En fait (pour ceux qui auront suivi le mur d'Elina, le mien est vide et se fait vider quand on le remplit )
Oui, quelque chose vous a échappé... C'est l'Autre_Huche qui s'est évadée de son enclos ! Prise par le froid, elle enfila ses moufles sur ses pieds et partit fouler la neige en direction du Sud. A force que tout le monde lui dise que le Sud est plus chaud ! Hé bien sachez, bande de Béotiens, que quand vous êtes déjà dans l'hémisphère sud, plus vous allez vers le Sud, plus il fait... Froid ! Du coup, j'ai mis mes jambes à mon cou et j'ai roulé vers le Nord. A force de tours et de détours, j'ai fini par me perdre et m'endormir dans une propriété. Un monsieur Ha rry en me voyant le lendemain matin, ce qui m'a réveillé, et a mis Me Ghan en sureté, pour ne pas que je les abîme. Enfin, je n'étais pas encore bien réveillée, je n'ai peut être pas tout compris, car j'ai toujours mes gants.
Un avis de recherche a été publié, j'ai été internée dans un centre pour demandeuses d'asile et Archie folle, Elina a fini par venir me rechercher et me ramener à la maison. Il me faudra encore une semaine pour m'en remettre, je pense.
*********
Version plus sérieuse : Il y a eu des vacances ! Et qui dit 15 jours de vacances dit 3 semaines pour avancer le boulot, puis 3 semaines pour récupérer le retard. Et comme de toutes façons ce jeu est buggué, mal géré, impossible à jouer, j'ai coupé le jeu pendant un bon mois. Ce qui m'a permis de gagner 1000 pièces d'or à mon retour, d'ailleurs ! Merci GGS de récompenser ceux qui arrêtent de jouer !
tu m'écris sur mon mur, je te réponds sur mon mur .... allez tous le lire, vous serez tous au courant ! mdrrrr
Bonjour Elina
C'est du chinois pour moi,.Je l'ai déjà dit ; je ne sais pas grand chose en informatique et je crois ne pas être la seule à me poser la question. Je sais quand même que ce n'est pas le mur de ta maison,lol. Il est où, ce mur ? Comment fait-on pour y accéder ? Merci d'avance pour tes explications, puisque tu nous as invités à le consulter.
je vais parler français : pour accéder au mur de n'importe qui, tu cliques sur son pseudo :
Et avec la molette de la souris, tu descends et tu vas pouvoir lire les messages qu'on me laisse. Certains messages n'ont pas de réponse car je fais un mp aux joueurs concernés. Parfois, je ne vois pas les messages sur mon mur car la fiabilité de Vanilla est comme celle de Big Farm
En allant sur le mur d'un joueur, vous pouvez voir aussi à quelle heure il s'est activé sur le forum, mais ça n'indique pas s'il est encore connecté ou non ...
Cette fois, la Huche était pleine ! L'année commençait bien !
Il y avait d'abord eu l'angine, qui avait empêché l'autruche de gagner la couronne, comme chaque année. Forcément ! Si tu ne manges pas le gateau, impossible de trouver la fève à l'intérieur ! Bon, Elina ne s'en était pas plainte, et Plasir et Amour, bien entendu, avaient délaissé l'Autruche pour profiter de sa générosité.
Le démontage du sapin avait été fait rapidement, heureusement, en vue du grand nettoyage de la salle commune. Mais là, maintenant qu'il faut recommencer à tout décorer... Epaule bloquée ! Et l'Autruche les regardait donc, tous les trois, commencer à dresser le portique à l'entrée pour les célébrations du nouvel an chinois...
Euh, attendez un peu une seconde... Nouvel an ? Encore ? Mais cela voudrait-il dire que....
En fait, l'année n'a paut-être pas tout à fait commencé, et c'est l'année précédente qui se termine mal !
L'autruche se rua sur le bar, sortit les paquets de kroepoek (bánh phồng tôm sur place), les bouteilles d'alcool et commença ses préparations en chantant "Qui veut un cocktail ?"
Tout le monde cessa ses activités pour la regarder préparer les cocktails avant d'éclater de rire...
Evidemment ! Tu as déjà essayé de secouer le shaker avec une épaule bloquée, toi ?
Dépitée, l'autruche enfoncça sa tête dans le plat de kroepoek, en attendant l'ouverture de la fête, prévue au lendemain.
Encouragé par les 87 000 "like" reçus, je continue donc l'histoire.
Le nouvel an chinois était lancé.
Après quelques heures de sommeil très incomfortables, l'Autruche leva enfin la tête de son bol de kroepoek. Du moins, de ce qu'il en restait ! Certains invités avaient du se servir avant le début de la fête. Le cerveau embrumé (vous avez dormi avec la tête dans le bol, vous ?), mal réveillée, elle aligna méthodiquement les dix-neuf derniers kroepoek. Elle prit une grande inspiration et s'apprêta à leur faire un sort quand une langue jaillit de nulle part et rafla la mise.
L'Autruche vit rouge ! la langue appartenait à un tamanoir qui serpentait entre les gens, couvert d'un costume de dragon chinois. Idéal pour faire le pique-assiette incognito... Mais monde ou pas monde, elle n'allait pas se laisser ainsi faire. Elle se seize y de l'importun animal, tira sur sa langue et lui ficela les pattes ensemble au moyen de cet organe rouge.
Avisant les regards braqués sur elle, l'Autruche se dit qu'il était temps de se mettre au vert. Elle se dirigea donc vers le balcon, attrapant au passage du vin blanc. Bien que surprise par les quelques bulles qui lui éclatèrent aux narines, elle porta le verre à ses lèvres, avant de le baisser sans même en avoir absorbé une seule goutte. Devant elle se dressait Elina, qui lui présentait son dos recouvert... De pas grand chose, en fait. Se doutant d'être sujette à une hallucination, elle avala d'un trait le verre qui réchauffait dans sa main. Rien de changé. Huit verres plus tard, gloussant encore plus que la dinde qui ornait le buffet, elle se dirigea vers Elina et commença à faire remonter une plume le long de sa colonne vertébrale. Elle allait dépasser la troisième lombaire lorsqu'elle fut interrompue par le retourné dentellé de la belle et l'atterissage précoce de sa main droite sur son oeil gauche.
A moitié sonnée, l'Autruche se mit à masser son oeil bleu. Elle déambula quelque peu en direction d'un banc, sur lequel elle s'avachit. Meuh, le cochon qui s'y trouvait déjà prétexta que son épouse devait le rejoindre et l'expulsa aussitôt. Rien à faire, son oeil gonflait, et elle devenait le centre d'attention de toute la salle. Elle qui était si timide ! Elle finit par attraper un drap qui pendait à la hanche du serveur et trois glaçons dans le refroidisseur de champagne, avant de s'enf(o)uir dans la pièce adjacente.
Ce qui se passa ensuite, on ze le demande ! Toujours est-il que si on ne revit pas l'autruche de la soirée - elle devait rire jaune dans son coin -, les invités ne laissèrent rien de la dinde. Pas même les os, puisque les chiens fêtés l'année précédente s'en donnèrent à coeur joie... Epuisée, Elina observa un instant la salle commune, jaugeant la réussite de la fête à l'ampleur du désastre maculant le bas de sa robe. Claquant des doigts pour appeler l'équipe de rangement, elle se dirigea vers la grande porte dorée, laissant tomber sa robe derrière elle. Un des nettoyeurs la ramassa, après l'avoir entendu murmurer "j'adore"...
Le nouvel an chinois était bien lancé, tout comme l'an dernier.
"Le jour se lève à peine Je suis déjà debout Et déjà je promène Une lame sur mon cou"
L'Autruche se réveilla en sursaut, portant ses ailes à sa gorge. Quatorze palpations plus tard, le constat était posé. Elle était déprimée, bien déprimée. Soirée d'hier : Echec total.
Après un bon bain (doré, forcément, pour ceux qui ont suivi hier), l'Autruche se sentait... Se sentait... Un p'tit coup de déo par ici, un p'tit coup de parfum par là... En fait, elle se sentait tout à fait dans le même état que précédemment. Celui de la poire belle Hélène, euh, la belle poire Hélène au beau milieu de la guerre de Trois.
Après quelques heures passées à broyer du noir de charbon, pour son maquillage, le soleil était déjà haut dans le ciel, et tous les oiseaux chantaient. Tous ? Non, car une Autruche résistait encore et toujours à ces arts oraux qu'elle ne maîtrisait absolument pas. Elle avait essayé pas moins de dix-huit techniques différentes, mais rien à faire, le sol ne voulait pas sortir de son bec correctement. Ce qui pose un problème existentiel à une autruche.
Finalement, après s'être restaurée, l'Autruche finit tout de même par se préparer. Un peu de charbon sur les paupières, quelques cochenilles sur les joues, un peu de sang de vipère sur le bord du bec... Iil était temps de mettre ses bijoux. Aussitôt, son humeur s'assombrit. Forcément ! Comment rivaliser avec les grandes dames de ce monde ? Bracelets ? Sur des ailes, vous y avez pesé sérieusement ? Comme collier, ca va, ca passe. Des pendants ? Il faut vingt-trois étages pour arriver aux épaules ! Quel poids sur les oreilles ! La seule fois où elle a essayé, elle a mis huit semaines à s'en remettre !
Bref... Il était temps de rejoindre les autres dans la salle commune. La... La salle commune ! Affolée, l'Autruche se rua vers la salle. Pourvu que... J'espère que... Ce n'est pas envisageable que...
En fracassant la porte de service, l'Autruche ne vit d'abord qu'une seule chose. La salle était prête. Elina y avait pensé, heureusement ! Ensuite, ce fut le son. Un tonnerre d'aplaudissements. Rougissant, en souvenant de l'état de la porte derrière elle, l'Autruche se redressa et risqua un regard vers la salle... pour se rendre compte que les gens regardaient ailleurs.
S'approchant de l'invité le plus proche, elle risqua : "Que se passe-t-il ?
- C'est Triple Tau. Il vient de sortir de la pénombre et nous a expliqué son intéressante théorie des cordes."
Vexée, l'Autruche fit demi-tour pour retourner vers ses appartements, mais la porte était obstruée. Deux costauds remplaçaient déjà la porte, et devant eux, la resplendissante Elina lui décocha son plus beau sourire.
"- Alors, ma douze, tu danses ?"
Comme l'an dernier, l'Autruche se laissa emmener, perdant toute possibilité de contestation devant sa belle.
Nouveau jour de fête... L'un des plus intéressants, au goût de l'Autruche. Le principe était de faire les choses à l'envers. Après la soirée, on recommençait la soirée. Mais plutôt que d'annoncer les présences à l'arrivée des gens, puisqu'ils sont déjà sur place, on les annonce à leur départ. La soirée se déroule donc en bon ordre, et le souper est servi vers trois heures, de façon à ce que tout le monde puisse se sustenter avant d'affronter la soirée. Enfin, après. Bref, si vous n'avez pas compris, recommencez. L'apéritif est ensuite servi, les gens discutent calmement (et alcooliquement) entre eux. Et mis à part les huit marquis, dont l'absence d'humour n'est plus à démontrer et avaient quitté l'endroit depuis longtemps, tout le monde prenait un malin plaisir à attendre l'heure dite pour quitter, l'un derrière l'autre et dans l'ordre (inverse) de leur arrivée de la veille, la salle commune. Après cela, les gens rentraient chez eux pour un diner léger, juste un plat. Oui, oui rien qu'un. tout à fait inhabituel, mais ce seul et unique plat avait son immense importance. Rendez-vous ensuite chez l'un et chez l'autre pour discuter et imaginer ce que la fête du soir pourrait donner. Enfin, raconter ce qui s'est déroulé, plutôt, puisque la journée permettait de jouer, sans trop de risque, à la voyante. Les séances de divination pouvaient être treize treize... ennuyantes, puisque tout le monde connaissait la vérité ! Ensuite, un copieux déjeuner. avant d'aller se promener. Les vingt-et-un ares du jardin municipal voyaient ainsi se pavaner tout le beau monde de Bug Farm, les yeux abrutis par le manque de sommeil et le soleil qui donnait tout la puissance de son zénith, pour une fois. Et il faut bien admettre qu'à part l'Autruche et Elina, disposant d'une résistance à (presque) toute épreuve, tout le monde était rentré chez lui pour seize heure, de manière à pouvoir se reposer et assurer un mimimum le lendemain.La soirée servait à lire son journal, boire son café et manger l'une ou l'autre viennoiserie. Tiens, qu'en est-il de nos deux tourterelles ? Plaisir et Amour, quant à elles, ne pouvaient que soupirer d'envie et de jalousie, avachies aux portes des appartements d'Elina et de son autruche.
Rassénérée par cette nuit sans sortie, l'Autruche se leva de bonne heure. Tout d'abord, elle commença par lire le courrier. Néanmoins, certaines informations ne pouvaient tomber dans de mauvaises mains et une partie du courrier fut détruite. Et puis, visiblement, d'autres gens que les marquis avaient oublié de faire tourner la journée à l'envers. Mais l'Autruche n'en pouvait rien : Les festivités de nouvel an sont parfois tortueuses, et il n'était pas possible de prendre chacun par la main.
Aujourd'hui est un grand jour : Les dragons entament leur sortie. Après un bain de sable, pour bien lustrer ses plumes, l'autruche enfila une sortie de bain et se rendit dans le jardin d'hiver, pour se remémorer ce qu'elle savait des dragons et de leurs coutumes.
Le dragon est un être magique, et constitué de la même manière. Pour les petits dragons, ceux qui sortent le matin, la règle est très simple. Vous placez trois personnes à chaque extrémité, vous laissez un espace pour mettre la même quantité de personnes au milieu, et vous avez donc un animal qui pourrait comprendre le quadruple du trio divin, mais sans le faire réellement. Magie !
Après la sortie des petits dragons, chacun rentrera chez lui, et les rues seront entièrement désertées pendant quelques heures. La fête ne recommencera qu'au coucher du soleil, avec la danse des grands dragons. Ceux-là auront besoin de bien plus d'aide pour les mettre en mouvement... Ils sont par exemple bien plus large, et les faire évoluer de manière gracile exige un entrainement et une concentration hors norme. Pour le corps, 8 personnes de chaque côté, qui doivent absolument évoluer ensemble. Faire bouger la tête nécessitera 3 personnes de plus. Et enfin, la queue, porte-bonheur que personne ne peut toucher, sera manipulée par deux personnes.
Quand les dragons seront épuisés, peu avant le changement de jour, les feux d'artifice seront mis en oeuvre, grâce aux 6 nombres magiques cachés dans les dragons. Et tout le monde pourra enfin rentré chez lui, après une journée qui, au final, aura émerveillé petits et grands mais n'aura pas fait le bonheur des cafetiers.
Quelques irréductibles essaieront pourtant, mais les dragons sont irrésistiblement attirés par l'alcool, et ils renversent plus qu'ils ne boivent.
Dans toute festivité, le week-end apporte toujours son lot de nouveauté.
En effet, certaines personnes n'ont pas la possiblité d'être oisives à longueur de temps.Entre le travail, les courses, le ménage et les enfants, nombreux sont ceux qui, en fait, ne peuvent fêter un événement que le dimanche. Et encore !
Il y a treize mois de cela, l'Autruche faisait encore partie de ces gens. Levée à six heures, souvent avant le soleil, elle pouvait ainsi enchainer de nombreuses heures de travail pour assumer les charges du ménage. Après le travail, il fallait faire encore tout le reste et c'était éreintée qu'elle s'effondrait dans son lit vers vingt-et-une heures.
C'était la tradition du dimanche au nouvel an chinois. Les riches tentaient de suivre le rythme effrené de la populace, tout en leur permettant de se détendre à leurs frais. Ainsi, la majorité des évenéments, souvent une vingtaine, commençait à midi, heure à laquelle on se levait habituellement. Entre les stands de foire, les ateliers de grimage - dans lesquel le rat prendrait cette année la tête des demandes - , les différents cortèges de chinoiseries et nombreux artistes de rue, tout le monde pourrait, cette année encore, oublier les soucis du quotidien et fêter l'arrivée d'une nouvelle année.
Mais pour que tout cela soit une réussite, il fallait mettre beaucoup de choses en place. C'est pourquoi les festivités, pour les organisateurs, démarraient juste après minuit. Profitant du calme de la nuit et de l'absence de circulation, nombreux sont les véhicules qui installeront tout ce qui est nécessaire pour que ce dimanche soit, comme chaque année, une réussite dont on parlera encore longtemps.
Dans le fond, un rire... et un grognement... Verrai plus tard.
- Ok, tout va bien ! - Tout va bien ? Vous trouvez, vous ? - Oui, en suivant son sens de l'humour, elle sera bientôt de retour parmi nous. - Son sens de l'humour ? késako ? - Que disent les gens, d'habitude, quand ils émergent d'un coma ? - En général, c'est soit "Oh ma tête", soit "où suis-je?" - Ba té ! (borisov, comprenne qui pourra, mais je devais le mettre...) voilà ! - Mais, Dame Elina, je ne comprends pas. - Passe plus de temps sur le forum, et moins sur ton jeu, ça ira mieux. - ... - Bon, quelle est sa tension ? - Vingt-deux à treize. - Et qui gagne ? - Pardon ? - Rhaa... C'est bon ou pas ? - MAIS COMMENT VOULEZ-VOUS QUE JE LE SACHE ! Baf... Baf - Les crises de nerfs me sont réservées ! - Pardon ! Mais ve fuis médefin, moi, pas vétérinaire ! Les vétos, c'est en fafe ! - Ne me parlez pas de véto ! C'est moi qui ai le véto, pas vous. Enfin, elle aussi, en fait - ve fais, ve fais... Mais pour un humain, f'est trop haut, mais pour une autrufe, ve fais pas !
Vespa ? C'est ça, tout ce bruit dans ma tête ? Il y en a combien ? Vingt-deux, vingt-trois ?
Allez, vespa là, circulez, y a rien à boire.
Si, là, des verts ! Des vers ! Des vairs ! Rhaa ! des choses ! Des verres !
Cette ! C'est ! Sète ! Gna gna gna ! Sept !
Dans sept maisons un grand verre
Regardaient par la fenêtre
Une autruche venir à eux
Et loucher un peu !
- Bien... On va pouvoir faire son numéro... - Fon numéro ? - Chhtttt... Quat', quat', quat'
- sept dix-huit !
- Hum... elle n'est pas encore tout à fait avec nous... Continue à dormir, mon ange, je veille - A quoi fous foyez fa ? - Je t'expliquerai quand tu auras des dents, ma poule !
Mâle... Encore...Plus compliqué pour pondre des neufs...
- Un siphon, phon, phon, l'hépatite est pas pompette...
Allez, le demi sourcil gauche...
Deux rémiges à droite...
- Bêêêêêêêle...
- Dame Elina ! Dame Elina ! - Mais qu'est-ce qu'il a à brailler comme cela, cet âne ? - Elle fe réveille ! Enfin, elle parle toute feule... - Et ? - Elle fe prend pour une fèvre... Je crois que le ferveau est atteint. - Le cerceau ? - Pas le ferfeau, le ferveau ! - Non, je ne sais pas combien le fer vaut... Bon, allons voir comme elle se porte
- Eteignez ce spot - Le fpot ? Mais on ne pourra pas l'ekfaminer... - le... spot ! - Bien madame ! - Que lui avez vous donné comme médicaments ?
- Midi calmant...
- Tension ? - Vingt-deux, quinve
- Bêêêêêêêle...
- Fous foyez ? Elle recommenfe ! - Sombre imbécile... Allez vous faire soigner ! Je suis là, que se passe-t-il ?
- Soif !
- Ok, que veux-tu boire ?
- Vingt !
- Du vin ? Mais elle ne peut pas boire du fin, avec fes medicaments ? Baf, baf ! - Remplacez-moi ce médecin, il est cassé ! Et apportez moi vingt centilitres d'eau de pluie !
L'autruche n'avait même pas eu le temps de finir son verre qu'elle replongeait dans le sommeil. Finalement, ce fut un geste tout simple qui eut raison de son coma : une main passait et repassait dans son duvet, inlassablement
- Oh... Ma tête ! C'est comme si seize dragons étaient rentrés dedans pour faire leur farandole !
- Je te rassure tout de suite, il y en a eu moins que cela...
- Alors, c'étaient des gros !
- On peut dire ça. Tu penses pouvoir ouvrir les yeux ?
- Ca dépend, tu me regardes ?
- Euh... Oui....
- Alors non.
- T'es une véritable cruche, quand même
- Hé, va te faire cuire un oeuf
- D'accord, si tu m'en ponds trois.
- J'ai dormi combien de jours ?
- Beaucoup trop. Et tu as râté le tiers de la fête !
- Et personne n'aurait pensé à me réveiller ?
- Si seulement tu ne te rendormais pas à chaque fois...
- Quelle heure est-il ?
- A peu près huit heures...
- Ok, réveille-moi vers 18 heures, et on ira boire des verres
- Tu es certaine ?
- Oui, pourquoi ?
- Bon, on verra...
- Zzzzzzzz
- Bon, remettez-lui 14 milligrammes, ca devrait suffir jusque demain...
Lorsqu'Elina revint, le soir, elle trouva l'Autruche endormie, comme prévu. Et malgré ce qu'il lui avait été demandé, elle la laissa dormir, s'asseyant quelques minutes pour la veiller.
Le lendemain, par contre, Elina trouva le lit vide. Paniquée, elle inspecta rapidement la chambre avant de retourner dans le couloir pour interroger la première infirmière venue. Mais personne en vue. Bizarre... Elle se promena dans le service, avant d'entendre ce qui semblait être des éclats de voix. Elle se dirigea vers le bruit. Elle finit par identifier cinq voix, dont une la fit sourire. L'autruche n'avait pas perdu de sa verve !
- Mais bande d'abrutis ! Puisque je vous dis que je vais bien ! J'en ai juste marre de Mariner ici ! Vous pouvez amener sept cent cinquante médecins si vous voulez, mais faites le vite parce que je rentre !
- Mais madame ! Vous sortez à peine de soins intensifs. On doit suirveiller que votre organisme récupère correctement...
- Ah ! Dites moi un peu, vieille peau, je suis la quantième autruche que vous soignez ?
- Ben... euh... la première ?
- Alors vous pensez sérieusement pouvoir dire si je vais bien ?
- Ok, un point pour l'Autruche.
- Ah, Elina, ma belle, tu tombes bien. Tu ne t'es pas fait mal ?
Aussitôt, tous les regards se dirigèrent vers elle, inquiets. Elina éclata de rire.
- Non, je ne suis pas tombée, et je n'ai donc pas mal. Il est temps de vous détendre, messieurs dames, et d'agir avec bon sens. L'Autruche, tu retournes dans ta chambre et tu t'habilles. J'ai mis les tines à...
- T'as quoi ?
- T'occupes, je me comprends. Bon, tu as exactement quatorze minutes pour être prête. Fonce.
L'autruche fila sans demander son reste
- A nous, maintenant. L'Autruche revient avec moi, sous ma responsabilité.
- Oui, mais on a un dossier à remplir pour l'assurance.
- Vous le flippez sur le side et vous l'oubliez. Ou vous le pliez en huit et vous me l'envoyez, ca marche aussi. Bonne journée.
Elina sortit de la pièce, bientôt suivie par une ombre qui rasait les murs. Elle leva la main
- Hugo, land-rover
L'ombre disparut.
- Tu m'expliques ce qui se passe ? Tu n'es pas venue avec huit gardes du corps simplement pour fêter ma sortie de l'hopital.
- Tu n'es pas aussi en forme que tu le prétends. Tu en as raté, ils sont dix.
- Ils étaient. Le reste dort dans la chambre à côté. Ils voulaient me surveiller visuellement pendant que je me changeais.
- J'avais presque oublié que tu n'as pas réellement besoin de gardes du corps. Mais bon. Nous ne sommes pas certains que ton accident en soit un.
- Pardon ?
- Des lettres se sont mises à apparaitre à différents endroits. Toutes les mêmes. Ton nom dessus, un papier noir à l'intérieur. On suspecte certains faux rhumeurs.
- Combien ?
- Vingt-et-une...
- Vingt-deux, dit-elle en sortant une enveloppe de sous son aile, celle-ci était sur mon lit.
eh l'autruche , tu ne vas pas nous faire croire que tu es malade ou endormi ou je ne sais quoi....pour que tout le monde te plaigne ou prenne de tes nouvelles ? Vous avez des nouvelles de l'autruche ? et comment va l'autruche ? il parait qu'il ou elle est au plus mal ? et gnagnagna et gnagnagna Je vais vous en donner , moi des nouvelles de l'autruche ! je l'ai rencontrée ce jour sur le vieux port à Marseille ! Il ou elle était là qui se pavanait , se pavanait et se faisait admirer par une foule nombreuse venue admirer la bonne mère , sous un soleil radieux . Alors le coup de la grande autruche hospitalisée , malade , affaiblie et sans plus aucune défense immunitaire .. à d'autres ... hein
Réponses
erreur d'envoi les chats ça vaut rien sur un clavier mdr !!
tu m'écris sur mon mur, je te réponds sur mon mur .... allez tous le lire, vous serez tous au courant ! mdrrrr
Oui, quelque chose vous a échappé...
C'est l'Autre_Huche qui s'est évadée de son enclos ! Prise par le froid, elle enfila ses moufles sur ses pieds et partit fouler la neige en direction du Sud. A force que tout le monde lui dise que le Sud est plus chaud !
Hé bien sachez, bande de Béotiens, que quand vous êtes déjà dans l'hémisphère sud, plus vous allez vers le Sud, plus il fait... Froid ! Du coup, j'ai mis mes jambes à mon cou et j'ai roulé vers le Nord. A force de tours et de détours, j'ai fini par me perdre et m'endormir dans une propriété. Un monsieur Ha rry en me voyant le lendemain matin, ce qui m'a réveillé, et a mis Me Ghan en sureté, pour ne pas que je les abîme. Enfin, je n'étais pas encore bien réveillée, je n'ai peut être pas tout compris, car j'ai toujours mes gants.
Un avis de recherche a été publié, j'ai été internée dans un centre pour demandeuses d'asile et Archie folle, Elina a fini par venir me rechercher et me ramener à la maison. Il me faudra encore une semaine pour m'en remettre, je pense.
*********
Version plus sérieuse : Il y a eu des vacances ! Et qui dit 15 jours de vacances dit 3 semaines pour avancer le boulot, puis 3 semaines pour récupérer le retard.
Et comme de toutes façons ce jeu est buggué, mal géré, impossible à jouer, j'ai coupé le jeu pendant un bon mois. Ce qui m'a permis de gagner 1000 pièces d'or à mon retour, d'ailleurs ! Merci GGS de récompenser ceux qui arrêtent de jouer !
Je floode et tant pis, mais c'est trop drôle ! pdrrrr
et contente de te relire
bon courage pour le boulot!!!
bonne et heureuse année 2020 pas trop de boulot beaucoup de joie d'amour et de sous
je vois que GGS a commencé
bon jeu
C'est du chinois pour moi,.Je l'ai déjà dit ; je ne sais pas grand chose en informatique et je crois ne pas être la seule à me poser la question.
Je sais quand même que ce n'est pas le mur de ta maison,lol.
Il est où, ce mur ? Comment fait-on pour y accéder ? Merci d'avance pour tes explications, puisque tu nous as invités à le consulter.
Bon jeu à tous
je vais parler français :
pour accéder au mur de n'importe qui, tu cliques sur son pseudo :
Et avec la molette de la souris, tu descends et tu vas pouvoir lire les messages qu'on me laisse. Certains messages n'ont pas de réponse car je fais un mp aux joueurs concernés.
Parfois, je ne vois pas les messages sur mon mur car la fiabilité de Vanilla est comme celle de Big Farm
En allant sur le mur d'un joueur, vous pouvez voir aussi à quelle heure il s'est activé sur le forum, mais ça n'indique pas s'il est encore connecté ou non ...
Grâce à toi, je me coucherai un peu moins idiote ce soir ! Je vais mettre en application tout de suite.
Bon jeu à tous
Il vaut mieux demander que de rester sans savoir ; aucune question n'est bête
(t'as floodé, à mon tour !)
Cette fois, la Huche était pleine ! L'année commençait bien !
Il y avait d'abord eu l'angine, qui avait empêché l'autruche de gagner la couronne, comme chaque année. Forcément ! Si tu ne manges pas le gateau, impossible de trouver la fève à l'intérieur ! Bon, Elina ne s'en était pas plainte, et Plasir et Amour, bien entendu, avaient délaissé l'Autruche pour profiter de sa générosité.
Le démontage du sapin avait été fait rapidement, heureusement, en vue du grand nettoyage de la salle commune. Mais là, maintenant qu'il faut recommencer à tout décorer... Epaule bloquée ! Et l'Autruche les regardait donc, tous les trois, commencer à dresser le portique à l'entrée pour les célébrations du nouvel an chinois...
Euh, attendez un peu une seconde... Nouvel an ? Encore ? Mais cela voudrait-il dire que....
En fait, l'année n'a paut-être pas tout à fait commencé, et c'est l'année précédente qui se termine mal !
L'autruche se rua sur le bar, sortit les paquets de kroepoek (bánh phồng tôm sur place), les bouteilles d'alcool et commença ses préparations en chantant "Qui veut un cocktail ?"
Tout le monde cessa ses activités pour la regarder préparer les cocktails avant d'éclater de rire...
Evidemment ! Tu as déjà essayé de secouer le shaker avec une épaule bloquée, toi ?
Dépitée, l'autruche enfoncça sa tête dans le plat de kroepoek, en attendant l'ouverture de la fête, prévue au lendemain.
Le nouvel an chinois était lancé.
Après quelques heures de sommeil très incomfortables, l'Autruche leva enfin la tête de son bol de kroepoek. Du moins, de ce qu'il en restait ! Certains invités avaient du se servir avant le début de la fête. Le cerveau embrumé (vous avez dormi avec la tête dans le bol, vous ?), mal réveillée, elle aligna méthodiquement les dix-neuf derniers kroepoek. Elle prit une grande inspiration et s'apprêta à leur faire un sort quand une langue jaillit de nulle part et rafla la mise.
L'Autruche vit rouge ! la langue appartenait à un tamanoir qui serpentait entre les gens, couvert d'un costume de dragon chinois. Idéal pour faire le pique-assiette incognito... Mais monde ou pas monde, elle n'allait pas se laisser ainsi faire. Elle se seize y de l'importun animal, tira sur sa langue et lui ficela les pattes ensemble au moyen de cet organe rouge.
Avisant les regards braqués sur elle, l'Autruche se dit qu'il était temps de se mettre au vert. Elle se dirigea donc vers le balcon, attrapant au passage du vin blanc. Bien que surprise par les quelques bulles qui lui éclatèrent aux narines, elle porta le verre à ses lèvres, avant de le baisser sans même en avoir absorbé une seule goutte. Devant elle se dressait Elina, qui lui présentait son dos recouvert... De pas grand chose, en fait. Se doutant d'être sujette à une hallucination, elle avala d'un trait le verre qui réchauffait dans sa main. Rien de changé. Huit verres plus tard, gloussant encore plus que la dinde qui ornait le buffet, elle se dirigea vers Elina et commença à faire remonter une plume le long de sa colonne vertébrale. Elle allait dépasser la troisième lombaire lorsqu'elle fut interrompue par le retourné dentellé de la belle et l'atterissage précoce de sa main droite sur son oeil gauche.
A moitié sonnée, l'Autruche se mit à masser son oeil bleu. Elle déambula quelque peu en direction d'un banc, sur lequel elle s'avachit. Meuh, le cochon qui s'y trouvait déjà prétexta que son épouse devait le rejoindre et l'expulsa aussitôt. Rien à faire, son oeil gonflait, et elle devenait le centre d'attention de toute la salle. Elle qui était si timide ! Elle finit par attraper un drap qui pendait à la hanche du serveur et trois glaçons dans le refroidisseur de champagne, avant de s'enf(o)uir dans la pièce adjacente.
Ce qui se passa ensuite, on ze le demande ! Toujours est-il que si on ne revit pas l'autruche de la soirée - elle devait rire jaune dans son coin -, les invités ne laissèrent rien de la dinde. Pas même les os, puisque les chiens fêtés l'année précédente s'en donnèrent à coeur joie... Epuisée, Elina observa un instant la salle commune, jaugeant la réussite de la fête à l'ampleur du désastre maculant le bas de sa robe. Claquant des doigts pour appeler l'équipe de rangement, elle se dirigea vers la grande porte dorée, laissant tomber sa robe derrière elle. Un des nettoyeurs la ramassa, après l'avoir entendu murmurer "j'adore"...
Le nouvel an chinois était bien lancé, tout comme l'an dernier.
"Le jour se lève à peine
Je suis déjà debout
Et déjà je promène
Une lame sur mon cou"
L'Autruche se réveilla en sursaut, portant ses ailes à sa gorge. Quatorze palpations plus tard, le constat était posé. Elle était déprimée, bien déprimée. Soirée d'hier : Echec total.
Après un bon bain (doré, forcément, pour ceux qui ont suivi hier), l'Autruche se sentait... Se sentait... Un p'tit coup de déo par ici, un p'tit coup de parfum par là... En fait, elle se sentait tout à fait dans le même état que précédemment. Celui de la poire belle Hélène, euh, la belle poire Hélène au beau milieu de la guerre de Trois.
Après quelques heures passées à broyer du noir de charbon, pour son maquillage, le soleil était déjà haut dans le ciel, et tous les oiseaux chantaient. Tous ? Non, car une Autruche résistait encore et toujours à ces arts oraux qu'elle ne maîtrisait absolument pas. Elle avait essayé pas moins de dix-huit techniques différentes, mais rien à faire, le sol ne voulait pas sortir de son bec correctement. Ce qui pose un problème existentiel à une autruche.
Finalement, après s'être restaurée, l'Autruche finit tout de même par se préparer. Un peu de charbon sur les paupières, quelques cochenilles sur les joues, un peu de sang de vipère sur le bord du bec... Iil était temps de mettre ses bijoux. Aussitôt, son humeur s'assombrit. Forcément ! Comment rivaliser avec les grandes dames de ce monde ? Bracelets ? Sur des ailes, vous y avez pesé sérieusement ? Comme collier, ca va, ca passe. Des pendants ? Il faut vingt-trois étages pour arriver aux épaules ! Quel poids sur les oreilles ! La seule fois où elle a essayé, elle a mis huit semaines à s'en remettre !
Bref... Il était temps de rejoindre les autres dans la salle commune. La... La salle commune ! Affolée, l'Autruche se rua vers la salle. Pourvu que... J'espère que... Ce n'est pas envisageable que...
En fracassant la porte de service, l'Autruche ne vit d'abord qu'une seule chose. La salle était prête. Elina y avait pensé, heureusement ! Ensuite, ce fut le son. Un tonnerre d'aplaudissements. Rougissant, en souvenant de l'état de la porte derrière elle, l'Autruche se redressa et risqua un regard vers la salle... pour se rendre compte que les gens regardaient ailleurs.
S'approchant de l'invité le plus proche, elle risqua : "Que se passe-t-il ?
- C'est Triple Tau. Il vient de sortir de la pénombre et nous a expliqué son intéressante théorie des cordes."
Vexée, l'Autruche fit demi-tour pour retourner vers ses appartements, mais la porte était obstruée. Deux costauds remplaçaient déjà la porte, et devant eux, la resplendissante Elina lui décocha son plus beau sourire.
"- Alors, ma douze, tu danses ?"
Comme l'an dernier, l'Autruche se laissa emmener, perdant toute possibilité de contestation devant sa belle.
Le principe était de faire les choses à l'envers. Après la soirée, on recommençait la soirée. Mais plutôt que d'annoncer les présences à l'arrivée des gens, puisqu'ils sont déjà sur place, on les annonce à leur départ. La soirée se déroule donc en bon ordre, et le souper est servi vers trois heures, de façon à ce que tout le monde puisse se sustenter avant d'affronter la soirée. Enfin, après. Bref, si vous n'avez pas compris, recommencez.
L'apéritif est ensuite servi, les gens discutent calmement (et alcooliquement) entre eux. Et mis à part les huit marquis, dont l'absence d'humour n'est plus à démontrer et avaient quitté l'endroit depuis longtemps, tout le monde prenait un malin plaisir à attendre l'heure dite pour quitter, l'un derrière l'autre et dans l'ordre (inverse) de leur arrivée de la veille, la salle commune.
Après cela, les gens rentraient chez eux pour un diner léger, juste un plat. Oui, oui rien qu'un. tout à fait inhabituel, mais ce seul et unique plat avait son immense importance.
Rendez-vous ensuite chez l'un et chez l'autre pour discuter et imaginer ce que la fête du soir pourrait donner. Enfin, raconter ce qui s'est déroulé, plutôt, puisque la journée permettait de jouer, sans trop de risque, à la voyante. Les séances de divination pouvaient être treize treize... ennuyantes, puisque tout le monde connaissait la vérité !
Ensuite, un copieux déjeuner. avant d'aller se promener. Les vingt-et-un ares du jardin municipal voyaient ainsi se pavaner tout le beau monde de Bug Farm, les yeux abrutis par le manque de sommeil et le soleil qui donnait tout la puissance de son zénith, pour une fois.
Et il faut bien admettre qu'à part l'Autruche et Elina, disposant d'une résistance à (presque) toute épreuve, tout le monde était rentré chez lui pour seize heure, de manière à pouvoir se reposer et assurer un mimimum le lendemain.La soirée servait à lire son journal, boire son café et manger l'une ou l'autre viennoiserie.
Tiens, qu'en est-il de nos deux tourterelles ?
Plaisir et Amour, quant à elles, ne pouvaient que soupirer d'envie et de jalousie, avachies aux portes des appartements d'Elina et de son autruche.
Rassénérée par cette nuit sans sortie, l'Autruche se leva de bonne heure. Tout d'abord, elle commença par lire le courrier. Néanmoins, certaines informations ne pouvaient tomber dans de mauvaises mains et une partie du courrier fut détruite. Et puis, visiblement, d'autres gens que les marquis avaient oublié de faire tourner la journée à l'envers. Mais l'Autruche n'en pouvait rien : Les festivités de nouvel an sont parfois tortueuses, et il n'était pas possible de prendre chacun par la main.
Aujourd'hui est un grand jour : Les dragons entament leur sortie. Après un bain de sable, pour bien lustrer ses plumes, l'autruche enfila une sortie de bain et se rendit dans le jardin d'hiver, pour se remémorer ce qu'elle savait des dragons et de leurs coutumes.
Le dragon est un être magique, et constitué de la même manière. Pour les petits dragons, ceux qui sortent le matin, la règle est très simple. Vous placez trois personnes à chaque extrémité, vous laissez un espace pour mettre la même quantité de personnes au milieu, et vous avez donc un animal qui pourrait comprendre le quadruple du trio divin, mais sans le faire réellement. Magie !
Après la sortie des petits dragons, chacun rentrera chez lui, et les rues seront entièrement désertées pendant quelques heures. La fête ne recommencera qu'au coucher du soleil, avec la danse des grands dragons. Ceux-là auront besoin de bien plus d'aide pour les mettre en mouvement... Ils sont par exemple bien plus large, et les faire évoluer de manière gracile exige un entrainement et une concentration hors norme. Pour le corps, 8 personnes de chaque côté, qui doivent absolument évoluer ensemble. Faire bouger la tête nécessitera 3 personnes de plus. Et enfin, la queue, porte-bonheur que personne ne peut toucher, sera manipulée par deux personnes.
Quand les dragons seront épuisés, peu avant le changement de jour, les feux d'artifice seront mis en oeuvre, grâce aux 6 nombres magiques cachés dans les dragons. Et tout le monde pourra enfin rentré chez lui, après une journée qui, au final, aura émerveillé petits et grands mais n'aura pas fait le bonheur des cafetiers.
Quelques irréductibles essaieront pourtant, mais les dragons sont irrésistiblement attirés par l'alcool, et ils renversent plus qu'ils ne boivent.
Dans toute festivité, le week-end apporte toujours son lot de nouveauté.
En effet, certaines personnes n'ont pas la possiblité d'être oisives à longueur de temps.Entre le travail, les courses, le ménage et les enfants, nombreux sont ceux qui, en fait, ne peuvent fêter un événement que le dimanche. Et encore !
Il y a treize mois de cela, l'Autruche faisait encore partie de ces gens. Levée à six heures, souvent avant le soleil, elle pouvait ainsi enchainer de nombreuses heures de travail pour assumer les charges du ménage. Après le travail, il fallait faire encore tout le reste et c'était éreintée qu'elle s'effondrait dans son lit vers vingt-et-une heures.
C'était la tradition du dimanche au nouvel an chinois. Les riches tentaient de suivre le rythme effrené de la populace, tout en leur permettant de se détendre à leurs frais. Ainsi, la majorité des évenéments, souvent une vingtaine, commençait à midi, heure à laquelle on se levait habituellement. Entre les stands de foire, les ateliers de grimage - dans lesquel le rat prendrait cette année la tête des demandes - , les différents cortèges de chinoiseries et nombreux artistes de rue, tout le monde pourrait, cette année encore, oublier les soucis du quotidien et fêter l'arrivée d'une nouvelle année.
Mais pour que tout cela soit une réussite, il fallait mettre beaucoup de choses en place. C'est pourquoi les festivités, pour les organisateurs, démarraient juste après minuit. Profitant du calme de la nuit et de l'absence de circulation, nombreux sont les véhicules qui installeront tout ce qui est nécessaire pour que ce dimanche soit, comme chaque année, une réussite dont on parlera encore longtemps.
Rouge...
Jaune...
Deux dragons qui s'élancent...
Une autruche sur le chemin...
Et paf ! L'autruche...
22 étoiles...
Noir...
Froid....
Bip... Bip... Bip...
Mâle...
?
L'Autruche ouvre péniblement un demi-cil...
- Où... Où.... Où... Le grand méchant loup ?
Dans le fond, un rire... et un grognement... Verrai plus tard.
- Tout va bien ? Vous trouvez, vous ?
- Oui, en suivant son sens de l'humour, elle sera bientôt de retour parmi nous.
- Son sens de l'humour ? késako ?
- Que disent les gens, d'habitude, quand ils émergent d'un coma ?
- En général, c'est soit "Oh ma tête", soit "où suis-je?"
- Ba té ! (borisov, comprenne qui pourra, mais je devais le mettre...) voilà !
- Mais, Dame Elina, je ne comprends pas.
- Passe plus de temps sur le forum, et moins sur ton jeu, ça ira mieux.
- ...
- Bon, quelle est sa tension ?
- Vingt-deux à treize.
- Et qui gagne ?
- Pardon ?
- Rhaa... C'est bon ou pas ?
- MAIS COMMENT VOULEZ-VOUS QUE JE LE SACHE !
Baf... Baf
- Les crises de nerfs me sont réservées !
- Pardon ! Mais ve fuis médefin, moi, pas vétérinaire ! Les vétos, c'est en fafe !
- Ne me parlez pas de véto ! C'est moi qui ai le véto, pas vous. Enfin, elle aussi, en fait
- ve fais, ve fais... Mais pour un humain, f'est trop haut, mais pour une autrufe, ve fais pas !
Vespa ? C'est ça, tout ce bruit dans ma tête ? Il y en a combien ? Vingt-deux, vingt-trois ?
Allez, vespa là, circulez, y a rien à boire.
Si, là, des verts ! Des vers ! Des vairs ! Rhaa ! des choses ! Des verres !
Cette ! C'est ! Sète ! Gna gna gna ! Sept !
Dans sept maisons un grand verre
Regardaient par la fenêtre
Une autruche venir à eux
Et loucher un peu !
- Fon numéro ?
- Chhtttt... Quat', quat', quat'
- sept dix-huit !
- A quoi fous foyez fa ?
- Je t'expliquerai quand tu auras des dents, ma poule !
Bip... Bip... Bip...
Mâle... Encore...Plus compliqué pour pondre des neufs...
- Un siphon, phon, phon, l'hépatite est pas pompette...
Allez, le demi sourcil gauche...
Deux rémiges à droite...
- Bêêêêêêêle...
- Mais qu'est-ce qu'il a à brailler comme cela, cet âne ?
- Elle fe réveille ! Enfin, elle parle toute feule...
- Et ?
- Elle fe prend pour une fèvre... Je crois que le ferveau est atteint.
- Le cerceau ?
- Pas le ferfeau, le ferveau !
- Non, je ne sais pas combien le fer vaut... Bon, allons voir comme elle se porte
- kèkunkouplamière !
- Le fpot ? Mais on ne pourra pas l'ekfaminer...
- le... spot !
- Bien madame !
- Que lui avez vous donné comme médicaments ?
- Vingt-deux, quinve
- Sombre imbécile... Allez vous faire soigner ! Je suis là, que se passe-t-il ?
Baf, baf !
- Remplacez-moi ce médecin, il est cassé ! Et apportez moi vingt centilitres d'eau de pluie !
L'autruche n'avait même pas eu le temps de finir son verre qu'elle replongeait dans le sommeil. Finalement, ce fut un geste tout simple qui eut raison de son coma : une main passait et repassait dans son duvet, inlassablement
- Oh... Ma tête ! C'est comme si seize dragons étaient rentrés dedans pour faire leur farandole !
- Je te rassure tout de suite, il y en a eu moins que cela...
- Alors, c'étaient des gros !
- On peut dire ça. Tu penses pouvoir ouvrir les yeux ?
- Ca dépend, tu me regardes ?
- Euh... Oui....
- Alors non.
- T'es une véritable cruche, quand même
- Hé, va te faire cuire un oeuf
- D'accord, si tu m'en ponds trois.
- J'ai dormi combien de jours ?
- Beaucoup trop. Et tu as râté le tiers de la fête !
- Et personne n'aurait pensé à me réveiller ?
- Si seulement tu ne te rendormais pas à chaque fois...
- Quelle heure est-il ?
- A peu près huit heures...
- Ok, réveille-moi vers 18 heures, et on ira boire des verres
- Tu es certaine ?
- Oui, pourquoi ?
- Bon, on verra...
- Zzzzzzzz
- Bon, remettez-lui 14 milligrammes, ca devrait suffir jusque demain...
elle est belle, cette histoire
Me marre bien avec ces personnages déjantés .
J'aime bien les histoires avec des dialogues .
J'aime l'histoire et tout ce qui va dans le sens de l'aide aux joueurs : MERCI
Lorsqu'Elina revint, le soir, elle trouva l'Autruche endormie, comme prévu. Et malgré ce qu'il lui avait été demandé, elle la laissa dormir, s'asseyant quelques minutes pour la veiller.
Le lendemain, par contre, Elina trouva le lit vide. Paniquée, elle inspecta rapidement la chambre avant de retourner dans le couloir pour interroger la première infirmière venue. Mais personne en vue. Bizarre... Elle se promena dans le service, avant d'entendre ce qui semblait être des éclats de voix. Elle se dirigea vers le bruit. Elle finit par identifier cinq voix, dont une la fit sourire. L'autruche n'avait pas perdu de sa verve !
- Mais bande d'abrutis ! Puisque je vous dis que je vais bien ! J'en ai juste marre de Mariner ici ! Vous pouvez amener sept cent cinquante médecins si vous voulez, mais faites le vite parce que je rentre !
- Mais madame ! Vous sortez à peine de soins intensifs. On doit suirveiller que votre organisme récupère correctement...
- Ah ! Dites moi un peu, vieille peau, je suis la quantième autruche que vous soignez ?
- Ben... euh... la première ?
- Alors vous pensez sérieusement pouvoir dire si je vais bien ?
- Ok, un point pour l'Autruche.
- Ah, Elina, ma belle, tu tombes bien. Tu ne t'es pas fait mal ?
Aussitôt, tous les regards se dirigèrent vers elle, inquiets. Elina éclata de rire.
- Non, je ne suis pas tombée, et je n'ai donc pas mal. Il est temps de vous détendre, messieurs dames, et d'agir avec bon sens. L'Autruche, tu retournes dans ta chambre et tu t'habilles. J'ai mis les tines à...
- T'as quoi ?
- T'occupes, je me comprends. Bon, tu as exactement quatorze minutes pour être prête. Fonce.
L'autruche fila sans demander son reste
- A nous, maintenant. L'Autruche revient avec moi, sous ma responsabilité.
- Oui, mais on a un dossier à remplir pour l'assurance.
- Vous le flippez sur le side et vous l'oubliez. Ou vous le pliez en huit et vous me l'envoyez, ca marche aussi. Bonne journée.
Elina sortit de la pièce, bientôt suivie par une ombre qui rasait les murs. Elle leva la main
- Hugo, land-rover
L'ombre disparut.
- Tu m'expliques ce qui se passe ? Tu n'es pas venue avec huit gardes du corps simplement pour fêter ma sortie de l'hopital.
- Tu n'es pas aussi en forme que tu le prétends. Tu en as raté, ils sont dix.
- Ils étaient. Le reste dort dans la chambre à côté. Ils voulaient me surveiller visuellement pendant que je me changeais.
- J'avais presque oublié que tu n'as pas réellement besoin de gardes du corps. Mais bon. Nous ne sommes pas certains que ton accident en soit un.
- Pardon ?
- Des lettres se sont mises à apparaitre à différents endroits. Toutes les mêmes. Ton nom dessus, un papier noir à l'intérieur. On suspecte certains faux rhumeurs.
- Combien ?
- Vingt-et-une...
- Vingt-deux, dit-elle en sortant une enveloppe de sous son aile, celle-ci était sur mon lit.
- Ok, on se barre.
Celle-ci était marrante, par rapport à hier soir
Mdr ^^ : "J'en ai juste marre de Mariner ici !"
eh l'autruche , tu ne vas pas nous faire croire que tu es malade ou endormi ou je ne sais quoi....pour que tout le monde te plaigne ou prenne de tes nouvelles ?
Vous avez des nouvelles de l'autruche ?
et comment va l'autruche ?
il parait qu'il ou elle est au plus mal ? et gnagnagna et gnagnagna
Je vais vous en donner , moi des nouvelles de l'autruche !
je l'ai rencontrée ce jour sur le vieux port à Marseille !
Il ou elle était là qui se pavanait , se pavanait et se faisait admirer par une foule nombreuse venue admirer la bonne mère , sous un soleil radieux .
Alors le coup de la grande autruche hospitalisée , malade , affaiblie et sans plus aucune défense immunitaire ..
à d'autres ... hein
et j'ai la preuve de ce que j'avance !!!