la reine.
Sur le chemin du retour, je fis connaissance avec cette reine délicate et raffinée qui me donna une magnifique décoration et me couvrit, mes commandants et moi, de pièces d’or. Tout reprenait sa place.
Texte : SuperEtendard
Des luttes de pouvoir – Une crise aux multiples facettes
Introduction :
Cela fait depuis quelques temps déjà que la reine Lamia de la Côte Tranchante fut rétablie sur le trône. Bien que son trône soit encore fragile et mobilise d'importants mouvements de seigneurs chaque mois dans le but de pourchasser les rebelles étonnement tenaces et résistants. Mais les choses se sont arrangés depuis peu et la paix est revenu dans l'immense territoire du Grand Empire. Tous étaient content de cette paix retrouvée, tous sauf les pirates de la Côte Tranchante bien sûr mais aussi un personnage, pourtant étroitement lié à la famille impériale du Grand Empire : Xanaros le Doré, connu plus tard sous le nom de Xanaros le Tyran.
Forteresse de Xanaros, quelque part dans les vastes étendues du Grand Empire, salle du trône
Cela fait des jours qu'il est sans nouvelles de la Côte Tranchante. Malgré son réseau impressionnant d'espions et de conspirateurs il ne savait toujours pas la situations de ces îles orientales. Il rongeait son frein, seul, dans une salle richement décorée, qu'il arpentait de parts en parts sans jamais porter un regard sur le page chargé de veiller à ce qu'il ne manque de rien. Finalement, le sombre personnage retourna s'asseoir sur son trône fait de pierre basaltique et incrusté de pierres précieuses de toutes sortes.
Il patientait déjà depuis une heure quand les portes s'ouvrirent enfin, laissant passer un grand et mince personnage à la face noble et aux traits fin et majestueux. Pourtant, cette personne est la plus vile et perfide qu'il ne fut jamais donné à la Terre de porter. Toujours avec sa voix doucereuse et emplie de miel, ce homme est un grand collecteur d'informations et prends un malin plaisir à manipuler sans vergogne tous ceux qui s'opposeraient à son chemin. Chemin qui l'a mené à se mettre au service du seul homme capable de lui donner le moyen de ses ambitions.
C'est donc sur un pas léger mais pourtant rempli de gravité qu'il s'engagea dans la pièce, allant faire son rapport à son impitoyable maître.
- Alors Servilsnake ? Demanda Xanaros. Fais moi vite ton rapport, je suis pressé d'entendre les nouvelles quelles qu'elles fussent, car j'ai besoin de renseignements pour monter ce plan qui n'échouera pas.
- Je crains que les nouvelles ne soient mauvaises, la révolte que vous aviez fomentée chez les pirates a en partie avortée et les seigneurs du Grand Empire investissent depuis lors les rivages de la Côte Tranchante dans le seul et unique but d'éradiquer la rébellion.
- Tout se déroule comme prévu à ce que je vois.
- Hein ? Mais n'étaient-ils pas sensés renverser Lamia et organiser des raids sur toutes les côtes impériales afin d'affaiblir notre ennemi.
- Oui bien sûr, mais j'avais prévu qu'elle avorte, en fait ces seigneurs sont déjà occupés à Bérimond, à combattre les Fieffés Coquins, et du coup à résoudre le conflit sur les Côtes Tranchantes. Ils sont déjà bien occupés et la garde établie autour de mon parent sur le trône s'en trouve amoindrie. Mais ce n'est toujours pas assez pour pouvoir prendre de force le pouvoir à mon frère et conquérir sans heurts le monde.
- D’ailleurs, mon cher maître, tandis que la guerre déchirera notre pays, les pays voisins en profiterons pour réclamer leur part.
- C'est là la prochaine partie de mon plan que j'avais préparée à l'avance, comme toujours. J'ai corrompu bon nombre de princes barbares déchus du Grand Nord de se lancer dans une vaste opération de pillage des villages qui ne voudraient pas soutenir un effort de préparation de guerre contre les forces impériales. J'ai effectué la même chose dans le Royaume de Fer des Sables Brûlants, en convainquant mon ami et « allié » le sultan de préparer une campagne militaire vers les positions impériales stationnées sur toutes les frontières. Pour les Pics du Feu j'ai convaincu le gourou de la secte obscure du Culte des dragons de réapparaître au grand jour dans les villages situés au bord des Pics du feu, sur les immenses plaines à l'Est du grand fleuve oriental. Il terrorisent sans pitié les pauvres populations.
- Votre caractère machiavélique m'impressionne de jours en jours mon cher maître.
- Attends, en parallèle j'ai envoyé mes agents dans ses villages et voici ce qui va se passer : les pauvres gens vont se tourner vers mon frère pour résoudre cette crise, décision que tu devra influencer au plus haut point mon cher ami. En parallèle je rependrai des rumeurs qui atteindront les oreilles des seigneurs, afin qu'ils t'aident à faire pression sur mon pauvre frère et le forcent à accepter ces expéditions.Les seigneurs se laceront alors dans une vaste course pour la domination des autres royaumes. Ce sera donc une source d'affaiblissement pour eux et donc un affaiblissement du pouvoir impérial. Bien qu'en apparence ce sera présenté comme une victoire du Grand Empire. En attendant une autre partie de mon plan sera exécuté.
- Votre patiente est infinie maître. Je ne pense pas je j'aurai eu une pareille patiente. C'est pourquoi je suis votre dévoué serviteur, ces « activités » me permettent de passer le temps en attendant que mes objectifs se réalisent.
- Ta fidélité sera récompensée Servilsnake. Je t'en ai déjà fait le serment par la puissance de la Magie du Néant, forme ultime de la Magie Noire. Si je brisai ce serment j'en subirait les conséquences.
- En effet, si nous brisons tous deux nos serments nous risquons de tout perdre. Sur ce mon cher ami je dois vous quitter, mes missions m'attendent et je dois sans tarder retourner vers mon suzerain lui offrir mon aide dans cette période quelque peu troublée.
- Nous nous reverrons Servilsnake.
Après s'être échangé une brève accolade, l'infâme traître parti d'un pas tout aussi semblable à celui avec lequel il était arrivé. Comme si la discussion à laquelle il avait participé n'avait jamais eu lieu. En tous cas dès qu'il fut parti, Xanaros se replia de nouveau sur lui même afin de penser à toutes les missions à préparer en vue des différentes parties de son plan qui semblaient lointaines mais qu'il était nécessaire de bien les peaufiner parce qu'il ne fallait rien laisser au hasard.
Surtout que depuis le retour des horreurs dans le monde, il avait rencontré un ennemi dont il ne savait rien mais que ce dernier savait ce qu'il préparait. Il faudra donc user de milles précautions et subterfuges pour tromper cette garde vigilante. Sans oublier les Services Secrets Impériaux qu'il n'avait toujours pu infiltrer en raison de leur existence non officielle, seul le roi en est au courant.
Chapitre 1 : Les nouvelles arrivent
Capitale Marchande, Conseil des Douze Corporations, Grand Empire
L'agitation est à son comble, en effet depuis quelque temps des mauvaises nouvelles parvinrent aux oreilles des marchands du Grand Empire : les voies commerciales vers les autres royaumes du continent sont coupées. La raison : des troubles intérieurs. La CDC ne peut se passer du commerce portant florissant qu'elle entretenait dans ces états, permettant de se constituer alors des fonds assez importants pour pouvoir un jour supplanter l'autorité impériale et donc remplacer le Grand Empire.
Et c'est dans l'une de leur capitale, nommée Wall Street, que se réuni le conseil secret de la CDC, le Conseil des Douze Corporations. Cette entité économique puis politique commença à s'implanter il y a une dizaine d'année dans les plaines du Centre. Et profitant des années d'abondance elles se développèrent au point quasiment d'entrer en conflit toutes ensemble pour le monopole commercial du continent.
Il y aurait sans doute eu une guerre civile dévastatrice si, par l'un des hasards les plus improbables, n'était apparu une figure de proue qui réalisa l'impossible, unir les douze compagnies autrefois rivale et créer un contrepoids politique aux percepteurs impériaux. Son projet abouti alors à la création de la CDC, la Confédération des Douze Corporations, à ne pas confondre avec le CDC. Il est évident qu'une fois leurs ressources mises en commun, la CDC commença dès lors à supplanter toute autre organisation rivale et força ainsi tous les marchands indépendants à intégrer ses rangs.
Le succès économique fut dès lors un immense succès. Les bénéfices furent tels que la CDC pu se composer sa propre milice et donc se défaire de la tutelle impériale, ce qui lui permit par la suite de s'émanciper et de s'imposer comme entité politique sur laquelle il fallait compter parce qu'elle prenait plus de poids de jour en jour.
C'est pour cela que la nouvelle d'une interruption du commerce dans une majorité de son rayon d'action causa immédiatement une situation catastrophique ce qui amena le CDC à se réunir pour une session extraordinaire pour la première fois depuis des années. Dans la salle de ce conseil sont réunis les douze chefs des corporations respectives ainsi que leur leader, celui qui les a unis : Joe Sylvester. Et c'est dans une salle richement décorée et extrêmement bien gardée qu'il prit la parle, s'adressant à ces confrères en ces mots :
- Mes amis, comme vous tous j'ai eu vent des mauvaises nouvelles colportés par des réfugiés. Le commerce est interrompu dans les trois royaumes riverains du Grand Empire : celui des scandinaves au nord, celui du sultan dans le sud, et à l'est dans les pics du feux où un ordre millénaire à refait surface et dévaste en ce moment même la région. Pour contrer cette menace éminente je propose au conseil de voter tout de suite une motion me permettant d'intervenir directement auprès de l'empereur afin de réclamer immédiatement une intervention de la art de ses seigneurs. Bien entendu nous leur fourniront tous les vivres nécessaires ainsi que les équipements. Nous proposeront également une « aide » financière à l'empereur afin d'équiper aux mieux une majorité de seigneurs. Bien évidemment cela va forcer l'empereur à s'endetter encore plus qu'il ne l'est déjà envers nous.
- Comme toujours tu es un vautour Joe, pouffa un conseiller, ta stratégie est bonne et je vote pour. Je pense que c'est également l'avis de ce conseil. Va mon ami, et rends nous encore plus riches afin que nous puissions encore plus mettre sous notre coupe cet empereur débordé. Je pense que son conseiller Servilsnake saura le raisonner pour qu'il accepte notre proposition.
- Bien mes amis, dans ce cas la séance est levée, quoiqu'elle fut extrêmement courte je ne doute pas de fruit que portera cette stratégie. Bonne chance à tous.
Puis, en silence, chaque conseiller sorti de la salle, monta dans l'escorte qui lui était désignée, et reparti dans le plus grand silence vers sa demeure. Maintenant que Joe Sylvester était livré à lui-même, il s'acquittera entièrement de sa mission, les rendra encore plus riches, et avancera leurs plans séditieux envers l'autorité impériale.
Une fois que ces pairs l'eurent quitter, Joe Sylvester rentra chez lui afin de préparer un long voyage, un voyage qui le mènera directement au palais de Laedarès VII. Si tout se passait comme prévu le plan se révélerait être un succès total pour la CDC. Bien qu'il ne se doutait pas que d'autres organisations que la sienne avaient des visées similaires.
Quartier Général des Fieffés Coquins, quelque part dans le Grand Empire
Dans l'une des nombreuses villes de l'empire se cachait divers bas-quartiers. Des régions de peuplement abritant souvent bien des seigneurs du crime ainsi qu'une multitude de groupuscules spécialisées dans le vol, le pillage, ou toute autre activité pouvant nuire à l'ordre public.
Et c'est dans l'un de ses bas-quartiers, dans les réseaux souterrains le parcourant, au beau milieu d'une immense salle de rassemblement accessible par des multitudes de galeries que se produisait une réunion d'importance.
En effet, divers chefs de ce qu'on appelle les Fieffés Coquins s'étaient réunis ensemble afin d'adopter une politique commune. Il avaient pour cela formés depuis des années déjà un conseil : le Conseil des Dix Milles, ou CDM. C'est ce conseil qui supervisait l'ensemble des activités de tous les pillards du Grand Empire. Et, aujourd'hui, chaque chef devra voter si oui ou non ils s'impliqueront dans une intervention d'envergure au sein du Grand Empire.
- Mes amis ! Beugla un seigneur du crime. Nous devons décider d'une politique commune, nous acculeront alors les seigneurs dans leurs derniers retranchements et nous ferons tomber de son trône Laedarès. Ainsi le Grand Empire n'échappera pas à la situation dans laquelle est fourrée les royaumes qui lui sont limitrophes.
- Bien parlé compagnon ! Cela sent un coup bas de la part de Laedarès pour étendre son pouvoir. Nous allons le renverser tous ensemble, avec une immense horde de malandrins, pillards, voleurs de grand chemin, assassins, et informateurs. Notre organisation criminelle dominera alors le monde.
- Sauf si quelqu'un vous en empêche. Fit alors une voix pernicieuse et maléfique.
- Qui es-tu étranger ? Et comment connais-tu ces tunnels souterrains ? S'insurgèrent tous ces chefs de bandes.
- Vos visées de pouvoir sont inacceptables mais je peux vous proposer une alliance afin de renverser celui que vous détestez tant. Mais pour cela vous devrez vous soumettre… Comme vous le fîtes il y a quelques temps avant que la tournure des événements ne vous eut transformée en simples criminels.
- Vous vous prenez donc pour quelqu'un de plus intelligent que nous parce que vous avez survécus ? Normal puisque vous n'avez fais aucune action d'éclat au niveau du Grand Empire entier ! Alors rendez-vous et nous ne vous tueront pas.
- Vous étiez une remarquable soutien pour mon maître, mes aujourd'hui vos ambitions vous ont conduites à votre perte. Mais je vais satisfaire votre curiosité, l'homme que vous aviez servi se nommait Xanaros. N'est-ce pas que c'est troublant d'avoir eu pour leader le frère de l'empereur.
- Vous racontez n'importe quoi ! Si ce que vous dîtes est vrai nous sommes manipulés depuis le début !
- Faux, vous vous êtes émancipés de notre contrôle en devenant indépendants. Alors je vous place devant un choix : soit vous vous soumettez, soit vous mourrez.
- Encore eut-il fallu que vous puissiez nous contraindre. Nous refusons tous !
- Dans ce cas la question est réglée, adieu.
Les voleurs n'eurent à peine le temps de voir une ombre de la pièce s'enfuir que déjà l'édifice ancien s'effondrait sur eux, supprimant au passage toutes les plus grandes personnalités des Fieffés Coquins.
Tandis que le drame se déroulait, l'agent de Xanaros sortait tranquillement des tunnels. La manœuvre avait réussie : les fieffés sont désarmés et prêts à accepter à leur tête des agents inféodés à Xanaros. Le plan avançait.
Capitale Impériale, salle du conseil, deux jours plus tard
Voilà déjà quelques temps que la nouvelle s'était rependue dans tout le Grand Empire, et déjà l'on voyait arriver dans la capitale des représentants de divers corporations et autres pouvoirs politique. Il y avait donc : les délégués de la CDC menés par Joe Sylvester, les chefs des différentes alliances de Seigneurs du Grand Empire, les représentants des Services Secrets Impériaux, les délégués de l’État-Major des Armées du Grand Empire. En plus des conseillers habituels du roi, dont Servilsnake cela faisait tout au plus un bon millier de personnes.
Ce nombre si élevé de personnes ne pouvaient être reçu dans la salle du trône qui se révélerait être trop exiguë pour contenir autant de personnalités. Il fut donc décidé d'utiliser la salle du conseil pour accueillir tous ces gens.
Une fois que tous se furent installés et que l'empereur se fut assis sur son trône, le chef du Conseil, ou aussi appelé le Chancelier prit la parole devant cette assemblée diversifiée :
- Bonjours à tous et à toutes. Représentants des différentes sections concernées de l'administration impériale ainsi que des pouvoirs plus autonomes. Vous voilà tous réunis pour débattre d'une question de très haute importance mais tout d'abord je vous laisse le Ministre des Services Secrets vous faire un bref exposé de la situation. Vous pouvez commencer.
- Merci bien monsieur le Chancelier, le remercia le ministre. Comme vous le savez tous depuis quelques temps diverses événements bouleversent les pays voisins de notre contrée. Les puissances les régissant se mettent à torturer les populations refusant de se soumettre à ce qu'il paraît être un effort d'armement contre le Grand Empire en vue de campagnes militaires. Nous ne savons toujours pas si c'est leur but mais ces différents régimes sont par là devenus instables et des révolutions pourraient survenir. En soi cela ne nous concerne pas mais bien vite cela affecterai d'une façon où d'une autre notre pays. Donc nous nous devons de nous prononcer sur la question des actions à entreprendre. Surtout que la situation avec les Fieffés Coquins s'est apaisée suite à la mort inconnue même de nos services d'une immense majorité de leurs leaders. Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire, je vous rends la parole Chancelier.
- Vous avez donc un résumé de ce qui se passe en ce moment même, je laisserai donc le choix à chaque parti de s'exprimer sur les questions suivantes : faut-il envoyer une force de frappe dans ces pays pour réguler la situation ou faut-il laisser faire ? Je laisse la parole à l’État-Major. Maréchal-en-chef, votre opinion je vous prie.
- Bien. Comme vous le savez tous que l'Armée Impériale assure la défense des frontières du Grand Empire ainsi que ses villes. Il est donc hors de question pour nous d'intervenir vers l'extérieur. Cela serait perçu comme une tentative d'invasion. Et cela même malgré notre position dominante nous risquerions une coalition extrêmement puissante contre nous. Nous ne pouvons nous permettre d'intervenir. Toutefois je propose, en accord avec tout l'état-major ainsi que de l'assentiment de l'empereur, d'envoyer les Seigneurs du Grand Empire avec leurs armées dans ses régions afin de rétablir une situation stable. Nous pourrions ainsi dominer officieusement ces régions, exploiter leurs ressources et enrichir les coffres impériaux. Qui est contre cette directive ?
- Au nom des Seigneurs du Grand Empire, clama un seigneur, nous acceptons. Malgré les différents théâtres de batailles partout déjà dans le monde nous trouvons encore qu'il manque de défis à relever. C'est pourquoi nous accepterions avec joie de s'acquitter d'une nouvelle tâche pour le compte du Grand Empire et de notre empereur bien aimé. Puisse-t-il vivre le plus longtemps possible.
- Merci bien vous pouvez vous rasseoir, intervint le chancelier. Les seigneurs sont déjà d'accord avec la mesure concernée mais qu'en est-il des diverses corporations marchandes ?
- Au nom de la CDC, organisation trans-nationale regroupant toutes les compagnies de commerce du Grand Empire et de l'extérieur nous acceptons cette directive. En effet le commerce avec ces régions est fortement troublé par les pillages incessants et les répressions. Si les seigneurs du grand Empire veulent bien donner de leur temps pour assurer un commerce sans heurts et profitable à tous nous ne nous déclarons pas positionnés à l'encontre de cette directive.
- Bien ! Reprit le chancelier, la séance est levée, dès demain des expéditions partiront vers ces terres perturbées rétablir la paix. Bonne chance à tous. J'espère que cette politique se révélera être la bonne pour les intérêts du Grand Empire.
Et c'est dans un grand brouhaha que tous les membres de cette réunion partirent chacun dans sa demeure pour préparer les combats à venir ou pour faire un compte rendu à ses supérieurs ou autre. En bref la guerre entre les seigneurs et les autres royaumes avançait à grands pas et de nouvelles dissensions entre les premiers ne tarderaient pas à amplifier de façon exponentielles pour le contrôle absolu des ressources.
En clair, cette décision bonne en apparence se révèle être une très mauvaise décision stratégique, profitant à un affaiblissement conséquent du pouvoir de l'empereur et du renforcement de l'autonomie des seigneurs et de la CDC, ouvrant encore plus la voie pour la déchéance totale du Grand Empire.
Château du Seigneur Inconnu, Grand Empire
Loin dans une petite région tranquille du Grand Empire, loin des intrigues de la cour impériale et des jeux de pouvoirs se déroulants sur tout le continent, dans une vielle forteresse de pierre réoccupée par un seigneur inconnu isolé de tous.
C'était vraiment une vielle forteresse. Ces murs décrépis et ces portes branlantes ne tenant qu'à grand peine étaient les seuls souvenirs, un temps où en des temps glorieux quelqu'un avait lutté contre l'envahisseur venu de l'est. Un lieu ignoré des annales de l'histoire en raison que la bataille qui s'y déroula ne fut jamais dévoilée au grand jour.
C'est le lieu ou les Deus Imperator'es trouvèrent des rivaux capables de les concurrencer dans la domination mondiale ; mais, heureusement pour eux, les seigneurs de cette localité n'eurent jamais dans leurs cœurs et leurs pensées des idées de grandeurs et de domination. Et c'est dans cette demeure que se réunissait régulièrement sept personnes, dont l'objectif était de contenir les ambitions de domination de Xanaros.
Dans l'ordre il y avait : le vieux et sage Archatrape, le guerrier explorateur Tulkas, le membre de la Garde de Givre Bròr, le guerrier-orfèvre Mithrim, l'archer Brand, la mage Melkior, et le Seigneur Inconnu. Ces sept personnes avaient sacrifiées leurs vies et leurs compétences pour servir fidèlement l'héritier légitime du trône du Grand Empire : Laedarès VII.
Et c'est donc dans cette demeure ancestrale, réunis autour d'un bon feu brûlant dans la salle du trône de cet édifice, que ces valeureux serviteurs du Roi s'étaient réunis dans le plus grand secret afin de discuter des récents événements géopolitique.
- Mes amis ! Commença Archatrape. Notre ennemi s'agite à nouveau. Notre réseau d'informations au sein même de nos ennemis m'a prévenu que ces troubles dans les pays extérieurs ainsi que la chute des Seigneurs du Crime est un acte délibéré de Xanaros en vue d'asseoir totalement sa domination comme il a toujours tenté le faire. Nous avons aussi découvert que la CDC entretien des pensées encore plus séditieuses que d'habitude. Nous devrons contrôler avec plus de vigueurs leurs mouvements mais je pense que Xanaros s'occupera malheureusement d'eux en temps voulus. Parce qu'après tout c'est lui qui, dans l'ombre, tire toutes les ficelles. Nous devons donc établir un plan d'action et vite !
- C'est très simple intervint Tulkas, nous devons le stopper peu importe les moyens engagés. Je propose pour ma part que tu intervienne auprès de Labbeu Archatrape. Tu peux aussi en parler à ton ami Emmisamdeus. En tant que chroniqueur impérial il aurait bien quelque avis sur le sujet.
- Sûrement, mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose d'en parler à mon ami historien. Toutefois la proposition de mettre en garde Labbeu et les grands chefs d'alliance serait en effet nécessaire.
- Alors que l'on se sépare tous, chacun part dans six directions différentes, et toi Archatrape reste auprès de l'empereur, il aura besoin de toi. Essaie de te faire seconder par Emmisamdeus, je suis sûr que sa loyauté à l'empereur est sans faille, ce n'est pas un seigneur du genre à trahir son suzerain.
- Très bien. Dans ce cas je vous souhaite à tous bonne chance. Et rappelez vous, il ne faut pas se faire voir des espions de Xanaros.
C'est ainsi que tard dans la nuit, les sept frères d'armes partirent chacun de leur côté pour risquer leur vie dans cette folle entreprise. Dieu seul sait s'ils réussiront. En attendant, le temps s'écoule fidèle à lui même et le Grand Empire avance vers de grands événements.
Chapitre 2 : Les seigneurs s'équipent
Château de Labbeu, Grand Empire, après le passage Archatrape
Après le passage de son ami, Labbeu se demandait s'il était bon de participer à cette campagne. Il se torturait l'esprit pour savoir quelle décision juste il devait prendre. Il réfléchissait ainsi depuis quelques temps dans la grande salle de son château principal quand ses frères d'armes ainsi que ceux des alliances alliées et affiliées arrivèrent le tirer de ses réflexions.
Parmi les alliés des Ménestrels il y avait beaucoup d'alliances. Un nombre tellement grand que beaucoup auraient tremblés devant une telle coalition, sauf bien sûr leurs grands rivaux : La Muerte, et Oxsso Al, ce dernier ayant vaincu d'une manière peu commune durant une guerre tous ces chevaliers musiciens et leurs amis.
Mais le moment n'est pas aux souvenirs, Labbeu doit choisir s'il a se lancer dans la course à la domination des ressources où s'il va tout bonnement se laisser faire supplanter. Le dilemme est de taille et reflète tous les scrupules qu'ont ce grand homme à envahir un territoire qui n'est pas le sien pour y maintenir une main mise qui se voudrait peu être tyrannique.
Finalement, Labbeu se décida à parler :
- Chevaliers Ménestrels, ainsi que nos chers alliés et vassaux. Je suis heureux de vous accueillir en ce jour dans ma forteresse. Je dois aborder avec vous la question qui nous taraude tous l'esprit depuis des jours déjà : va-t-on nous aussi nous mettre en mouvement pour la course aux ressources. Vous devez savoir que je suis contre cette manœuvre, nous risquons de diviser encore plus des pays déjà en proie à des troubles internes importants et nous risquons de brutaliser les populations dans une course effrénée à la domination de leurs terres. Je suis donc par principe contre cette expédition d'envergure. Toutefois, je ne peux laisser ces pauvres gens être victime de la cruauté des Chevaliers de La Muerte, ou contraints à l'esclavage par les machiavéliques armées d'Angør Nøcturnus, ni dominés par l'implacable Pilou DCCII et les troupes d'Oxsso Al. Il faut aussi tenir en compte qu'ils pourront aussi recruter des hommes parmi les populations locales et nous supplanter, détruisant l'un des rares espoirs de liberté et de justice dans le Grand Empire ; Il est de notre devoir d'y aller et de montrer à tous ces tyrans que nous ne supporteront pas leur tyrannie ! Ménestrels, allons dans ces terres désolées et revendiquons ces terres au nom de la paix, de la justice, et de la vertu !
- Ménestrels ! Entonnèrent alors en chœur tous les valeureux chevaliers présents.
Cette promesse de protéger la veuve et l'innocent, de défendre les mères et les enfants, la concrétisation du rêve de chaque chevalier ayant un code d'honneur et une morale de se réaliser pour le plus grand bien. Il y avait de quoi en réjouir plus d'un.
Toutefois, chacun se sentait triste en lui même, car si certains villages auront la chance d'être protégés par les Ménestrels, les autres subiront la domination de d'autres alliances moins conciliantes et vertueuses.
C'est dans cette posture d'esprit que se séparèrent les Ménestrels pour voguer vers de nouvelles aventures, et vers la gloire. C'est ainsi qu'ils décidèrent de porter secours aux populations dans un but désintéressé, incarnant toutes les plus nobles valeurs de la chevalerie. L'empereur pouvait se féliciter d'avoir d'aussi preux et humbles chevaliers. Car ils représentent le meilleur avenir du grand Empire.
Quartier général d'Angør Nøcturnus, au même moment
C'est dans une imposante forteresse qu'ils s'étaient réunis. Ces gens étaient ceux qui était les plus redoutés mages noirs que le monde aie connu après Xanaros et Kaladès. Ce sont eux qui faillirent réussir à ressusciter prématurément l'Empire des Flammes en échouant à prendre le contrôle des horreurs qui étaient apparues de nouveau en cette âge du monde, ce sont les chevaliers d'Angør Nøcturnus.
Et en ce jour ils sont de nouveau réuni, eux qui convoitent comme tant d'autres la domination du monde ; Ils ont rassemblés auprès de leur chef toute ne force d'expédition vers les trois royaumes riverains du Grand Empire, prêts à assurer une invasion en règle des territoires avoisinants.
Nous sommes dans la cour du château, tous les seigneurs sont alignés avec leurs escortes de commandants. Tous alignés chacun selon son grade. Tous sont à genouillés devant un seigneur, celui connu sous le pseudonyme d'Angør Prime. Et c'est ce dernier qui, en ces heures historiques, prit la parole pour entamer un discours, inaugurant alors les futures conquêtes :
- Seigneurs d'Angør, vous êtes ici réunis parce que dès ce soir, nous partirons conquérir de nouvelles terres. C'est un jour historique car nous pourrons nous rendre officiellement dans le Glacier Éternel, dans les Sables Brûlants, et surtout dans les Pics du Feu où nous avons d'amples recherches à effectuer. Dès ce soir, divisons nous en trois groupes. Le premier ira dans le pays des scandinaves, un autre ira contester le pouvoir du sultan, et enfin un dernier conduit par moi même ira s'emparer des secrets de Kaladès dans les Pics du Feu. Nos ennemis seront nombreux, mais nous triompherons d'eux car nous sommes des experts en magie noire. Ne redoutez pas les lances ennemies, brisez les ! Ne redoutez pas le glaive ennemi, tuez son propriétaire. Car c'est ce soir, que nous, les Seigneurs Noirs, allons nous mettre en quête du plus fabuleux pouvoir qui soit : la puissance absolue. En avant chevaliers !
Ces derniers mots furent accueillis par de vifs vivats et des acclamations ainsi que des cris de guerre se répandant durant des heures dans les alentours. Le discours si charismatique d'Angør Prime avait fait son effet.
Quelques instants plus tard, c'est une immense armée qui quitte ce bastion de la magie noire en quête de puissance. Une autre composante des forces en présence est entrée en action.
Bastion de Pilou DCII, salle du conseil d'alliance
Ils étaient tous rassemblés, les puissants chevaliers d'Oxsso Al. Ceux qui, sous l'égide de l'implacable Pilou DCII, avaient défiés la toute puissance des Ménestrels et réduit fortement leur influence dans le Grand Empire.
Leur victoire leur avait assuré alors un prestige et une renommée des plus authentiques et terribles. Leur réputation était telle que presque plus personne n'osait s'en prendre à cette alliance devenue si puissante. Cette puissance repose bien sûr sur un excellent système instauré par Pilou DCII lui même.
Ils étaient ainsi donc tous rassemblés autour de leur chef, prêts à recevoir ses directives. Chaque général d'Oxsso Al avait déjà envoyé ses troupes sur les frontières du Grand empire, signe que l'organisation de ces chevaliers était terriblement redoutable.Tous attendait depuis impatiemment son discours quand il prit la parole :
- Mes amis, seigneurs d'Oxsso Al, aujourd'hui… est un jour comme les autres pour nous mais nos actions qui détermineront les jours suivants seront connues à travers le monde entier. Notre but est de conquérir efficacement le plus de territoires possibles. C'est pour cela que depuis quelques jours déjà je reçois les rapports d'une multitude d'espions en vue de préparer le terrain à l'invasion. Chose que les autres alliances rivales n'ont pas faites. Ceci témoigne donc encore une fois de notre toute puissance. Mais, il faut savoir qu'ils se sont sûrement déjà mis en mouvement donc une fois que j'aurai terminé de donner des directives vous devrez partir vers les destination qui vous auront été indiquées. Une fois arrivé, vous devrez tous sans exception faire une étude rigoureuse du terrain, choisir les endroits stratégiques, les emplacements de tout et n'importe quoi pour avoir une vue complète de la situation. Une fois ceci fait partez à la conquête du plus grand nombre possible de villages que vous pourrez, exploitez avec parcimonie leurs ressources et traitez bien leurs habitants, nous auront besoin d'eux. Nous nous diviserons non pas en trois groupes comme toutes les autres alliances semblent le faire mais en douze groupes pour couvrir un maximum de territoire efficacement. Ensuite, suivez les instructions qui vous ont été remises au préalable dans les parchemins qui vous ont été donnés à votre entrée dans mon château. Alors partons mes amis, vers la gloire et la renommée. En avant !
Tous les seigneurs d'Oxsso Al saluèrent se discours par une profonde révérence et se précipitèrent tous vers la sortie. Chaque se seigneur se dépêcha d'ouvrir les parchemins contenant ses ordres, de se placer avec ceux qui seraient avec lui, et de chevaucher ensemble vers les destinations choisies. Tout ceci s'effectua en très peu de temps signe qu'ils ne manquaient pas à leur réputation.
Seuls Pilou DCCII était resté dans la salle du trône avec deux de ses généraux. Ils discutaient ensemble des autres alliances.
- Vous pensez qu'ils se sont déjà mis en mouvement ? Demanda le premier général.
- Possible. Répondit avec certitude le second. Mes rapports indiquent que les Ménestrels et les seigneurs d'Angør Nøcturnus avaient déjà pris la route. Mais je n'ai pas eu de nouvelles fiables concernant les seigneurs de la mort.
- Les chevaliers de la Muerte sont déjà partis. Leur révéla Pilou DCII. Ils n'ont pas attendus l'ordre du roi et de toute façon personne ne leur en tiendra rigueur c'est le chaos partout. Dans cette affaire chaque composante du pouvoir cherche à tirer profit de cette situation. Et je ne parle pas que des autres alliances.
- Vous parlez de qui alors ? Le pressèrent ses deux subordonnés.
- Je parle bien évidemment de la CDC, de l'empereur. Mais je pense que la solution du problème se trouve autre part.
- Pourquoi donc ? L'interrogea son premier général. Je ne pense pas que quelqu'un d'autre aurait intérêt à cela.
- Et bien vous vous trompez lourdement. Il existe une personne qui pourrait tirer avantage de tout ce foutoir. Ce ne sont que des présomptions mais je soupçonne très fortement le frère de l'empereur Xanaros. Déjà dans le passé il avait proposé de s'allier à moi. J'ai refusé. Et quelques temps après Angør Prime arrivait presque à contrôler les horreurs. Ce n'est pas un hasard. De même que la guerre civile de Bérimond. La chute des seigneurs des fieffés coquins. Enfin bref ! Conclu-t-il. Allez-y. Je ne vous retiens pas plus longtemps. Je vous reverrai de toutes façons.
Chapitre 3 : Des ressources intéressantes, un marché détruit
Château du Seigneur Inconnu, Grand empire
Cela faisait plusieurs jours déjà qu'il attendait les rapports de ses baillis. Comme bon nombre des seigneurs du Grand Empire, il avait envoyé des troupes dans les trois royaumes et avait installé des bases opérationnelles pour la conquête. Il attendait juste le rapport de situation de ses baillis.
Il s'impatientait donc depuis longtemps quand il reçu les messages délivrés par des pigeons voyageurs. Il ouvrit en premier le message délivré par celui étant parti dans le Grand Nord, voilà son contenu court mais explicite :
« Mon seigneur,
Je vous écris ses mots parce que j'ai réussi à remplir la mission que vous m'aviez confié.
Je suis bien arrivé dans un endroit propice à s'installer et j'ai pu rencontrer les populations locales. Après avoir établi une tête de pont solide j'ai apporté mon aide délibérément aux natifs parce que leurs villages ont tous été détruits par les princes barbares. Nous ne savons pas à quoi ils jouent mais il font un sacré bazar depuis leurs tours fortifiées.
En échange de cette aide inattendue. Ces pauvres gens nous ont enseignés comment se servir d'une ressource locale impossible à obtenir dans le Grand Empire : du charbon. C'est extrêmement pratique car nous leur donnons une certaine quantité de charbon produits et en échange ils nous fournissent des combattants, et même des équipements pour baillis ou commandant.
Pour ma part j'ai reçu une armure d'un membre éminent de la Garde de Givre et l'un de vos commandant à hérité du heaume du Fléau des Glaces, une figure importante du passé de ce pays.
En bref l'atmosphère est à la camaraderie avec eux et nous menons souvent des assauts contre les princes barbares. Nous nous sommes aussi installés dans les villages riverains qui nous fournissent en ressources tout ce dont nous avons besoin. C'est extrêmement utile.
Mais avec ça nous sommes obligés de défendre ces villages contre les convoitises des seigneurs voisins qui veulent étendre le plus possible leurs empires.
Pour résumer cette expédition est un franc succès.
Respectueusement, votre bailli du Grand Nord. »
Les deux autres lettres furent aussi du même genre, informant le Seigneur Inconnu qu'il disposait aussi de verre et d'huile. Ces ressources rares et très prisées sont donc devenues facile d'accès pour lui. Il conclu donc qu'il en était de même pour les autres seigneurs. Les marchands auraient plus de mal à trouver d'autres sources de revenus.
Capitale Marchande, Grand Empire
Une fois de plus, les membres de la CDC furent convoqués pour une autre session extraordinaire. Les nouvelles étant d'importance capitale. Mais cette fois-ci elles ne sont plus bonne du tout pour eux. En effet, les seigneurs ayant eu accès aux ressources exotiques des territoires conquis ont abandonnés tout simplement les commerçants. Ce qui fait que la CDC pert une part immense de son marché.
En soit cela n'aurait aucune conséquence sauf que la CDC est une immense organisation dépensant énormément d'argent. Ce qui fait que des mesures devront être prises. C'est l'objectif de la réunion actuelle. Mais pour l’instant elle n'a pas commencée en raison de l'absence de Joe Sylvester.
Les conseillers attendirent donc plus d'une heure avant de pouvoir obtenir satisfaction : Joe était enfin arrivé.
- Excusez moi messieurs des affaires urgentes m'appelaient. S'excusa-t-il.
Chaque conseiller l'excusa de son retard d'un léger mouvement de tête. Et lui indiqua de continuer. Il reprit donc :
- Mes amis, l'heure est grave : comme vous le savez sûrement ce que nous pensions être une aubaine pour nous se révèle être un erreur monumentale. Nous perdons un immense commerce et pour la première fois depuis les débuts de notre organisation, nous sommes en déficit d'argent. Nos plans sont extrêmement retardés. Mais nous avons toujours le choix. Où nous réduisons au minimum nos dépenses pour pouvoir exercer la même pression sur Laedarès ou bien nous attendons quelques années afin de rétablir nos finances. Que choisissez vous conseillers ?
- En tant que conseiller je vote pour le maintien de notre politique agressive aux dépends de la sécurité des marchandises. Nous dépensons surtout la dessus en fait. Comme les fieffés coquins sont en immense partie désorganisé cela nous laisse quelques mois de répit que nous pouvons mettre à profit.
- Je suis d'accord avec vous fit un autre conseiller. Je pense que c'est également l'avis de tous les conseillers ici présent. Je me trompe ?
Tous les conseillers hochèrent la tête avec approbation. Si l'on pouvait garder la pression sur Laedarès leur pouvoir ne serait pas entamé. Toutefois c'est une politique de quitte ou double. Car ils risquent ici très gros et engagent beaucoup de leurs personnes.
Ce pari implicite lancé à la légère par les conseillers inquiéta énormément Joe Sylvester. S'ils perdent ils risquent la prison, l'exécution, ou bien pire encore. Seul l'avenir le dira. Pour l'instant le destin est en marche et rien ni personne ne pourra l'arrêter. Le Grand Empire se dirige vers des événements pour le moins épiques et prometteurs en terme de trahison et de retournements de situations.
Épilogue:
Après que les seigneurs se furent bien installés dans leurs nouveaux fiefs et eurent commencés à étendre leur domination et entrant ainsi en compétition avec les autres seigneurs non alliés. Leur comportement belliqueux suscita bien d'autre guerres pour le contrôle des villages.
Mais bien que ce soit vu comme une occasion de destruction du Grand Empire par une immense guerre civile, les grands juristes et législateurs étudiant cette période ne retiendrons qu'une chose : le pouvoir des Seigneurs du Grand Empire a augmenté ainsi que leur autonomie par rapport à leur empereur et aux corporations marchandes. En clair le pouvoir des seigneurs grandi de jour en jour, affaiblissant le Grand Empire de l'intérieur.
Mais cette puissance cache leur plus grande faiblesse : ils sont extrêmement divisés. Une guerre civile aurait tôt fait d'anéantir la seule force capable de résister à celui à qui tous les événements profitent vraiment : Xanaros.
Le fait que les seigneurs s'arrogent des ressources supplémentaires ne le dérange aucunement puisqu'elles sont l'objet de bien des conflits. En parallèle ce contrôle des ressources nuit aux organisations rivales de Xanaros dans la course au pouvoir suprême tel que la CDC justement, l'Ordre du culte établit dans les Pics du Feu, les Princes Scandinaves du Grand Nord, ou encore le Sultan des Sables brûlants.
Toutes ces organisations ont vu leur pouvoir s'affaiblir au profit d'une puissance extrêmement instable et destructrice. Si des dissensions internes venaient à se transformer en conflit d'ampleur continental, rien n'empêcherai alors la chute du Grand Empire ainsi que de tous les autres royaumes, au profit d'un seul homme : Xanaros. Car il saurait immédiatement tirer profit du chaos engendré pour rétablir une situation stable et s'autoproclamer empereur d'un nouveau régime mondial.
Mais si de terribles événements sont à venir, l'espoir reste toujours présent. Incarné dans les sept hommes parcourant le monde pour essayer de dévoiler Xanaros au grand jour. Ou encore peut être en une entité pourtant considérée comme ennemie du Grand Empire, un rival suffisamment puissant pour concurrencer Xanaros et permettre la formation d'une coalition assez puissante pour les renverser tous les deux.
Pour le moment, le problème de surface est résolu : les seigneurs du Grand empire règnent en maîtres dans les royaumes riverains et rendent la justice, protègent les populations, et font tout pour sauvegarder un paix précaire mais précieuse aux natifs. La conclusion officielle est que tout est rentré dans l'ordre.
Texte : Haut-Elfe
La 2eme grande guerre
… Il y a bien longtemps, dans des contrées lointaines, très lointaines …
Introduction :
Le puissant général Attila et ses hommes viennent d’envahir le territoire du Cercle, un royaume situé au centre même du Grand Empire. Alors qu’un village à ressource vient de tomber en cendre, un haut conseil de guerre se tient dans la Capitale du Cercle, en effet ce royaume est l’un des seuls à posséder l’une de ces immenses villes inattaquables.
Chapitre n°1 : L’Ombre des secrets :
-« Pensez-vous qu’ils soupçonnent nos plans monsieur ? » demanda l’un des généraux présents autour de la table où était posée la carte du royaume du cercle.
-« Bien sûr que non ! Attila et ses stupides barbares puants ne pourraient être au courant de ce que nous préparons ! » S’exclama le roi, « et même si ils venaient à le savoir, ce ne sont pas des amis de La Muerte ! » Ajouta-il.
-« Alors il nous faut juste nous préparer à un état de siège, nous pourrons résister dans la capitale » dit un maréchal
-« Tout à fait ! C’est exactement ce que nous allons faire ! Envoyez tout de même une lettre aux membres de notre Organisation, nous frapperons dès avoir écrasé ces insectes ! » Rugit le roi.
A la bordure nord du royaume du Cercle :
-« Le village est désert » dit l’un des barbares.
-« C’est parfait, nous installerons notre camp ici, que tous nos hommes se tiennent prêt pour demain, nous nous enfoncerons vers le cœur de ce royaume » expliqua Attila.
Dans la Citadelle du royaume La Muerte :
-« Attila vient de commencer l’invasion Mon Seigneur ! » jouit un général.
- « Parfait ! Tout est parfait ! Préparez ma calèche et que nos armées soient prêtes pour la seconde phase ! Mais qu’attendez-vous ! » Cria le chef.
Chapitre n°2 : Coups de théâtre :
Attila et son armée s’enfoncèrent de plus en plus dans le territoire du royaume du Cercle, et cela sans aucune résistance. Attila commençait à se demander si ce n’était pas un piège, mais il était de toutes façons trop tard pour faire demi-tour, il fallait appliquer le plan, il fallait assiéger la capitale du Cercle.
Toutes les défenses étaient parées sur les remparts de la capitale, les généraux avaient passé leurs troupes en revue et l’on voyait déjà les barbares sortir des forets voisines. Mais bizarrement ceux-ci n’attaquaient pas, ils s’étaient étalés tout autour de la capitale et avaient hissé leur camp mais ne venaient pas se battre. Qu’attendait donc Attila ?
-« Mais comment-ce fait -il qu’ils n’attaquent pas ?! » cria le roi.
-« Nous ne comprenons pas non plus Sir… »
-« Dans ce cas, nous les attaquerons en premier, ils attendent peut être du renfort » réfléchi le roi.
-« Nous avons votre accord pour passer à l’attaque ? »
-« Oui, écrasez-les avant que leurs alliés n’arrivent » ordonna le roi.
Les légions de La Muerte étaient en approche. Heureusement parce qu’Attila commençait à s’impatienter.
-« Mais que font-ils ? Ils devraient déjà être là ! » Rugit Attila.
-« Monsieur, des troupes du Cercle approchent ! » s’écria un vétéran.
Les troupes du Cercle et les barbares d’Attila engagèrent le combat et malgré une belle résistance les barbares étaient repoussé, le siège allait prendre fin quand soudain, des légions d’un autre pays, des étendards d’un autre royaume surgirent de l’horizon.
-« Qu’est-ce que … ? » hoqueta le roi du Cercle qui observait la bataille depuis son balcon.
-« Des légions de La Muerte mon seigneur, ils sont venus aider Attila »
Les troupes du Cercle qui étaient sorti de l’enceinte furent tout de suite massacré, prit sur 2 flancs. Et c’est un nouveau siège qui commença avec des légions ordonnées mêlées à des barbares sanglants.
-« Ce n’est pas trop tôt ! » s’écria Attila devant le roi de La Muerte
-« Je pensais, en arrivant ici, voir la Capitale du Cercle en flammes, vous n’avez pas respecté le contrat, Attila » s’exclama le chef de La Muerte.
-« Je vous ai déjà dit que mes barbares sont puissants mais pas suicidaires, je ne peux me lancer seul sur cette forteresse, j’avais besoin de votre appuie ! » rétorqua Attila
-« Oui et bien maintenant nous sommes là, donc que l’on enclenche les procédures d’un siège ! Au travail ! »
A l’intérieur de la capitale du Cercle :
-« Je vous avais dit qu’ils étaient au courant ! Maintenant il est trop tard, nous sommes encerclés ! Impossible de sortir à l’extérieur de l’enceinte ! »
-« Je vous en prie calmez-vous ! Notre Capitale est équipée pour ce genre de chose, faites prévenir les membres de l’Organisation de notre situation, qu’ils préparent leur troupe pour la grande opération ! »
Grace à des souterrains, des messagers allèrent prévenir les alliés du Cercle.
Le siège continua 3 jours et 3 nuits, le Cercle ne réussit cependant pas à se débarrasser des envahisseurs qui attaquaient, chaque jour, en masse. Les défenseurs étaient épuisés, des centaines et des centaines de soldats étaient déjà morts ou blessés. Le roi, qui voyait cette guerre s’éterniser tout en sachant que son énorme stratagème allait débuter, devait faire vite. Il s’avoua alors vaincu et alla demander à Attila ainsi qu’au chef des légions de La Muerte, venues en renfort, de se retirer. En échange Le Cercle devait payer un lourd tribu mais qui était nécessaire pour la suite des évènements.
Quelques jours plus tard, alors que le Cercle remettait en ordre les dégâts causés par les batailles, les membres de l’Organisation arrivèrent avec leurs plus puissantes armées. Une grand réunion eu lieu dans la salle du trône :
-« Etes-vous sure que c’est le bon moment ? Que nous sommes vraiment prêts ? » Demanda l’un des leurs.
-« Nous n’avons pas le choix, ils sont affaiblies à cause de leur récente guerre contre Les Destriers, nous subirons de nombreuses pertes mais il faut les détruire ! » répondit un autre.
Sur ce, les troupes de l’Organisation se mirent en marche, Le Cercle à leur tête.
Chez La Muerte, on se félicitait de cette belle victoire sur Le Cercle, Attila était content lui aussi, il avait gagné beaucoup d’argent pour son royaume qui était maintenant considéré comme le royaume sans capitale le plus puissant.
-« Merci à tous ! » intervint le chef de La Muerte, « ce fut une magnifique victoire et nous allons maintenant pouvoir passer à l’épreuve suivante, se confronter au royaume d’Angor Nocturnus ! » déclara-t-il.
Alors que les premières légions partaient en direction du royaume d’Angor, les armées du Cercle et de ses 30 royaumes alliés arrivèrent au bord du royaume de La Muerte. Celui-ci était divisé en 2 régions indépendantes mais soudés, La Muerte 1 et La Muerte 2. Une gigantesque Citadelle se hissait au centre, à la bordure entre les deux régions, symbolisant leur union.
En voyant arrivé une armée d’une telle ampleur, les soldats de La Muerte qui gardaient les frontières savaient qu’ils n’avaient pas la moindre chance, ils furent balayés. Le royaume tout entier était en panique, la majeure partie de leur armée n’était plus là, se rendant aux portes du royaume d’Angor Nocturnus. Et les premières attaques furent dévastatrices. La Muerte appela ses alliés pour tenter de stabiliser la situation mais ils étaient complètement débordés. Le seul point positif était qu’ils avaient affligé de bonnes défaites à Angor, cependant les troupes d’Angor aussi partirent aux trousses de La Muerte. Angor et le Cercle ainsi que ses 30 alliés formèrent une coalition contre La Muerte et la guerre dura 11 jours. Ce fut une guerre totale, causant des milliers de morts, cependant une stabilisation commençait à s’installer, La Muerte arrivait maintenant à repousser les attaques du camp adverse.
Chapitre 3 : La défaite des deux camps :
Finalement la guerre s’acheva par la fatigue de tout le monde, il n’y avait plus assez de soldats pour se battre et les deux camps s’étaient achevé mutuellement. En voyant leurs ennemis rentrer chez eux La Muerte et ses alliés crièrent victoire. Il en fut autant du Cercle d’Angor Nocturnus et de leurs alliés qui étaient soit disant repartis car ils avaient estimé que La Muerte ne pouvait plus résister.
Au final, les deux camps se déclaraient vainqueurs, mais ils ont bien plus perdus qu’ils n’ont gagnés. La Muerte n’avait jamais été aussi faible au paravent et le Cercle et Angor Nocturnus étaient au bord du gouffre. Le beau monde de goodgame empire pouvait maintenant retrouver son calme… peut-être pas pour longtemps…
Texte : Simonat
Image par Gagla
La 6ème Capitale Maudite
I Le Donjon
« C'est la troisième fois ce mois-ci... Nos troupes se reconstruisent à chaque fois mais ne perdurent jamais. En discuter avec notre roi est impossible, lui-même est impuissant et ruiné, atterré par cette guerre.
-Ça ne change pas. Ça ne changera jamais.
Monlek se leva. Toutes les âmes présentes autour de la table en firent instinctivement de même. Seul le vieil homme qui venait de prendre la parole ne l'imita pas. Monlek n'en parut pas vexé ni même étonné. Après quelques secondes de silence durant lesquelles il scruta chaque visage de ses administrés, il reprit :
-Mes amis, rasseyez-vous. Nous ne pouvons plus nous voiler la face. Voilà maintenant plus de deux ans que notre société n'est plus d'actualité. Tout autour de nous, chaque tribu a appris à vivre aux dépens des nouveaux seigneurs. Bien plus entraînés, prolifiques et riches que nous, ça n'est plus qu'un fait. Nous, « fieffés coquins » comme on nous donne le sobriquet, sommes fichus. Il est peut-être temps que nos tribus indépendantes s'en rendent compte.
Il paraissait dépité. Monlek était un des premiers « fieffés coquins » à assumer cette situation. Pour cela, l'assemblée entière comprit qu'il était le meilleur chef dont la tribu pouvait rêver. Un silence pesant s'installait. Je n'osais prononcer un seul mot, étant alors encore novice dans l'administration de notre tribu. A ma gauche, Torvaldo le forgeron récitait sans un son quelques prières choisies dans un de ses livres sacrés. A ma droite, Bealinn la femme de Monlek me scrutait avec son éternel regard interrogateur d'où l'on ne pouvait discerner que son intelligence hors du commun. Plus loin, Sozy le casernier, Jap le marchand ou encore Korzie la mercenaire. J'avais envie de leur crier à tous mon amour, et mon désespoir s'il m'arrivait de ne plus les voir pour accompagner quotidiennement ma simple vie. Le silence parut durer des heures, alors que le soleil pointait un dernier rayon à travers la lucarne nord du donjon, la fatigue apparaissait en chacun de nous. Enfin, une femme à la droite de Monlek se leva de nouveau et, d'une voix moins claire que sa prestance, s'adressa à l'assemblée entière.
-Que devons-nous faire ? Nous réfugier chez les seigneurs et accepter leur supériorité ? Continuer à nous battre, comme nos frères aveugles ? Ou bien fuir ? Je ne pense pas qu'une de ces solutions soit bénéfique pour nous tous.
Silence.
-Si toi, Monlek, tu n'es plus apte à continuer à être chef de ce village, alors au nom de tous ceux attablés ici, nous le comprenons. Mais à leur même nom, je suis prête à en prendre la relève. Et trouver des solutions pour continuer à vivre avec dignité et respect en accord avec les seigneuries. Même si pour cela je dois m'acharner toute une vie.
-Bien, Aryssea, je ne peux pas refuser ton choix, mais il est de mon devoir de te mettre en garde... Les seigneurs des environs ne te laisseront pas prendre un quelconque contrôle sur leur soi-disant droit de terres. Ils raseront le village comme ils l'ont déjà fait. Se reconstruire sera de plus en plus difficile. Mais si tel est ton souhait, alors je te souhaite bon courage.
-Tel est mon souhait.
-Alors, enchaîna le vieil homme, en tant que doyen de tribu, je nomme Aryssea maître du donjon. Et à mon tour, je délègue mes fonctions à qui le souhaitera. »
Des exclamations fusèrent puis s'estompèrent. Et alors que je quittais la salle accompagné de presque la totalité des administrés, le vieil homme se perdait dans une prière.
Perdus, nous l'étions tous. Moi le premier. Une de mes premières réunions de conseil s'était terminée avec l'idée qu'il n'y en aurait plus jamais. Pâlot, je rentrais dans mon humble demeure avec comme unique nouvelle celle que ma femme et moi devions quitter immédiatement la région.
Nous nous mettions en route dès le lendemain.
II Le Chemin
De l'argent, nous n'en avions pas vu la couleur depuis des lustres. De nourriture, nous la gardions et la rationnions depuis des jours. D'espoir de trouver un but, nous en étions remplis et rassasiés. Ana ne se plaignait jamais. Alors que ce n'était sûrement pas une épreuve à endurer pour une femme enceinte. Elle me prenait les mains et me disait que tout se passerait bien, si nous trouvions un but à atteindre. Seulement, sans repère, comment le trouver ?
Alors cet homme osait nous demander de l'argent pour une carte... De l'argent...
« Écoutez, ce n'est pas seulement que c'est un business, c'est que toutes ces jolies petites cartes sont explorées jusqu'à chaque recoin par chaque solide chercheur, dessinées et mises en forme à la main, transportées en unités par charrettes, renouvelées tous les mois et vendues par le pauvre marchand que vous avez maintenant l'honneur de connaître. Je suis aussi pauvre que vous, monsieur, madame. C'est la guerre, je dois vous le rappeler. La guerre des capitales, c'est leur guerre, mais nous en sommes tous touchés. De l'argent, c'est folie que d'en demander, mais je ne puis me rabattre sur quelque chose d'aussi commun que de la nourriture.
-Commun ? Nous nous rationnons tellement que nos os eux-mêmes maigrissent. Ma femme est enceinte depuis peu, elle est affaiblie, ne peut quasiment plus marcher... Nous suivons la route depuis la frontière de Bérimond pour trouver un maigre espoir de revivre. Tout ce dont nous avons besoin, c'est une carte... Un moyen de savoir où nos pas nous mènent. Vous comprenez ?
-Ce que je comprends c'est que vous n'avez de toute façon pas d'argent à offrir. Je ne puis rien pour v...
Un bruit lourd vint perturber la conversation que j'entretenais avec l'« honnête » marchand. Depuis une porte cachée par des palettes de fruits entreposés surgit une femme d'allure traditionnelle qui vint se poster devant le marchand et lui crier :
-UNE FEMME ENCEINTE ! T'as pas bien entendu, j'imagine ? Tu oses refuser à ces bonnes gens de leur offrir une carte en sachant qu'ils sont perdus et que la femme est ENCEINTE ?
-Je euh... Tu v...
-JE VOIS RIEN DU TOUT ! Tu me feras le plaisir de donner ça... ». La femme du marchand lui prit le parchemin des mains et me l'offrit avec son plus beau sourire. Perdu, j'essayais un « Je vous dois quelque chose ? », et la dame de répondre
-Comment ça tu me dois quelque chose ? T'as pas donc vu l'état de ton chariot ? L'a même plus d'bonnes roues. Où en sont vos rations ?
-Nous sommes à sec. Il nous reste quelques pommes de terre, deux ou trois amphores d'eau et du riz.
-Esber, tu me feras le plaisir de ne plus faire cette tête dépitée et de donner à ce bon monsieur un cageot de légumes.
-Mais enfin, ils sont destinés à la v...
-EXECUTION. »
Fraîchement repartis avec à l'arrière de notre charrette deux cageots remplis à ras-bord de légumes, ma femme me félicita d'un sourire compatissant. « Tout va bien se passer », me fredonnait son regard. Cette étape fût un joyeux événement et nous pûmes repartir pour une fois plus chargés qu'avant. L'autre paramètre qui pouvait nous rendre heureux était que les obstacles étaient moindre. Bandits et autres voyageurs hostiles étaient peu nombreux sur la route que nous empruntions. C'était sans compter sur une nuit où notre charrette s'est fait cambrioler par une de ces crapules en éternelle quête de problèmes. Un cageot entier de légumes avait disparu le matin. Peu étonnés par ce fâcheux fait, nous nous remettions en route pour trouver ledit cambrioleur (un espion) le matin même, ivre mort dans un fossé au bord d'un champ, le cageot encore plein à quelques mètres de lui.
Au fur et à mesure du voyage vers un but encore indéterminé, nous voyions des dizaines de villages rasés, pas seulement des châteaux de « fieffés coquins » mais aussi de seigneurs des environs qui n'arrivaient plus à survivre face à la puissance des clans en guerre. Beaucoup de douleur, de malheur, mais aucun des instigateurs de cette guerre ne paraissait se rendre compte des pertes humaines ou sociales de la guerre. Seuls les intéressent l'argent, la puissance, et la gloire, beaucoup de gloire...
Cela faisait alors trois mois, depuis novembre 2012, que l'horreur de la guerre en était à son apogée, ce fléau détruisant telle une tornade chaque château, effaçant toutes les âmes qu'il trouve sur son chemin. A la fois La Muerte et Angor Nocturnus n'en étaient qu'à leur échauffement, et les royaumes entiers des grandes plaines étaient déjà épuisés. Les populations se mourraient, partout la famine était proche et seuls les marchands arrivaient encore à s'en sortir comme avant la guerre.
Alors que nous consultions la carte et tentions d'en déchiffrer tous les paramètres, Ana me fit part de son besoin de se réfugier dans l'endroit le plus lointain que nous pouvions trouver. « Le lieu le plus reculé n'est pas forcément le plus sécurisé », lui fis-je remarquer. Elle acquiesça. Cependant, elle me montra sur un coin de la carte, non loin des royaumes des Glaciers Éternels, une ville qui paraissait neuve d'après ses illustrations sur la gigantesque carte.
En s'arrêtant afin de dormir quelques jours plus tard, une jeune femme nous informa sur le lieu qui nous intéressait : « La sixième capitale. Elle est toute neuve. Vient d'être construite. Encore libre, bon endroit pour passer de bons jours mais faut s'attendre au pire. Les chefs de la haute, notamment ces seigneurs de La Muerte, ils en veulent de la capitale. Qui sait ce qui se passera dans les prochains mois. En attendant, pas d'endroit plus sécurisé sur votre maudite carte. »
Autour d'un bol de légumes bouillis, nous discutions avec Ana.
« Serais-tu prête ? C'est un petit peu loin mais nous y serons dans moins de deux semaines à ce train.
-Tu as entendu la jeune femme, notre sécurité serait provisoire. Mais il vaut mieux cela que rien d'autre. Une capitale... Je n'y avais pas pensé, mais cela peut être bénéfique pour notre famille. Les réserves de nourriture y sont plus importantes que partout ailleurs.
-Nous sommes d'accord, donc. »
Le lendemain matin, nous nous remîmes en route avec un but précis à atteindre.
Douze jours plus tard, nous l'avions atteint.
III La Capitale
« Quel est son nom ?
-Elle n'en a pas, puisqu'elle n'est contrôlée par personne, elle est totalement libre.
L'homme nous regardait avec un sourire tordu gênant. Malgré cela, il nous escortait depuis deux jours et Helon était le plus aimable du monde. La lueur de son unique œil semblait nous percer même dans notre sommeil. Tout au long de son escorte, il répondait à nous question et nous en posait autant en retour. Il s'intéressait grandement à la philosophie de ce que lui-même (étant ancien habitant de château d'un seigneur) appelait « fieffés coquins ».
-Mais alors, qui l'a construite ?
-Eh bien, nous tous, citoyens libres. Vous savez, nous n'avons pas forcément besoin du fouet du maître pour construire n'importe quoi. Cette capitale, comme toutes les autres, comme vos châteaux paysans, se sont construits aux forces de l'envie et de la pensée commune. Vous verrez, ce sont tous des gens charmants, sans exception. L'ambiance est excellente, mon appartement est douillet. On ne peut rêver mieux ! Bien sûr, si la nourriture était plus prolifique, cela nous ravirait... On ne peut pas tout avoir. La plupart des habitants sont d'anciens fieffés coquins, comme vous. »
Les portes de la ville, aussi hautes que le donjon de notre natif châteaux, étaient superbement ornées d'arches entremêlées. Elles étaient ouvertes et semblaient vouloir accueillir le monde entier.
Les franchir avait pris de longues minutes durant lesquelles Ana et moi contemplions avec admiration l'édifice entier de la capitale. Le palais était encore plus gigantesque que dans nos pensées les plus folles. Des nuages, les rayons perçants venaient noyer les flèches du donjon de lumière aveuglante. Partout, partout, partout, les gens pressés s'agglutinaient dans les rues et tentaient de se frayer un chemin. Cette vision d'un peuple pressé mais visiblement heureux nous réjouit immédiatement, Ana et moi.
« Vous êtes chez vous ! » Quelques heures plus tard, Helon nous invitait à nous débarasser de nos encombrantes affaires. Notre chariot était à présent garé dans un sous-sol non loin d'ici, dans un garage commun. Nous avions vite compris que si nous devions vivre dans cette gigantesque communauté, nous devions nous habituer à la notion de partage et de non-appartenance. En effet, chacun était alors autorisé à utiliser notre chariot de telle sorte à ce qu'il soit rendu propre et comme neuf.
Ainsi, nos vies furent saines et sauves dans cette capitale sans nom, des jours, semaines durant. Heureux... Nous ne l'étions pas complètement, ayant abandonné toute une vie et étant encore étranger au mode de celle-ci. La capitale était un havre de paix. Pour l'instant.
De toute parts fusaient les rumeurs qu'un jour ou l'autre, nous nous rendrions compte que la paix est provisoire. Que de toute façon, en ce monde, la seule paix possible est celle de vivre en ermite sur une de ces îles orageuses ou en noble serviteur de ces majestés les puissants seigneurs des grandes alliances. La famine avait presque disparu de la surface du monde après telle ou telle armistice entre celles-ci, et déferlaient de toutes parts les nouvelles populations alléchées par cette idée d'une capitale libre.
Extensions, améliorations... D'aucuns disaient qu'elle ne serait jamais plus belle, d'autres plus réalistes soutenaient qu'un château n'évolue jamais aussi rapidement que quand il est contrôlé par un puissant seigneur. L'acculturation ambiante profitait à chacun (mais ne réjouissait pas les plus conservateurs d'entre nous). Petit à petit, autour de l'endroit en question, les paysans accumulaient des rumeurs d'une capitale en paix, libre, belle, développée, extensible, habitable, et où chaque habitant se devait d'être accueilli comme quelqu'un d'unique. Elle fut grandement médiatisée, présentée dans les journaux et dans chaque conversation d'un ragot local.
Paix.
Et enfin, en mai 2013, alors que les cœurs des habitants de la capitale semblaient en harmonie la plus pure, les effets néfastes de la médiatisation de la capitale déferlèrent sur le peuple entier.
IV Dagote
Dagote.
Tel était donc le nom de notre nouveau seigneur. Entré au pouvoir presque sans aucune effusion de sang. Présenté par une certaine partie de la population comme un pacifiste renommé, par d'autres comme un guerrier inimitable, nous apprîmes tous qu'il avait alors pris, en même temps que la capitale, la tête de son alliance. Voilà donc à présent quel était le nom de l'alliance sous laquelle nous allions vivre les prochains temps de notre vie.
Angor Nocturnus.
Cela ne parut pas en ravir plus que ça, puisque nous savions tous qu'une capitale tenue était une capitale vulnérable à une guerre. Tenue depuis à peine un jour par Dagote et son alliance, chaque être vivant dans cette ville n'était plus alors qu'un soldat prêt à servir de pâtée pour les futurs combats.
Helon nous révéla que son ancien château était une jolie cité détenue elle aussi par un membre d'Angor, qui tuait ses administrés à la tâche et au combat. De trop nombreuses guerres, de trop nombreuses défaites, une économie trop florissante pour le seigneur, et le cycle reprenait. En effet, celui-ci, comme des centaines d'autres, semblaient jouir d'une bourse hors du commun. Helon était alors forgeron, et pas le plus malheureux. Son travail florissant rendait son mode de vie plutôt aisé, puisque le seigneur en question était un grand adepte des attaques contre les châteaux de fieffés coquins et en ramenait des équipements extraordinaires qu'il lui ordonnait de forger afin de les améliorer, les transformer.
Seulement, poussé par sa haine aveugle, son maître faisait éternellement dépérir la moitié de son château pour en recruter la même quantité un jour plus tard. Un jour, alors que Helon faisait un tour en dehors du château, il fit la rencontre d'un nomade qui tentât de lui convaincre d'adopter une vie libre, loin de tout esclavage, de tous liens et de toutes chaînes. Quelques jours plus tard, son maître ordonnait à une bande de ses soldats d'aller détruire un camp nomade. Décidément convaincu par l'idée qu'il ne pourrait pas vivre heureux tant qu'il était sous l'emprise d'un tel homme, il abandonna sa vie et ses proches, au même moment où nous-mêmes avions décidé de quitter notre vie de « fieffés coquins ».
C'était pour finir de nouveau sous l'emprise d'Angor qu'Helon avait fait donc tout ce chemin...
Cependant, Dagote ne paraissait pas aussi tyrannique que les avis d'Helon sur les membres d'Angor laissaient penser. La famine n'était plus d'actualité, il nous laissait vivre paisiblement nos vies d'administrés de la capitale, les cultures étaient encore tranquillement mélangées et par dessus-tout, aucune guerre n'avait l'air de se profiler de la part d'une autre alliance. Pourtant, elle était convoitée, cette sixième capitale... Angor étant la sixième alliance seulement à obtenir une capitale (pour le recrutement d'unités spéciales), des dizaines d'autres alliances souhaitaient également en posséder une. Et celle-ci étant la plus récente, elle était donc spécialement vulnérable à n'importe quel chef d'alliance aux mauvaises intentions. Non pas que nous ayons choisi Dagote en tant que chef, mais le premier arrivé est alors le premier servi.
Ana et moi avions tout de suite remarqué et approuvé le fait qu'un seigneur en poste fait avancer et évoluer beaucoup plus vite un château que quand il est dirigé par le peuple. Ce n'en est pas plus mal, mais ce n'en est pas mieux non plus. Nous avions également remarqué que, le ventre d'Ana grossissant au fil des mois de gestation, elle avait de plus en plus besoin de nourriture et de repos. J'effectuais donc les tâches et je travaillais pour deux.
Chose étrange... ? Au lieu de s'amenuiser au fur et à mesure que les tensions entre les alliances se ravivaient, les ressources s'entassaient de façon gigantesque. De telle sorte à ce que le donjon débordait par les fenêtres de réserves de bois, pierre et nourriture.
Dagote était étrangement excessif. J'entendis de la bouche d'un de ses collaborateurs au conseil du palais qu'il était devenu aveuglément absorbé par le pouvoir et qu'il n'était donc plus lui-même. Richesses venues de nulle part, de ses poches coulaient éternellement des rubis, le chef du palais régalait chaque être de sa population avec ses bourses pleines. Son alliance, Angor Nocturnus, entassait son excessive fortune en devenant petit à petit la plus puissante des alliances du monde vert.
Mais cependant, ce collaborateur même me contait alors que même ses amis s'inquiétaient pour Dagote. Il n'était vraiment plus du tout le même qu'avant son accession à la capitale. Si bien que cela le rendit fou quelques jours plus tard et qu'il décida d'abandonner son propre palais, et ordonna à ses administrés d'en faire de même.
« Chômage technique... Que voulez-vous... On vient de me dire qu'après sa fuite extraordinaire, il a enfin repris ses esprits et envisage de reprendre la capitale. Que pensez-vous de ce chef ?
-A vrai dire, répondis-je un peu gêné, je n'ai pas vraiment d'avis à donner... Il est vrai que Dagote a laissé dans l'esprit de la population cette notion de peuple libre. Je m'attendais à pire par rapport à l'asservissement du seigneur. » En effet, le lendemain de notre discussion avec le jeune administré, Dagote revenait et proposait à son peuple de la capitale de le restituer. Chacun n'en trouva pas de mauvais présage et accepta.
Ainsi Dagote reprit à la fois ses esprits et son palais.
V Trois Juillet
« J'ai mal, mal... » gémit Ana.
Une première secousse m'avait fait perdre l'équilibre, libérant de mes mains le cageot de légumes qu'un marchand m'avait ordonné de rapporter le lendemain chez lui. Alors que le mélange maintenant bouilli de légumes se répandait sur le sol du salon, je trébuchais à mon tour, ne trouvant d'aide que par le rebord d'une table en bois qui me permit de ne pas me fracturer le coccyx. Mais alors que je me relevais, les fondations de l'immeuble semblaient se déchausser de la terre ferme et je me rendis compte que le flou de ma vision faisait partie de ce phénomène naturel : La terre tremblait.
Sans pouvoir même esquisser un geste tant les vibrations étaient fortes, mes uniques pensées étaient pour Ana, et je criais afin de savoir où elle se trouvait. Seulement, le bois crissait, partout dehors les gens criaient et la terre continuait encore légèrement de trembler. Quand je réussis à me lever, j'accourais vers la fenêtre et du haut du deuxième étage, j’aperçus le visage même de la peur : Dans chaque recoin de la rue, des gens accouraient déjà vers des blessés, d'autres se recroquevillaient dans un coin de mur pour se protéger d'une éventuelle deuxième secousse, d'autres priaient tel ou telle Dieu ou Déesse en empoignant de toutes leurs forces leurs portes-bonheurs, d'autres encore couraient dans tous les sens sans suivre une particulière direction. Beaucoup, enfin, observaient cette foule depuis leur fenêtre avec le même air ébahi que moi. Je me réfugiais alors dans chaque pièce de la maison afin de trouver Ana. Et dans la salle de bains, elle était allongée là. Et je ne pouvais pas bouger.
« J'ai mal, mal... »
Le mobilier en terre cuite lui était tombé sur la cuisse, son bras était en sang. Après quelques secondes de choc, je parvins enfin à courir lui prendre la main puis tenter de toutes mes forces de soulever le lourd meuble. Des vibrations étaient encore perceptibles mais j'étais incapable de reconnaître si c'étaient là des ondes dues aux secousses terrestres ou bien dues au tonitruant flot d'êtres humains apeurés qui couraient dans la fragile capitale.
« Tout va bien... » je réussis enfin à extirper la jambe de ma femme enceinte de l'amas de terre cuite : « Tu vois ? Tu peux te lever ?
-Oui.
-Qu'as-tu au bras ?
-Le plafond...
En effet, au dessus exactement d'elle s'ouvrait un trou béant vers l'étage supérieur. Je compris alors que l'amas de terre était aussi constitué de ce qui consolidait l'ex-plafond.
-Suis-moi, rapidement, mais ne te blesse surtout pas. Prends ma main. Tiens-toi bien, s'il-te-plaît, je ne veux pas qu'il t'arrive encore quoi que ce soit.
-Ma jambe...
Ana n'arrivait pas vraiment à se lever, sa jambe paraissant totalement hors de contrôle de son corps. Je l'aidais donc en lui demandant de m’agripper à elle tant qu'elle le pouvait. Nous sortîmes de la salle de bain, et enjambant tous les nouveaux décombres, nous dirigeâmes vers la sortie de l'appartement.
-Nous devons absolument nous réfugier à l'extérieur, l'appartement est vétuste. Nous allons rejoindre Helon au square central. Aucune construction, et la terre est solide. Tu es d'accord ?
-Oui. »
Elle était pâle, mais je croyais qu'elle pouvait absolument me suivre jusqu'au square. Dans les escaliers pour sortir, les vibrations devinrent de plus en plus fortes. Enfin, une gigantesque secousse ébranla la totalité de l'immeuble et, j'en déduisais, de la capitale, voire même du pays entier. Paniquée, Ana reprenait des forces en descendant l'immeuble. Mais si elle se pressait trop, elle allait trébucher encore une fois. Je la soutenais de toutes mes forces, alors que les escaliers commençaient à ressembler à une attraction de foire. De la poussière s'agglutinait sur chaque molécule d'air, nous étouffant et nous affaiblissant. D'autres résidents de l'immeuble tentaient de surpasser l'épreuve de l'escalier mais la seconde secousse nous immobilisait tous.
Beaucoup plus violente encore que la première, nous devions puiser dans toutes nos maigres forces pour faire un pas de plus, évitant chaque imperfection de l'escalier. Enfin, après de longues longues longues secondes, nous atteignons l'extérieur. Ana était faible plus que jamais, et elle semblait vouloir me dire de l'abandonner ici. Mais je la soutenais encore. Où j'irais elle m'accompagnerais et inversement. Je lui criais quelque encouragement, elle ne m'écoutait plus. Ses yeux fermés, elle était mourante. Lui tapotant le visage, je continuais de marcher avec elle sous mes bras. Arrivés enfin à l'extérieur, je me rendis compte vraiment de la catastrophe : Des dizaines d'immeubles semblables aux nôtres étaient maintenant poussière. Des cadavres gisaient peut-être, nous ne le savions pas. Nous ne voulions pas le savoir. Chaque pas était calculé. La terre continuait de trembler. La seconde secousse était mortellement interminable. Tous les êtres vivants avaient la même idée : Se réfugier où eux et leurs proches seraient le plus en sécurité. Tous étaient donc en chemin pour le square central.
Puis, rien... Le vide, alors qu'en regardant au dessus de moi, un pan de colombage s'effondrait sur nous deux.
VI Angor
Quand je me réveillais, un homme était alors en train d'embrasser Ana. Je mis plusieurs instants à comprendre qu'en même temps du massage cardiaque, il lui faisait en réalité du bouche à bouche. Elle paraissait vivante mais inconsciente, blessée.
« Allez, courage, petite ! »
La quittant, il vint rejoindre l'avant du véhicule. Nous étions sur un chariot mené par deux chevaux. Une autre homme gueulait aux passants de se pousser, de laisser place, proposa à quelques uns de les emmener vers le square central. Autour de moi, une grosse dizaine d'hommes blessés étaient alignés, assis ou allongés, attendant que le chariot atteigne son but. Les secousses avaient cessé. Je repris mes esprits entièrement quand je vins me charger d'Ana. Elle était mourante, sa jambe était écarlate, son ventre était épargné mais les chocs étaient tels que je me demandais si un fœtus pouvais vraiment survivre. Un bref coup d’œil du cocher en arrière et je reconnus Helon. Il me souriait d'un air rassurant puis continua à gueuler sur la populace.
Le soigneur vint de nouveau pratiquer le massage cardiaque, puis Ana s'éveilla, immédiatement en pleurs. Il lui recommanda de rester silencieuse et dans la même position. De longues minutes nous nous regardâmes, Ana et moi. Le soigneur lui appliqua quelques bandages sur sa jambe ensanglantée et Ana avait déjà repris des couleurs. Elle souriait. Helon s'adressait à présent à nous tous dans le chariot :
« Nous arrivons, ne vous précipitez pas, il y a du monde sur le square central. »
Un par un nous descendîmes du chariot, et malheureusement... Non, il y avait peu de monde sur le square central. Au fait, par rapport à la population initiale de la capitale, il y avait beaucoup trop peu de monde. D'autres se réfugiaient de minute en minute, mais trop peu avaient survécu. Choqué, je ne pouvais plus rien faire à part me rendre compte que chaque bâtiment de la capitale était à présent rasé, comme effacé à la gomme sur une vieille carte. Depuis les hauteurs du square central où un petit millier de personnes se rassurait, nous voyions tout... Et donc, rien.
« Que faisons-nous ? me demanda Ana avec une innocence et une faiblesse qui me firent imploser l'esprit.
-Nous attendons, je ne sais combien de temps. La capitale est pe...
-Il n'y a plus de capitale, me coupa Helon. La capitale était éphémère. Trop beau pour être vrai. Ça, ce n'est pas naturel, ce phénomène. Les secousses sont beaucoup trop rares dans la région pour qu'elles ne se focalisent que sur la capitale.
-Que voulez-vous dire ?
-Ce que je veux dire ? Regardez là-bas, au loin. Que voyez-vous ?
-Un village ?
-Exactement, un village. Pas une ruine, regardez par là-bas. Également un autre village encore debout, alors que les fondations des constructions de la capitale étaient beaucoup plus solides que celles d'un petit village paumé. Même les murs sont rasés par ces deux tremblements de terre. Ce n'est pas naturel.
-Alors, que faisons-nous ? repris-je des mots d'Ana.
-Laisser Angor s'occuper de ce phénomène. Dagote n'est plus, enseveli comme tous ses administrés sous les décombres du gigantesque palais. Le principal ennemi d'Angor, La Muerte, tentera à tout prix de récupérer la capitale. Enfin... Ses frontières... Et de la reconstruire. En tous les cas, le peuple « libre » est à présent entièrement libre de quitter son ancienne capitale. Que les « fieffés coquins » redeviennent « fieffés coquins », que les seigneurs aillent construire de nouveaux châteaux, que ceux qui souhaitent rester ici restent libres. Jamais cette Maudite Capitale ne sera comme avant. »
Et j’acquiesçais.
VII La Naissance
Ana criait. Mais son cri m'emplissait de joie. Sa jambe et son bras totalement guéris l'avaient laissé dans la possibilité de finir sa grossesse tranquillement. Et à présent, elle était terminée.
De nombreuses têtes curieuses vinrent accueillir ce dernier cri. De son être, une nouvelle âme était créée. Une âme « libre ». Les yeux d'Ana s'emplirent de joie et de larmes lorsqu’enfin elle pût observer son fils comme un être cher qu'elle avait sauvé des décombres du tremblement de terre.
Le lendemain, nous partîmes de la capitale à trois.
FIN
Texte : PhilLePaltoquet