Le trompe-l'œil désigne une technique qui se joue de la perception du spectateur, qui s'attend à une représentation plane d'un objet, pour donner une illusion de relief à un objet qui n'en possède pas.
Utiliser la rue pour faire passer un message on connaissait un peu. Pourtant, certains artistes plus que talentueux, se servent de l’asphalte comme d’une toile géante et dans un but essentiellement artistique.
voilà un exemple plus parlant
Le globe
Et pour vous rendre compte du travail visuel, voici ce globe sous un autre angle…
Peindre des scènes en 3 dimensions sur les trottoirs n’est pas à la portée du premier venu. Julian Beever et Edgar Mueller y arrivent très bien et sont même passés maîtres en la matière.
Cette crevasse géante semble avoir fait quelques dégâts dans une petite bourgade allemande
Attention! ceci n'est pas un bar....
Fin du monde Les hommes engloutis.
Ordinateur portable,
L'ordinateur portable est posé à même le sol, ne marchez pas dessus !
Edgar Müeller, street art et trompe l’oeil : l’illusion parfaite
Nom : Müeller
Prénom : Edgar
Pays d’origine : Allemagne
Age : 41 ans
Métier : Illusionniste peintre
Lieux de travail : La rue
Edgar Müeller est un passionné de peinture depuis son plus jeune âge. Alors qu’il est âgé de 16ans il réalise la copie parfaite d’une œuvre de Caravage: « Jésus à emmaus ».
Mais ce n’est que plus tard que le talent d’Edgar Müeller sera reconnu. En 1998, il décroche le titre bien mérité de « maitre peintre de rue ». Plus tard il décide de se consacrer entièrement au street art (art de rue en français). Ce mouvement artistique est une forme d’art qui prend sa source dans la rue et apporte de la couleur et de la légèreté à la grisaille du monde urbain. Le street art prend toutes sortes de formes comme le graffiti, le tag, la mosaïque, les stickers ou encore les installations éphémères.
Inspiré par les peintures trompe l’oeil tridimensionnelles (en particulier par les œuvres de Kurt Wenner et Julian Beever), Müeller poursuit aujourd’hui cette nouvelle forme d’art et veut créer son propre style.
Le principe du trompe l’oeil en 3 dimensions est simple : l’artiste réalise un dessin sur le sol ou autres supports urbains (un mur par exemple) en utilisant la perspective, afin de donner l’impression d’un relief, le plus souvent représenté par un creux. La limite de cette technique c’est que l’effet n’est visible que d’un point de vue précis mais le résultat est stupéfiant.
On retrouve ses créations surréalistes sous nos pieds un peu partout dans le monde et à l’occasion de divers festivals comme le festival de Grazie (Italie) ou encore le « festival of world culture » en Allemagne qui regroupe la majorité des peintre de street art. Les rues lui servent de toile et la nature d’inspiration. Ses principales créations représentent des paysages insolites et improbables pour les lieux.
Une grotte souterraine dans les rues de Londres, une chute d’eau vertigineuse à l’occasion du festival d’art des prairies à Moose Jaw au Canada ou encore un grand Canyon où il est difficile de rester sur la terre ferme à Moscou… Müeller joue également avec les éléments urbains dont il dispose ; un simple trottoir peut se transformer en roche et une banale bouche d’égout en une plateforme de survie pour ne pas tomber dans le précipice ! Le réalisme de ses peintures est époustouflant et donnent le vertige à quiconque essaye de garder l’équilibre.
bonsoir et merci pour tous vos messages de sympathie !
voilà un autre artiste de rue
Kurt Wenner
Kurt Wenner, né à Ann Arbor dans le Michigan, est un artiste connu en particulier pour ses peintures de rues réalistes et ses peintures murales faites à la craie à l’aide d’un procédé appelé l’anamorphose. Ces œuvres de rue ont été de nombreuses fois citées dans des articles de journaux et émissions télévisées.
Kurt Wenner réalisa sa première œuvre murale sur demande à l’âge de seize ans et à dix-sept ans, vivait déjà de son art. Il fréquenta la Rhode Island School of Design ainsi que l’Art Center College of Design. Il fut employé par la NASA comme illustrateur pour créer des tableaux conceptuels de projets dans l’espace et de paysages extra-terrestres. En 1982, il quitte la NASA, vend tous ses biens, et part en Italie pour étudier l’art. Lors de son séjour à Rome, il étudie les sculptures de maîtres dans les musées. En 1991, on lui commande une pièce pour honorer la visite du Pape Jean Paul II dans la ville de Mantua. L’évènement est alors retransmis en direct à la télévision à travers l’Italie.
La première anamorphose végétale entièrement en 3D de l'artiste François Abélanet dans le cadre de l'évènement "Une saison sous les arbres" organisé par la Mairie de Paris à l'occasion de l'année internationale de l'arbre.Du 24 juin au 17 juillet 2011.
Cette anamorphose végétale en 3D prend l’aspect d’une sphère composée d’herbe, cette illusion mesure 100 mètres de long et 20 de large, utilise 1200 mètres carrés de pelouse devant la Mairie de Paris et a mobilisé près de 90 jardiniers pendant une semaine. La réalisation de cette oeuvre végétale a été le résultat d’un long travail de dessin sur ordinateur.
Il s'agit d'une oeuvre en 3D réalisée par François Abelanet, passé maitre dans l'anamorphose... et pose la question de la place de l'arbre en ville. Outre la belle anamorphose 3D qui représente une 1/2 sphère parfaite lorsqu'elle est regardée depuis LE point de vue, (il s'agit sinon de vallonnements dans lesquels on peut se promener), il y a aussi tout un parcours à suivre pour découvrir le pourquoi du comment des arbres en ville; la biodiversité qu'ils apportent, la nécessité de conserver des trames vertes à l'échelle d'un territoire. Ce parcours part de l'exemple de Paris mais cela peut s'appliquer à toutes les villes. Il incite à la sensibilisation du public, et invite aussi aux commentaires, à la découverte et au repos.
Un globe tout vert
Pour avoir le fin mot de l’histoire, il faut grimper quelques marches jusqu’au belvédère spécialement construit pour l’occasion et contempler les ondulations de gazon sous un angle précis, à travers un cadre de visée. Alors, au premier coup d’œil, les étranges reliefs du sol se métamorphosent en globe terrestre tout vert, bien rond, découpé par les lignes blanches des méridiens et des parallèles. L’illusion est parfaite. Cet “art de la perspective secrète” comme l’appelait le peintre de la Renaissance Albrecht Dürer, est transposé ici par François Abelanet dans cette forme d’expression contemporaine, le land d’art, qui utilise les matériaux de la nature pour créer une œuvre d’art.
Rigueur et précision.
Il aura fallu 650 m3 de bottes de paille et de sable, 1200 m2 de gazon, 300 m2 de sedum et surtout 90 jardiniers de la ville de Paris qui auront travaillé en 3×8 h, pour monter en 5 jours cette anamorphose exécutée au cm près afin qu’elle produise son effet d’optique et devienne ce que son architecte appelle “une version moderne du trompe-l’œil”. Tout a commencé par des croquis et une maquette en papier-carton. Les technologies numériques 3D, le GPS et le laser se sont ensuite emparé du projet pour effectuer tous les calculs de précision et garantir une mise en place parfaitement rigoureuse. “Le plus compliqué a été de répondre aux agents qui se sont relayés sur le chantier et qui ne comprenaient pas ce qu’ils faisaient. L’effet final de leur travail leur échappait… Il a fallu beaucoup expliquer, lever les doutes et convaincre” raconte François Abelanet.
Des fibres, du sable et du liège
Pas moins de 800 points de coordonnées GPS ont été reportés sur l’ovale de 1800 m2 de contreplaqué disposé au sol (100 m x 20 m) pour finaliser le tracé de l’œuvre. Deux personnes mobilisées pendant 20h ont assuré cette étape technique cruciale pour respecter l’emplacement des poteaux constituant l’armature des formes. Le squelette vertical a ensuite été étoffé de bottes de pailles, puis étanché, le profil des pentes et des courbes ayant été sculpté avec du sable et le tout recouvert d’une armature pour la tenue de l’ouvrage. Les arêtes, particulièrement aiguisées, ont été réalisées en tasseaux. Pour la partie avant de l’anamorphose, François Abelanet a fait installer 30 m3 d’un nouveau substrat, le Radicalé. Composé de fibres textiles, de sable et de liège, ce produit léger possède la particularité d’être facile à modeler et de conserver, une fois tassé, la forme qui lui a été donnée sans nécessiter de renforts. C’est ensuite au laser que la mise au point et la précision de l’exécution de l’anamorphose ont été exécutées et vérifiées. L’artiste, qui se définit comme “un homme dont les mains sont dans la terres” a assuré lui-même la tonte du gazon et, tous les 2 jours, le rafraîchissement des lignes blanches matérialisant les méridiens et les parallèles du globe terrestre, au pulvérisateur, avec un produit naturellement éco-compatible.
Réponses
Utiliser la rue pour faire passer un message on connaissait un peu. Pourtant, certains artistes plus que talentueux, se servent de l’asphalte comme d’une toile géante et dans un but essentiellement artistique.
voilà un exemple plus parlant
Le globe
Et pour vous rendre compte du travail visuel, voici ce globe sous un autre angle…
un autre..
L’âge de glace
merci à Black shadows et grand poirier2
en voilà d'autres...pour le plaisir des yeux !
Peindre des scènes en 3 dimensions sur les trottoirs n’est pas à la portée du premier venu. Julian Beever et Edgar Mueller y arrivent très bien et sont même passés maîtres en la matière.
Cette crevasse géante semble avoir fait quelques dégâts dans une petite bourgade allemande
Attention! ceci n'est pas un bar....
Fin du monde Les hommes engloutis.
Ordinateur portable,
L'ordinateur portable est posé à même le sol, ne marchez pas dessus !
En voulez-vous encore....:)
Merci titevero !
Merci beaucoup pour le partage
Edgar Müeller, street art et trompe l’oeil : l’illusion parfaite
Nom : Müeller
Prénom : Edgar
Pays d’origine : Allemagne
Age : 41 ans
Métier : Illusionniste peintre
Lieux de travail : La rue
Edgar Müeller est un passionné de peinture depuis son plus jeune âge. Alors qu’il est âgé de 16ans il réalise la copie parfaite d’une œuvre de Caravage: « Jésus à emmaus ».
Mais ce n’est que plus tard que le talent d’Edgar Müeller sera reconnu. En 1998, il décroche le titre bien mérité de « maitre peintre de rue ». Plus tard il décide de se consacrer entièrement au street art (art de rue en français). Ce mouvement artistique est une forme d’art qui prend sa source dans la rue et apporte de la couleur et de la légèreté à la grisaille du monde urbain. Le street art prend toutes sortes de formes comme le graffiti, le tag, la mosaïque, les stickers ou encore les installations éphémères.
Inspiré par les peintures trompe l’oeil tridimensionnelles (en particulier par les œuvres de Kurt Wenner et Julian Beever), Müeller poursuit aujourd’hui cette nouvelle forme d’art et veut créer son propre style.
Le principe du trompe l’oeil en 3 dimensions est simple : l’artiste réalise un dessin sur le sol ou autres supports urbains (un mur par exemple) en utilisant la perspective, afin de donner l’impression d’un relief, le plus souvent représenté par un creux. La limite de cette technique c’est que l’effet n’est visible que d’un point de vue précis mais le résultat est stupéfiant.
On retrouve ses créations surréalistes sous nos pieds un peu partout dans le monde et à l’occasion de divers festivals comme le festival de Grazie (Italie) ou encore le « festival of world culture » en Allemagne qui regroupe la majorité des peintre de street art. Les rues lui servent de toile et la nature d’inspiration. Ses principales créations représentent des paysages insolites et improbables pour les lieux.
Une grotte souterraine dans les rues de Londres, une chute d’eau vertigineuse à l’occasion du festival d’art des prairies à Moose Jaw au Canada ou encore un grand Canyon où il est difficile de rester sur la terre ferme à Moscou… Müeller joue également avec les éléments urbains dont il dispose ; un simple trottoir peut se transformer en roche et une banale bouche d’égout en une plateforme de survie pour ne pas tomber dans le précipice ! Le réalisme de ses peintures est époustouflant et donnent le vertige à quiconque essaye de garder l’équilibre.
incroyable
MERCI pour le partage
C'est impressionnant!!! Tout ce travail qui sera effacé par le mauvais temps !
Merci pour le partage tite vero !!!
voilà un autre artiste de rue
Kurt Wenner
Kurt Wenner, né à Ann Arbor dans le Michigan, est un artiste connu en particulier pour ses peintures de rues réalistes et ses peintures murales faites à la craie à l’aide d’un procédé appelé l’anamorphose. Ces œuvres de rue ont été de nombreuses fois citées dans des articles de journaux et émissions télévisées.
Kurt Wenner réalisa sa première œuvre murale sur demande à l’âge de seize ans et à dix-sept ans, vivait déjà de son art. Il fréquenta la Rhode Island School of Design ainsi que l’Art Center College of Design. Il fut employé par la NASA comme illustrateur pour créer des tableaux conceptuels de projets dans l’espace et de paysages extra-terrestres. En 1982, il quitte la NASA, vend tous ses biens, et part en Italie pour étudier l’art. Lors de son séjour à Rome, il étudie les sculptures de maîtres dans les musées. En 1991, on lui commande une pièce pour honorer la visite du Pape Jean Paul II dans la ville de Mantua. L’évènement est alors retransmis en direct à la télévision à travers l’Italie.
voilà quelque unes de ses oeuvres !
Voilà pour ce soir les z'amies !
... Paris 19 ième arrondissement , angle de la rue Riquet et rue d'Aubervilliers
C'est trop bien !!!
Cliquez voila un autre trompe oeil mais sur un mur !!
a chaque peinture c'est toujours bleuffant, c'est magnifique
merci pour ce plaisir des yeux
je reviens vous en montrer d'autres toujours aussi bleufant de l'artiste kurt wenner
Au plaisir!
La première anamorphose végétale entièrement en 3D de l'artiste François Abélanet dans le cadre de l'évènement "Une saison sous les arbres" organisé par la Mairie de Paris à l'occasion de l'année internationale de l'arbre.Du 24 juin au 17 juillet 2011.
Cette anamorphose végétale en 3D prend l’aspect d’une sphère composée d’herbe, cette illusion mesure 100 mètres de long et 20 de large, utilise 1200 mètres carrés de pelouse devant la Mairie de Paris et a mobilisé près de 90 jardiniers pendant une semaine. La réalisation de cette oeuvre végétale a été le résultat d’un long travail de dessin sur ordinateur.
Il s'agit d'une oeuvre en 3D réalisée par François Abelanet, passé maitre dans l'anamorphose... et pose la question de la place de l'arbre en ville. Outre la belle anamorphose 3D qui représente une 1/2 sphère parfaite lorsqu'elle est regardée depuis LE point de vue, (il s'agit sinon de vallonnements dans lesquels on peut se promener), il y a aussi tout un parcours à suivre pour découvrir le pourquoi du comment des arbres en ville; la biodiversité qu'ils apportent, la nécessité de conserver des trames vertes à l'échelle d'un territoire. Ce parcours part de l'exemple de Paris mais cela peut s'appliquer à toutes les villes. Il incite à la sensibilisation du public, et invite aussi aux commentaires, à la découverte et au repos.
Un globe tout vert
Pour avoir le fin mot de l’histoire, il faut grimper quelques marches jusqu’au belvédère spécialement construit pour l’occasion et contempler les ondulations de gazon sous un angle précis, à travers un cadre de visée. Alors, au premier coup d’œil, les étranges reliefs du sol se métamorphosent en globe terrestre tout vert, bien rond, découpé par les lignes blanches des méridiens et des parallèles. L’illusion est parfaite. Cet “art de la perspective secrète” comme l’appelait le peintre de la Renaissance Albrecht Dürer, est transposé ici par François Abelanet dans cette forme d’expression contemporaine, le land d’art, qui utilise les matériaux de la nature pour créer une œuvre d’art.
Rigueur et précision.
Il aura fallu 650 m3 de bottes de paille et de sable, 1200 m2 de gazon, 300 m2 de sedum et surtout 90 jardiniers de la ville de Paris qui auront travaillé en 3×8 h, pour monter en 5 jours cette anamorphose exécutée au cm près afin qu’elle produise son effet d’optique et devienne ce que son architecte appelle “une version moderne du trompe-l’œil”. Tout a commencé par des croquis et une maquette en papier-carton. Les technologies numériques 3D, le GPS et le laser se sont ensuite emparé du projet pour effectuer tous les calculs de précision et garantir une mise en place parfaitement rigoureuse. “Le plus compliqué a été de répondre aux agents qui se sont relayés sur le chantier et qui ne comprenaient pas ce qu’ils faisaient. L’effet final de leur travail leur échappait… Il a fallu beaucoup expliquer, lever les doutes et convaincre” raconte François Abelanet.
Des fibres, du sable et du liège
Pas moins de 800 points de coordonnées GPS ont été reportés sur l’ovale de 1800 m2 de contreplaqué disposé au sol (100 m x 20 m) pour finaliser le tracé de l’œuvre. Deux personnes mobilisées pendant 20h ont assuré cette étape technique cruciale pour respecter l’emplacement des poteaux constituant l’armature des formes. Le squelette vertical a ensuite été étoffé de bottes de pailles, puis étanché, le profil des pentes et des courbes ayant été sculpté avec du sable et le tout recouvert d’une armature pour la tenue de l’ouvrage. Les arêtes, particulièrement aiguisées, ont été réalisées en tasseaux. Pour la partie avant de l’anamorphose, François Abelanet a fait installer 30 m3 d’un nouveau substrat, le Radicalé. Composé de fibres textiles, de sable et de liège, ce produit léger possède la particularité d’être facile à modeler et de conserver, une fois tassé, la forme qui lui a été donnée sans nécessiter de renforts. C’est ensuite au laser que la mise au point et la précision de l’exécution de l’anamorphose ont été exécutées et vérifiées. L’artiste, qui se définit comme “un homme dont les mains sont dans la terres” a assuré lui-même la tonte du gazon et, tous les 2 jours, le rafraîchissement des lignes blanches matérialisant les méridiens et les parallèles du globe terrestre, au pulvérisateur, avec un produit naturellement éco-compatible.