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Mythe, conte et légende & Histoires extraordinaires

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  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (24.03.2013)
    Légende des Saladins d’Anglure (Aube)

    Anglure est le nom d’un village et d’un château situés à l’angle d’une île, sur l’Aube, à quelque distance de Troyes, sur les limites du département de la Marne. Suivant la tradition, les sires d’Anglure s’appelaient primitivement Saint-Chéron, et portaient pour armes une croix ancrée de sable sur un champ d’argent.

    Mais il arriva qu’un gentilhomme de cette famille partit pour la croisade et se battit contre les infidèles. Vaincu et fait prisonnier par Saladin, il fut chargé de fers et réduit au sort des esclaves. Cependant le vainqueur, frappé de la bravoure qu’il avait déployée dans la bataille, lui promit sa liberté, moyennant une forte rançon, et lui accorda la liberté d’aller la chercher lui-même, pourvu qu’il laissât au départ un gage de sa fidélité. Je suis pauvre et nu dit le gentilhomme ; mais je t’engage un trésor qui me reste, plus précieux cent fois que toutes les richesses du monde, ma foi de chevalier. Saladin le laissa partir.

    Le seigneur d’Anglure arrive à la porte de son manoir, défiguré par les souffrances de la captivité, par les fatigues du voyage, par sa longue barbe et son habit de pèlerin. Ses serviteurs le prennent pour un étranger, et ne cèdent qu’avec peine à ses instances pour lui livrer l’entrée. Il trouve sa jeune épouse qui, se croyant veuve, célébrait ce jour même les fiançailles d’une nouvelle union. A l’aide d’un anneau rompu dont chacun des époux avait conservé une moitié le mari parvient à se faire reconnaître, et les préparatifs d’allégresse servent à fêter son retour inattendu.

    Jean d’Anglure, c’est le nom que lui donne la légende, goûtait depuis quelque temps les douceurs de la famille. Mais tous ses efforts n’avaient pu réussir à rassembler la somme à laquelle avait été fixée sa rançon. Cependant le délai expire ; le chevalier songe à sa parole engagée, il s’arrache à son bonheur et retourne en captivité. Le sultan touché de tant de noblesse, ne voulut pas se laisser vaincre en générosité. Il combla le chrétien de présents et le renvoya libre, mais à deux conditions : la première, que les aînés de sa maison s’appelleraient Saladin ; la seconde, qu’il prendrait désormais pour armes des grelots soutenus de croissants, symbole oriental.

    Certains généalogistes racontent différemment cette aventure. Selon eux, un seigneur d’Anglure ayant vaincu un mécréant du nom de Saladin, les chrétiens l’engagèrent à transmettre à ses aînés ce nom, comme un souvenir impérissable de son exploit. Quant aux armes, ils prétendent que de tout temps elles se composèrent de grelots accompagnés d’anglures ou découpures en angles, ce qui formait des armoiries parlantes.

    Quoi qu’il en soit, tant que la maison d’Anglure subsista, le prénom de Saladin fut de siècle en siècle porté dans cette famille. Devenus propriétaires du château de Jours en Bourgogne de Bourlemont en Lorraine, d’Estoges en Champagne, etc., les Saladins d’Anglure conservèrent partout cette tradition et la firent représenter à l’aide de la peinture et du ciseau dans ces diverses résidences. A Jours, on montrait encore, avant la révolution, deux figures de plomb posées en jaquemart, et qui dominaient la toiture du château : l’une était appelée Saladin, et l’autre le chevalier d’Anglure. Le Musée archéologique de Dijon conserve un retable sculpté, provenant de ce manoir remarquable, entièrement construit dans le goût de la renaissance. Enfin le château de Bourlemont possède dans sa chapelle plusieurs tombes gravées, où sont figurés des seigneurs de la maison d’Anglure couchés, les mains jointes, vêtus en guerre et armés de leurs blasons.

    Apparition du Navire des Morts sur la jetée de Dieppe le 2 novembre

    D’après une légende très accréditée en Normandie, un bruit sinistre se fait entendre pendant la nuit de la Toussaint, du 1er au 2 novembre, à la pointe de la jetée de Dieppe. Une tourmente se lève sur la mer, et du milieu des vagues le Navire des Morts paraît, ainsi appelé parce que sont à bord les trépassés de l’année. Se promenant longtemps sur les flots dans le silence et dans les ténèbres de la nuit, il s’y abîme ensuite aux sons d’un chœur chanté par les morts, sur l’air du Dies irae.

    e jour des Morts est pour les marins une grande solennité ; ce jour leur rappelle tous les naufrages de l’année : ils prient avec ferveur pour ceux qui reposent au fond des flots. Toutefois, parmi les victimes, il en est toujours un certain nombre que leurs parents ou leurs amis ont négligées, qui attendent des messes, des prières, et ont un compte à régler avec les vivants ; de là l’histoire qu’on vous raconte à Dieppe.

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    Presque chaque année, le jour des Morts, on voit apparaître au bout de la jetée un des navires qui ont péri depuis un an ; on le reconnaît : ce font ses voiles, ses cordages, sa mâture ; c’est bien lui. Le gardien du phare lui jette la drome, l’équipage du vaisseau la saisit, et l’attache à l’avant-pont, suivant l’usage ; alors le gardien de crier aux gens du port : « Accourez , accourez ! Veuves, voici vos maris ; orphelins, voici vos pères ! » Et les femmes accourent, suivies de leurs enfants ; tous s’attellent à la drome et halent le bateau. Bientôt il est dans le bassin, près du quai ; chacun reconnaît ceux qui sont à bord. « Bonjour, mon homme ; bonjour, mon père ; bonjour, Pierre, Nicolas, Grégoire ; » l’équipage ne répond pas. « Allons, amenez vos voiles » ; les voiles restent tendues. « Venez donc, que nous vous embrassions. » A ces mots on entend sonner la messe, et aussitôt les voiles, le bateau, l’équipage, tout disparaît ; les femmes et les enfants des naufragés s’en vont à l’église en pleurant. « Payez vos dettes », murmure autour d’eux la foule des spectateurs.

    Cette légende est quelquefois contée d’une autre manière. Les Polletais disent que le jour des Morts, à la nuit tombante, il arrive parfois qu’on voit s’approcher du bout de la jetée du Pollet un bateau que l’on prendrait pour un bateau du port. Le maître haleur, trompé par l’apparence, s’apprête à jeter la drome ; mais, lorsqu’il étend les bras, la figure du bateau s’évanouit, et l’on entend par les airs des voix plaintives : ce sont celles des hommes du Pollet qui, dans le cours de l’année, sont morts à la mer, loin des yeux de leurs parents, et sans sépulture.

    Un marin qui oublie les vœux et les promesses qu’il fait aux saints pendant la tempête, ne trouve jamais dans l’autre monde ni trêve ni repos. Si vous en doutez , sachez ce qu’il advint, il y a quelques siècles, au bedeau de Notre-Dame-des-Grèves, l’église du Pollet. Le lendemain d’une grande tempête, vers minuit, le bedeau entend sonner la messe ; il saute à bas du lit, se frotte les yeux, prête l’oreille ; c’est bien la cloche de l’église. « Est-il déjà jour ? » Il ouvre sa lucarne ; la lune, cachée derrière les nuages, répandait une faible clarté. « Le soleil va se lever, dit-il ; j’ai donc bien sommeillé ? » Et le voilà qui endosse sa casaque et descend à l’église. La porte est ouverte ; un prêtre est au pied de l’autel. « Sers-moi la messe », lui dit le prêtre ; et le pauvre bedeau prend les burettes en tremblant.

    Mais quand vient le moment du sacrifice, quand le prêtre va pour porter le calice à ses lèvres, il pousse un cri, sa chasuble tombe ; il n’est plus qu’un squelette. « Maître Pierre, dit-il au bedeau, mon pauvre Pierre, tu ne reconnais pas Reynaud, dont le bateau a péri le lundi de Pâques sur la roche d’Ailly ? J’avais fais vœu d’une messe à Notre-Dame, et j’ai oublié mon vœu. Je voudrais, pour m’acquitter, la dire moi-même, cette messe ! mais quand je vais pour communier, tout l’enfer passe par ma gorge ; je brûle, maître Pierre ! Dites à mon fils de ne pas oublier les messes qu’il aura promises à Notre-Dame. » Selon d’autres récits, le squelette n’est pas celui d’un maître de bateau, mais bien celui d’un prêtre. Dans ce cas, la légende est une leçon populaire donnée au clergé lui-même.

    Au contraire, quand le bateau a été bien baptisé, qu’il a de bons parrains, que tous les matelots ont fait leurs Pâques ; quand ils ont à bord de l’eau bénite et des crucifix, alors survienne un orage, vous voyez au fort de la tempête l’équipage se doubler tout à coup. Vous étiez six matelots, vous voilà douze : chacun a son sosie qui travaille à côté de lui. Aussi comme la manœuvre est rapide ! comme le vaisseau triomphe du vent et de la vague ! c’est le saint son patron et quelques saints ses amis qui sont descendus pour le sauver.

    En 1848, Mme de Saint-George présente au concours de l’Académie des Jeux Floraux une ballade intitulée Le Navire des Morts se rapportant à la légende de Dieppe pendant la nuit de Toussaint. Erigée en Académie en 1694, Louis XIV en ayant édicté les statuts, l’Académie des Jeux Floraux est considérée comme la plus ancienne société savante d’Europe, connue dès le XVIe siècle sous le nom de Compagnie des Jeux Floraux, nouvelle dénomination du Consistoire du Gai Savoir créé en 1323 par plusieurs poètes et concours littéraire en langue d’oc récompensant chaque année un troubadour d’une violette dorée à l’or fin, dont la première édition eut lieu le 3 mai 1324.

    Vaisseau-Fantome-2.jpg Le Vaisseau Fantôme, par Charles Meryon

    Coq pour ruiner l’oeuvre du diable

    Une légende prétend qu’un meunier corse accepta une main tendue par le diable, lequel lui proposa de jeter un pont en pierres pour s’affranchir des crues récurrentes emportant une passerelle indispensable à notre homme.

    En Corse, du temps de la domination génoise, il y avait sur les rives du Golo, non loin du village de Castirlo, un moulin à farine qui desservait toute la vallée. Pour communiquer d’une rive à l’autre, on traversait la rivière à gué ou sur une passerelle mobile et des plus primitives. Il arrivait souvent que le passage était intercepté et la passerelle emportée par les crues. Ces accidents contrariaient particulièrement le meunier qui, privé de communications, se trouvait dans la nécessité de faire chômer son moulin. Un jour, à la tombée de la nuit, au moment où il allait passer la rivière avec son âne chargé de farine, une forte crue survint subitement.

    Le meunier dans cet embarras se lamentait en lançant des imprécations : un étranger apparut, qui lui demanda pourquoi il était en si grande colère. Le meunier ne lui en cacha pas la cause et l’étranger lui promit que s’il voulait lui livrer son âme, il s’engageait à jeter un pont en pierres sur le torrent avant minuit sonnant. Le meunier accepta cette proposition inespérée et avantageuse. Peu d’instants après, la rivière était le centre d’un horrible mouvement, l’oeuvre commencée se poursuivait avec une activité diabolique et tout faisait prévoir que la promesse de l’inconnu serait réalisée.

    Le meunier, qui n’avait pas tout d’abord réfléchi aux conséquences du contrat, devint perplexe. Cet inconnu pouvait être Lucifer et il lui avait livré son âme. Son angoisse allait grandissant avec l’avancement des travaux. Elle fut à son comble quand il vit que les trois voûtes étaient fermées et que l’on commençait à maçonner les tympans. L’ouvrage ne pouvait tarder à être achevé et minuit était encore loin. Une idée lui vint. Sans plus attendre une seconde, il alla réveiller le curé du village et lui raconta le pacte qu’il avait conclu. Après quelques instants de réflexion, le curé lui dit : « As-tu un coq parmi tes poules ? » Et sur sa réponse affirmative, il ajouta : « Va vite, remplis une cruche d’eau, et jette-en une partie sur lui : en sentant la fraîcheur de l’eau, le coq battra des ailes et chantera. Pars, et si tu arrives avant l’heure convenue, tu es sauvé. »

    Le meunier se hâta de suivre le conseil du curé, et avant minuit le coq chanta. Il ne restait plus que les parapets à construire. Un épouvantable fracas suivit le chant du coq et fut répété les échos de la vallée. Avant que le pont ne fût restauré et élargi pour l’usage de la route forestière numéro 9 qui l’a emprunté, on découvrait sur la chaussée une large pierre portant l’empreinte d’un pied fourchu. Une autre légende raconte qu’en Corse, un coq blanc, que réveille le bon ange de saint Martin, pousse un cocorico strident et met en fuite le diable au moment même où il allait poser la dernière pierre d’un pont.
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (24.03.2013)
    Le Babau de Rivesaltes

    C'est probablement une des légendes les plus connues des Roussillonnais. A tel point que les habitants de Rivesaltes sont régulièrement surnommés les «Babaus» ! Certes, il y a dans ce village des bords d'Agly, ce nectar des Dieux qu'est le muscat. Il y a encore cet équestre Maréchal Joffre qui trône sur les allées du centre-ville.

    La légende du Babau

    Tous les Roussillonnais ont entendu parler du BABAU (prononcé BABAOU) et ne se privent pas de menacer les enfants de la voracité de ce monstre légendaire. On sait ou il s'est manifeseté, à RIVESALTES, il y a bien longtemps, mais en général peu de gens en connaissent davantage.

    Depuis quelques cinq cents ans, l'agglomération de Tura avec sa chapelle Saint-Martin, sur la rive gauche de l'Agly, trop sujette aux inondations a progressivement été abandonnée au profit de la rive droite ou une centaine de maisons se serrent à l'interieur d'une épaisse muraille de remparts qui, au Nord, dominent l'Agly, celle-ci renforçant la défense de la ville.

    La rivière avait son moulin, la ville son four banal car peu de famille étaient assez fortunées pour avoir le leur. Ce four avait été aménagé dans l'épaisseur des murailles surmontant l'Agly percées en divers endroits de trous permettant l'évacuation des eaux (eaux pluviales et eaux ménagères) vers la rivière.

    Mais tout à coté de ce four paroissial existait un trou bien plus grand que les autres. C'est par là qu'on jetait les cendres, les ordures, et même les bêtes crevées. En raison de son emplacement on l'appelait tout simplement : "EL FORAT DEL FORN", le trou du four...

    C'était dans la nuit du 2 au 3 Février 1290, une nuit sans lune mais étoilée. Il gelait à pierre fendre, tout était calme dans la petite ville endormie. L'époque était paisible en Roussillon sous le règne du pacifique Roi Jaume II de Majorque. La population reposait à l'abri des remparts dont les portes avaient été fermées comme d'habitude.
    Depuis des mois déja, il n'y avait plus de veilleurs aux tours, seul Fardoli le Sereno, ponctuel, parcourait à pas lent les rues étroites, se bornant de sa voix chantante à annoncer l'heure et le temps.

    Il y avait bien un quart d'heure qu'à l'autre extrémité du bourg on l'avait entendu proclamer "son las tres i sereno", lorsque tout à coup, les voisins du four furent réveillés par un grand bruit, un bruit affreux de pierres projetées avec force comme si une maison s'était écroulée. Dans trois maisons même, on eut l'impression d'un tremblement de terre.

    Bientôt il y eu quelques cris d'enfants étouffés, des pleurs et un grand hurlement rauque, puis, à nouveau, un tintamarre de pierres qui roulent, et soudain le silence, un silence de mort.

    Et c'est alors que le quartier put mesurer l'ampleur du désastre. Au total six enfants avaient disparu, des tout petits, des bébés et les clameurs des pauvres parents éplorés achevèrent de réveiller le voisinage. On sonna le tocsin et bientôt, tout RIVESALTES fut sur place.

    Quelqu'un,quelque chose, une bête énorme à n'en pas douter, était entré dans le "Forat Del Forn" agrandissant le trou au passage, avaitdans leur sommeil, arraché de leur berceau ou de leur petit lit les pauvres proies innocentes dont elle devait se repaitre une fois revenu dans son antre...

    La consternation, la désolation se lisaient sur tous les visages. Le curé doyen renvoya à plus tard la procession de la Saint Blaise qui devait se dérouler juste le 3 Février et annonça pour le lendemain une cérémonie de prières à la mémoire des innocentes victimes du fléau inconnu.

    Deux nuits encore la bête sévit et la peur fut à son comble. Le Batlle décida de rétablir aussitôt les veilleurs sur les sept tours défendant la ville. Tous les gardes étaient munis de lances, d'arbalètes, et avaient d'amples provisions de flèches, de pierres et d'huile bouillante.

    La bête revint. Imaginez d'abord un gros bouillonement d'eau remontant d'aval en amont sur les eaux habituellement calmes de l'Agly, puis un bruit de piétinement sur la berge avec comme un fracas de cascade du à toute l'eau que le monstre soulevait en sortant de la rivière et qui retournait à son lit.

    Tous furent unanimes à estimer sa longueur aux environs de 80 à 100 pams de la tête à la queu ; D'après leur description, l'allure générale l'apparentait à l'igouane préhistorique, mais avec une bien plus grosse tête. Avec des yeux ronds énormes, brillants et démoniaques comme ceux d'un chat, une mâchoire puissante, des dents redoutables, un coup long, un corps épais terminé par des doigts courbes et mobiles ornés de griffes impressionnantes, le tout recouvert d'écailles affreuses et dures sur lesquelles les flèches des veilleurs rebondissaient comme sur du roc.

    Au batlle qui lui demandait la description de la bête qu'il avait vue, l'un des veilleurs de la tour la plus proche du trou et qui était devenu bègue de frayeur ne put qu'articuler "VAVAU" (prononcé BABAU) c'est-à-dire, il a... il a... Le mot fit fortune et , depuis, le monstre fut dénommé le BABAU.

    C'est le seigneur des Fraisses et Périllos, GALDRIC TRENCAVENT qui devait tirer d'affaire les Rivesaltais. C'était un fort bel homme, de haute stature, puissamment musclé, chasseur intrépide, terreur des sangliers du voisinage ; il avait en outre un joli talent d'arbelétrier. Il se proposa, pour tuer le BABAU. Le batlle accepta avec joie et au cours d'une réunion mémorable à laquelle participait GALDRIC, deux consuls et les conseillers, on établit un plan minutieux. Dés la nuit suivante, il était mis à execution.

    Le "Forat Del Forn" fut dégagé de ses pierres et un jeune porc attaché à une quarantaine de pams du trou comme appât.

    La quatrième nuit le bouillonnement des eaux attira l'attention des veilleurs. GALDRIC, alerté, se plaça à bonne portée du pourceau et vaillamment, attendit.

    Du bruit sur la grève, un frottement puissant contre les murs, et soudain la tête du monstre apparu jaillissant violemment du trou.

    C'est au moment ou le BABAu se jetait sur le pourceau que GALDRIC, prompt comme l'éclair, lui décocha une flèche qui pénétra dans la gueule ouverte du monstre. Il ne fut pas pour autant tué mais de la tour proche les veilleurs le virent agiter la tête avec colère en tous sens pour essayer de se débarrasser du trait qui meurtrissait sa gorge.

    Babau.jpg

    A quelques temps de là, les Rivesaltais apprirent qu'une sorte de monstre bléssé était allé s'échouer près d'Ortolanes ou il était mort d'épuisement.

    Une délégation fut envoyée sur place, sous la conduite du batlle. Il y avait le valeureux GALDRIC bien sur, et les mieux placés des veilleurs, ceux qui pourraient le mieux reconnaître l'adversaire des nuits d'épouvante.

    Ils furent formels, c'était bien le BABAu, qui avait fini par succomber aux blessures infligées par ses ennemis.

    Pour que tous les habitants gardent un souvenir du monstre qui les avait tant fait souffrir, la délégation ramena trois côtes du BABAU.

    Un efut exposée à l'église Sainte-Marie, une autre à la chapelle Saint-André et la troisième constitua le trophée que la population reconnaissante offrit à GALDRIC TRENCAVENT au cours d'une fête mémorable qui débuta par un Te Deum Somennel chanté en église Sainte-Marie. On fit une procession d'actions de grâces, puis on dansa et fit ripailles, le BABAU était enfin mort.

    De nos jours

    Une seule des trois côtes du BABAU est parvenu jusqu'à nous, ce qui est déjà bien extraordinaire après tant de siècles de vicissitudes.

    Elle est actuellement exposée à l'office d'animation et du Tourisme de RIVESALTES et les visiteurs peuvent l'admirer et évaluer ainsi, les imposantees dimensions du BABAU.

    La Fête du Babau remet en scène les temps forts de ce conte médiéval en faisant revivre le Babau, monstre mi-iguane, mi-dragon qui franchit les remparts de la ville et dévora plusieurs enfants.

    Dès 11 heures du matin en plein mois d'août, le Babau fait sa première apparition dans les rues de Rivesaltes, escorté par le géant Galdric Trencavent et sa femme Radegonda, suivi de jeunes cavaliers émérites, de chars représentant une catapulte et une forge. Au fil des heures, échassiers, jongleurs, cracheurs de feu et fanfares tonitruantes défilent et le cortège grossit.

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    En début de soirée, la musique se fait plus assourdissante, comme pour étouffer les cris du monstre dont la fin est proche. Il sera sacrifié dans un embrasement pyrotechnique dès la nuit tombée.
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (24.03.2013)
    La Fontaine hideuse de Beuvry, maudite depuis la veille de la Noël 1493

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    Si la route de Lille à Béthune fait un coude à l'extrémité nord du terroir de Sailly-la-Bourse, c'est, selon la légende, pour éviter la Fontaine hideuse, maudite depuis la veille de la Noël 1493 lorsqu'elle eût englouti un convoi de voyageurs dans ses profondeurs insondables. Pas un brin d'herbe ne poussa depuis, pas un poisson ne fendit ses eaux qui acquirent la réputation de glacer les cœurs...

    La route de joignant Lille à Béthune partait autrefois du moulin de Bellenville, en serpentant à travers des mares et des fossés, droit au mont de Beuvry. Elle était, entre ces deux endroits, en bien mauvais état pendant la saison pluvieuse, parce que le terrain y est marécageux et tourbeux.

    Les habitants de Vermelles, de Cambrin et d'Annequin se rendant au marché de Béthune, devaient alors y transporter leurs produits à dos de cheval ou à demi-chargement de voiture. Le coche qui y passait deux fois par mois, avait soin de prendre à La Bassée, au Cheval Rouge, deux bons chevaux de relais, et ses six chevaux flamands, aux jours pluvieux, avaient bien de la peine à franchir ce passage.

    Or, en l'an 1493, la veille de Noël, une pluie fine et glaciale tombant toute la matinée, avait fondu la neige qui couvrait la terre depuis huit jours, et rendait cet endroit difficile et dangereux. A cause des fêtes de Noël, le coche était bondé de voyageurs. Deux chartreux, deux nonnes, et deux moines, emplissaient le coupé ; quatre bons marchands se serraient dans l'intérieur à côté de deux jeunes fiancés ; l'impériale regorgeait de bagages et de marchandises.

    Le phaéton, trompé par la lueur vacillante d'un feu follet, quitta la route empierrée et la voiture s'embourba. Sous le fouet et les jurons du conducteur, les chevaux se cabraient, frémissaient, piaffaient, mais le coche ne bougeait pas. Les hommes descendirent et délibérèrent. Les moines et les chartreux prirent chacun une roue, leurs bras nerveux se tendirent, les jantes craquèrent ; le coche ne bougea pas davantage. Les marchands et les religieux firent un suprême effort, mais encore en vain. "Que le diable emporte tout, dit le cocher, hors de lui même !"

    Quand les moines, les chartreux et les marchands voulurent rebrousser chemin, ils sentirent qu'ils s'enlisaient, que l'eau et la boue leur montaient jusqu'aux genoux. Les malheureux, désespérés, glacés d'effroi, s'enfonçaient toujours lentement, graduellement, fatalement. Déjà l'enlisement gagnait leur poitrine. "Salva nos Domine ", dit une voix. "Miserere mei", dirent les moines. Et des lèvres brûlantes des marchands sortaient les noms bénis de fils et d'épouses.

    Quand, vers minuit, entre deux nuages, la lune apparut, on ne vit plus que l'impériale du coche et des bras s'agitant convulsivement au-dessus de l'abîme dans lequel les nonnes étaient descendues évanouies, et les fiancés endormis, rêvant à l'hyménée. La neige recommença à tomber pour couvrir les victimes d'un blanc linceul. Deux pêcheurs qui tendaient près de là leurs filets, assistèrent pétrifiés à cette scène lugubre ; ils coururent, revenus à eux-mêmes, conter l'aventure à Beuvry. La foule, venant de toute la contrée, ne vit au milieu du grand chemin vert, au lieu du sinistre, qu'une fontaine de plus de 200 pieds de tour, claire, bleue, ovale, semblable à l'œil immense d'un monstre souterrain guettant sa proie.

    On voulut sonder la fontaine : tous les câbles de la contrée, bout à bout, n'en trouvèrent pas le fond. On voulut, pour leur donner la sépulture, pour leur dire les prières des morts, pour qu'un ami pût venir sur leurs tombes, arracher les victimes au gouffre béant ; mais l'abîme est sans fond, et, malgré tous les efforts, il n'a rendu ni un cadavre, ni un lambeau de froc. On l'appela "la Fontaine hideuse". Depuis ce jour lamentable, tous les ans, dans la nuit de Noël, de la onzième à la douzième heure, on entend sans cesse au fond de la Fontaine hideuse, claquer le fouet d'un postillon, et, les âmes pieuses voient dans une sorte de coche lumineux : Jésus dans la crèche, Joseph et Marie, l'âne, les bœufs, les bergers et, l'étoile.

    Depuis quatre siècles, pas un brin d'herbe n'a poussé dans la fontaine, pas un poisson n'a fendu ses eaux, pas une goutte de son onde n'a été réchauffée par les feux des étés les plus brûlants. Tous les monts de la Savoie ne pourraient combler cet abîme ! Tout le foin de la Normandie y disparaîtrait en un clin d'œil, comme englouti par un monstre invisible !

    Deux tourbiers sont perclus aujourd'hui pour s'être baignés dans la fontaine. Ils ne doivent la vie qu'à la précaution qu'ils avaient prise de s'être fait attacher par une corde à l'aide de laquelle on les retira du danger qu'ils couraient de disparaître aussi. Malheur à ceux qui se sont désaltérés à la Fontaine, ils n'ont jamais connu les joies de l'hymen, ou les ont oubliées s'ils les avaient éprouvées déjà : quelques gouttes de son eau glacent encore les plus férus d'amour.

    Que de jouvenceaux prêts à aller à l'autel ont pris le chemin du cloître ou du monastère. Les abbayes de Gonnay et de Choques en comptèrent par certaines. Que d'amantes jalouses ont glacé, avec de l'eau de la fontaine, malicieusement, méchamment le cœur de leurs amants !

    Le propriétaire actuel de l'ancienne abbaye de Choques – village situé à une demi-lieue de Béthune – a retrouvé on 1866 sous le taillis d'un bosquet formé sur les ruines des bâtiments de ce monastère, six pierres tombales en marbre blanc et en grès sculpté encore visibles aujourd'hui, de Francicus Pruvost, d'Andreas Dessain, de Ludovicus Gouillart, d'Elegicus de Baillencourt-Courcol, d'Ambroise Rattel et de Prosper Bonvalet, pieuse relique, morts dans cet asile de paix en odeur de sainteté, grâce à l'eau miraculeuse de la Fontaine hideuse, suivant l'épitaphe libellée en latin.

    Depuis que cette source est là béante, la route de Lille à Béthune fait un coude à l'extrémité Nord du terroir de Sailly-la-Bourse, les voitures ne passent plus par Werquin pour se rendre à Béthune, et les roseaux, la ciguë aquatique croissent dans les mares du Grand Chemin Vert qui partait, avant la Fontaine hideuse, d'Annequin au mont de Beuvry.
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (24.03.2013)
    La pierre du Diable et le pont de Toulon - Dettey (71190) /Toulon-sur-Arroux (71320)

    D'après la légende populaire, la Pierre-du-Diable, fut destinée à former la clef de voûte du pont de Toulon-sur-Arroux, et là intervient un de ces innombrables contrats passés entre les entrepreneurs besogneux et le démon.

    Satan, affriandé par là perspective de la prise de possession d'une âme, guettait l'embarras où se trouverait le constructeur du pont de Toulon, à bout dé ressources et d'expédients pour lui marchander son concours. Le démon, on le sait, est sans vergogne, il osa demander au pauvre homme, qui ? Sa fille. Larmes et protestations tout échoua. En vain le maçon jura qu'elle était promise et le jour des noces fixé; raison de plus pour Satan de faire coup double. Force fut de lui céder. Aux termes du marché, le démon devait transporter la pierre et fermer la voûte avant le chant du coq, suivant l'usage. Il l'avait équilibrée sur ses robustes épaules et enfoncé dans la masse ses doigts crochus. Il partait à grande vitesse, certain d'avoir avance sur l'heure et escomptant ses profits. Tout était donc perdu, l'âme et le mariage. Le malin, cette fois, avait trouvé plus fin que lui l'amant veillait. Pendant que dans la nuit sombre, Satan fait ses gambades, un cri retentissant le glace d'effroi la pierre qu'il transportait tombe dans les champs de Dettey. C'était le fiancé de la jeune fille qui avait réveillé le coq avant l'heure. Charme et marché sont rompus Satan s'enfuit confondu et la noce se fit.

    Ce n'est pas tout. La diablesse, la fée du diable, emportait en même temps son tablier rempli de sable pour confectionner le mortier. Le chant du coq agit sur elle comme sur son mari et, les coins du tablier glissèrent de ses mains, le sable, en tombant forma un grand tumulus, le tumulus des Mancey, nom de la ferme. Les paysans, comme preuve, font remarquer que cet amoncellement n'est composé que de sable les géologues prétendent que ce sol n'est qu'un composé de grains de granit délité les archéologues ajoutent que ce tumulus, ainsi que celui de Montfaucon, situé à peu de distance, et dont la fouille a appuyé leur thèse, est un des tertres funéraires élevés sur un entassement de corps morts après la défaite des Helvètes par César, qui eut lieu en ces parages. L'empreinte des griffes du diable et de son dos est restée sur le roc, la mousse n'y pousse jamais, dit-on. La trace des griffes est produite par des fissures, celle de son dos est un ancien bassin qu'on croirait même creusé de main d'homme, objet peut-être de pratiques superstitieuses supprimées par le christianisme.

    Griffe%20du%20Diable%201.jpg

    Les fauves sont l'objet d'un petit nombre de récits.

    Suivant la tradition de la Savoie, le diable avait pris, pour ravager la contrée, la forme d'un énorme sanglier ; Amédée II, le comte Rouge, le poursuivit dans la forêt de Lones et engagea avec lui une lutte terrible ; son coursier épouvanté se cabra, s'élança au plus profond des bois et quand il s'abattit, son maître se fit une blessure dont il mourut.

    Le seigneur de Langin fut plus heureux contre un autre sanglier qui dévastait le pays, mettait les voyageurs en pièces et qui était aussi une incarnation de Satan. Il le rencontra un jour à la chasse ; mais le monstre dévora le varlet, le piqueur et blessa le seigneur d'un coup de boutoir. Le blessé fit alors vœu, s'il échappait à la mort, d'élever une chapelle sur l'emplacement même où le sanglier l'avait frappé.

    Le sabbat du diable et des sorciers

    sabbat1.jpg

    Le diable se montre aussi sous le couvert, soit pour y conclure des pactes, soit pour présider aux sabbats qui s'y tenaient naguère encore.

    Dans la Puisaye, c'est au gros chêne du carrefour que se rendent, avant minuit, ceux qui veulent devenir sorciers. A minuit précis, ils immolent une poule noire en criant par trois fois : "Belzébuth ! viens, je me donne à toi !". Aussitôt le diable apparait, et quand l'homme a mis une croix sur un écrit par lequel il donne son âme, il est doué de tout pouvoir pour faire mal.

    Pendant la nuit du 24 juin, Satan présidait dans le Bouie de los Mascos en Aveyron, la réunion des fées auxquelles on attribue des actes de sorcellerie ; il s'asseyait, puis il jouait du violon et faisait danser les fées jusqu'au jour.

    Un procès de 1652 parle de danses que faisaient les sorcières au bois d'Enge près de Jodoigne.

    Des sabbats se tenaient dans la nuit qui précédait les dimanches et les grandes fêtes, surtout celle de Noël, sur un plateau dans une forêt de châtaigniers au Crau di Bouki, dans la Suisses romande ; un vieillard disait que, de 1830 à 1840, on y entendait un grand bruit, mais que l'on n'osait aller voir ce que c'était.

    Il y aune centaine d'années, plusieurs personnes affirmaient avoir vu des sabbats dans la forêt de Châtillon.

    A Hautfays (Luxembourg belge), des sorcières habillées de blanc se réunissaient autrefois dans le taillis de Bricheau ; un bossu qui y passait les entendit chanter et se mêla à leurs ébats. Il eut la bonne fortune de leur plaire, et elles enlevèrent sa bosse. Mais un des compères qui, ayant appris l'aventure, s'était malencontreusement mêlé à elles, fut affublé de la bosses dont elles avaient, la veille, débarrassé son compagnon.

    On raconte, dans les villages de la forêt de Clairvaux (Aube), des récits de sabbats qui se rapprochent de celui-ci : un ménétrier qui revient d'une noce, se voit tout à coup dans un bas-fond du sous-bois devant un grand feu d'épines qui projette des flammes fantastiques, près duquel des gens dansent, boivent, chantent, en surplis, en chemise, etc. On veut lui faire jouer une valse, mais troublé et tremblant, il commence un Inviolata. Aussitôt, il reçoit un grand soufflet, qui l'étend par terre tout étourdi, et quand il se relève, diables et sorciers ont disparu ; il ne reste plus qu'un tas de cendres noires et mouillées.

    Les paysans de l'Aveyron disent qu'en temps d 'orage, on voit les sorcières à califourchon sur une branche d'arbre que traîne à travers les sentiers de la forêt un attelage de chats noirs.
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (24.03.2013)
    Le Gothard

    [IMG]https://encrypted-tbn1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSRx1r3W7ty2bgCfOiAOwnvp5KSpBKuT fOyQ_6DX_B3HG9XgHdHSA[/IMG]


    Première citation du Col du Gothard, alors appelé Montre Tremulo. Toutefois, le commerce y transiterait depuis plusieurs siècles déjà. Les historiens supposent que le col était régulièrement utilisé dès l'âge du Fer.

    C'est d'ailleurs sans doute aux voyageurs que se consacre la chapelle érigée sur le col, entre 1166 et 1230. La plus ancienne description d'un voyage par le Gothard remonte à 1234 et, en 1237, sont publiés les premiers statuts d'une association de transporteurs, celle des muletiers d'Osco.

    À cette époque, le passage est pourtant acrobatique et particulièrement dangereux. Il se révèle pourtant nécessaire, bientôt vital, aux éleveurs uranais qui prennent l'habitude de l'emprunter pour acheminer leur bétail jusqu'à Milan. Faciliter l'accès vers l'Italie du Nord devient rapidement une obsession.

    Une légende raconte la construction du pont qui ouvre le premier passage dans le Gothard. Elle remonte au début du XIIIème siècle.

    À Uri, près du village de Göschenen, les gorges de la Schöllenen constituent l'obstacle majeur dans le massif, dominées de falaises vertigineuses, hautes de plusieurs centaines de mètres, qui n'offrent aucun appui pour y construire un sentier tandis qu'un torrent tumultueux gronde en contrebas.

    C'est alors le Diable qui jette un pont en pierre au-dessus des gorges infranchissables. En échange, il exige la vie du premier habitant qui franchira l'édifice.

    pont-diable-gothard-02_small.jpg Le Pont du Diable, 1780

    gorges-schoellenen_small.jpgLe Pont du Diable ,1803-1804

    Mais le Diable a trouvé plus malin que lui. Les habitants de Göschenen sacrifient... un bouc. Le diable qui, fou de colère, précipite alors un rocher gigantesque sur le pont, mais rate sa cible.

    teufelsstein.jpg

    Le pont est baptisé « Pont du Diable » (Teufelsbrücke). Il ouvre la voie à la fantastique épopée du Gothard.

    C'est un ouvrage remarquable, petit bijou de ferronnerie complété de passerelles de bois accrochées par des anneaux métalliques fixés le long des falaises.

    (Plus plausiblement, la construction du pont est attribuée aux Walser qui réalisèrent d'autres ouvrages remarquables en Valais avant de rejoindre cette vallée uranaise, sans doute en empruntant la Furka.)

    Rapidement, ce nouveau passage dans le Gothard se métamorphose en véritable route commerciale qui voit transiter bétail, viandes, peaux, beurre et fromage des vallées suisses ainsi que le précieux sel de Méditerranée.

    Le nord et le sud se rapprochent. Les retombées commerciales sont importantes, la région s'enrichit.

    Le tunnel de base du Saint Gothard

    Depuis aujourd’hui 15 octobre 2010 à 14:00, le tunnel de base du Saint Gothard est percé et devient le plus long tunnel ferroviaire du monde avec 57 kilomètres sous la totalité du massif alpin du Gothard.

    Le percement du tunnel avait commencé en 1993 mais ce n’est qu’en 2017 qu’il sera enfin terminé pour laisser passer les premiers trains qui permettrons de relier Zürich à Milan en une heure de moins qu’actuellement.

    Toutefois il ne faut pas oublier que le projet AlpTransit comprendre également le percement de deux autres tunnels: le tunnel de Ceneri, entre Lugano et Bellinzona, et le tunnel du Zimmerberg, entre Zürich et Zug.
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (25.03.2013)
    Cascade du Voile de la Mariée Salazie et sa légende île de La Réunion

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    Le Voile de La Mariée, cette cascade vertigineuse se trouve à un kilomètre de Salazie, sur la route d'Hell-Bourg, vous ne pouvez pas la manquer.

    voile-mariee-1-150x150.jpgVue du ciel

    98562.jpg

    Subdivisé en plusieurs chutes, elle tombe de hauteurs souvent masquées par les nuages jusqu'à la ravine située en contrebas de la route. Elle doit son nom au fait que l'effet visuel de cette longue et fine chute d'eau évoque le tulle vaporeux d'un voile de mariée.

    Le-voile-de-la-mari%C3%A9e.-3-150x150.jpg

    Le cirque de Salazie doit ses cascades vertigineuses à ses fabuleuses précipitations, encombrants les livres de records.

    La légende du Voile de La Mariée

    La légende raconte qu’à la fin de l’esclavage en 1848, un petit propriétaire des bas, Monsieur Armand, vendit ses terres et parti, comme tant d’autres, dans les hauts à Salazie, pour racheter moins cher plus de terre à cultiver.

    M. Armand était besogneux, et passait ses journées entières à travailler sans relâche ses champs. Il était marié à la plus belle femme qu’il était permis de rencontrer. Il en était amoureux fou, tant elle était belle, mais également tant elle était douce et gentille. Malheureusement, un jour elle décéda. Il était tellement triste qu’il travailla encore deux fois plus ses terres agricoles. Ils avaient eu une fille, Amanda, et sa femme décédée lui avait fait promettre avant de mourir de bien s’occuper d’elle. C’est ce qu’il fit, et plus les années passaient, plus Amanda devenait à son tour belle, gentille et intelligente, ce qui ne manqua pas de rendre tellement heureux ce père dont l’absence de sa femme chérie était ainsi compensée grâce à la présence de cette fille qui en était le portrait craché. Ainsi, l’homme refusait toutes les demandes en mariage pour sa fille, trouvant toujours un défaut chez les prétendants.

    Un beau jour, un homme vint chercher du travail chez Monsieur Armand, et celui-ci l’engagea comme jardinier. L’homme qui se prénommait Henrio, était très bon jardinier, et Monsieur Armand lui offrit donc de s’installer dans une petite dépendance au fond du jardin. Un matin Henrio offrit une magnifique rose à Amanda. Celle-ci, surprise, en vint à espionner le pauvre jardinier, qui était toujours si mal habillé et l’air si fatigué. Elle l’espionna un jour à la fenêtre de sa case, et l’aperçut alors en-train de troquer ses habits de jardinier contre un magnifique costume que bien peu d’hommes pourraient s’offrir.

    Elle lui fit glisser le lendemain matin un mot lui demandant quel était son secret. Celui-ci lui répondit par ce même procédé " l’amour. Rendez-vous ce soir devant le parvis de rose ".

    La curiosité d’Amanda étant très forte, elle se rendit à ce rendez-vous. L’homme était là, chichement vêtu, et alors lui expliqua toute son histoire. Il était un ancien riche propriétaire de la cote, et ayant entendu parler d’une jeune fille à la beauté digne des dieux, il décida de vendre ses terres et de venir conquérir cette belle et gentille demoiselle. Il lui fit la cour pendant des heures, et Amanda finit par tomber amoureuse de ce beau jardinier pas comme les autres.

    Les jours passaient, et leur idylle était parfaite. Mais las de vivre leur amour en cachette ils décidèrent un jour d’aller trouver Monsieur Armand pour tout lui dire, et ainsi faire qu’Henrio épouse Amanda. Mais cela ne se passa pas de la meilleure façon. Monsieur Armand congédia sur le champ le jardinier, et enferma sa fille dans sa chambre pendant une semaine. Amanda réussit néanmoins à s’échapper, et retrouver la nuit même le beau Henrio. Tout deux allèrent trouver le curé pour qu’il les marie. La cérémonie fut programmée à 6h du matin. Mais monsieur Armand, se levant comme tous les jours à 5h trouva la chambre de sa fille vide. Il la chercha partout, jusqu’à l’église où en ouvrant les portes , il comprit ce qui venait de se passer. Il cria son désespoir, et Amanda, prise de panique se mit à courir, courir, ne voyant rien devant elle à cause du magnifique voile blanc de mariée qu’Henrio lui avait offert pour la cérémonie. Elle ne voyait rien, et elle finit donc par chuter dans un profond précipice. Le voile s’accrochât à une branche d’arbre, et quand Monsieur Armand vit le voile ainsi agrafé, il comprit alors ce qui venait de se passer et pleura, pleura, arrosant le voile de tant de larmes.

    Aujourd’hui, les larmes de M. Armant coulent en cascade sur ce que l’on appelle, le voile de la mariée à Salazie. Il y a quelques années, le débit de la cascade était si important que la vapeur d'eau donnait un effet ressemblant étrangement à un voile.
  • Bellalouna2Bellalouna2 Messages: 274
    Modifié (25.03.2013)
    J'ai eu la chance de la voir en vrai la cascade du voile de la mariée, et c'est vraiment une sensation particulière, ne serait-ce que la beauté.
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (25.03.2013)
    Bellalouna2 a écrit: »
    J'ai eu la chance de la voir en vrai la cascade du voile de la mariée, et c'est vraiment une sensation particulière, ne serait-ce que la beauté.

    coucou Bella , et mon topic la définie bien ou pas dans ce cas?
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (25.03.2013)
    Les cascades d'Edelfrauengrab-Wasserfälle

    img_0088.jpg

    Si vous souhaitez entreprendre la randonnée vers le sommet de la crête du Karlsruher Grat, vous passerez dans un premier temps par les 7 cascades situées dans un cadre idyllique, qui vous accompagneront le long des 180 marches à travers la vallée de Gottschlägtal.

    La légende des cascades Edelfrauengrab-Wasserfälle:

    Les cascades tiennent leur nom d'une vieille légende. Pendant les croisades, le chevalier Wolf von Bosenstein, parti en Terre Sainte avec son armée. Il ne put y emmener sa femme. Celle-ci resta au pays. Elle n'était pas très fidèle à leur union et faisait la noce avec son amant. Un jour, une mendiante accompagnée de ses sept enfants quasiment affamés, vint taper à la porte du château de Bosenstein et demanda l'aumône. La mendiante fut réprimandée à cause de ses sept enfants par la très orgueilleuse châtelaine qui la chassa expressément. La mendiante lui lança le sort suivant: "Tu enfanteras d'un seul coup sept enfants, tous aussi misérables que ceux que tu viens de rejeter". Le sort fut exécuté. Un jour, la châtelaine enfanta sept enfants. Dans sa détresse, elle ne vit pas d'autre solution que d'ordonner à sa servante de mettre les enfants dans un sac et de les noyer dans l'étang du château. A ce moment précis, la servante rencontra le châtelain qui revenait des croisades. Il lui demanda ce qu'elle était entrain de faire. Alors qu'elle essayait de lui faire croire qu'elle était sur le point de noyer des chiots, le châtelain vérifia lui même le contenu des sacs. Pris de colère, le chevalier ordonna à la servante de retourner au château, d'informer la châtelaine qu'elle avait bien rempli sa mission. Le chevalier Wolf lui-même emmena les enfants chez des parents à lui, dans le château-fort de Hohenfels en Alsace et les fit éduquer entre autre au jeu de la harpe. Sept ans plus tard, Wolf fit emmener les septs enfants à une fête qui eu lieu au château de Bosenstein. Habillés de haillons, ils jouèrent de la harpe et chantèrent leur destin tragique. Un des hôtes de la fête demanda ce qu'une telle mère indigne méritait, et la châtelaine donna la réponse suivante: "Une telle mère doit être emmurée et nourrie de pain et d'eau." Son mari rempli de rage lui répondit sur le champ: "Ainsi soit-il, tu viens de prononcer ton propre jugement. Qu'il soit appliqué." Wolf laissa emmurer sa femme vivante dans une grotte baignée d'eau, avec pour seule nourriture du pain et de l'eau. Plus tard, pour mettre un terme aux souffrances de sa femme, il ordonna de faire pénétrer la rivière dans la grotte. Depuis lors, la grotte rocheuse fut baptisée "Edelfrauengrab".
  • Bellalouna2Bellalouna2 Messages: 274
    Modifié (25.03.2013)
    Coucou Titevero :). Oui nickel les photos la description impec, les souvenirs ont refait surface en lisant :).
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (25.03.2013)
    Bellalouna2 a écrit: »
    Coucou Titevero :). Oui nickel les photos la description impec, les souvenirs ont refait surface en lisant :).

    j'en suis ravie alors ! encore merci de tes visites !
  • Bellalouna2Bellalouna2 Messages: 274
    Modifié (25.03.2013)
    Merci à toi pour tous ces régals que tu nous offre !
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (25.03.2013)
    Cascade du Pas de l'Ours

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    Le Pas de l'Ours est en réalité une "marmite", sorte de trou que creuse l'eau dans les roches (même très dures) en faisant tourbillonner des cailloux.

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    La légende du Pas de l'Ours

    Il y a de cela longtemps, très longtemps, les ours avaient élu domicile dans les Pyrénées. Ils aimaient le grand air des sommets, les longues marches dans les forêts profondes qu'ils emplissaient le soir, de leurs sourds grognements. Ils aimaient les pâturages où s'égaient les troupeaux. Les bergers, il faut bien le reconnaître, les redoutaient. Mais qui oserait prétendre qu'une bonne brebis bien tendre n'a pas de quoi tenter le plus gentil des oursons?

    Certains se laissaient capturer pour que les montreurs d'ours gagnent leur vie. Ils apprenaient à danser, à se dandiner, dressés sur leurs pattes arrière, allant de village en village au bout d'une longue corde. C'étaient surtout les ours ariégeois qui se donnaient en spectacle. Avaient-ils un tempérament d'animal domestique? Par ici, l'ours se montrait plus indépendant, plus sauvage. Il avait sa fierté et c'est ce qui le perdait parfois, comme vous allez l'entendre.

    Un jour donc, un ours, qui arpentait le val de Géret à la recherche de quelques myrtilles ou autre gourmandise, rencontra sur son chemin un jeune chien. Jusque-là, rien que de très ordinaire. Ces animaux avaient l'habitude de se côtoyer, de se rendre de menus services. Mais notre ours était, ce matin-là, particulièrement mal léché ; quant au chien, il était, hélas ! affublé d'un bien vilain défaut, un de ces défauts qui nuit aussi bien aux animaux qu'aux hommes. Prétentieux, vaniteux, outrecuidant, tel était notre jeune héros.

    La cascade brillait de toutes ses gouttelettes qui dansaient au soleil. "Regardez comme je suis belle !" roucoulait-elle. Mais ni le chien, ni l'ours ne lui accordèrent le moindre regard, tout occupés à s'observer comme deux ennemis. Or, en cet endroit, le sentier est très étroit ; on ne peut se croiser qu'en prenant mille précautions. Et tous deux voulaient passer. Loin de les attendrir, le bruissement de l'eau les rendait encore plus hargneux.

    - Je suis le plus fort, songeait l'ours. Cet animal me doit la priorité.
    - Je suis le plus malin, se disait le chien, croyant démériter s'il s'écartait un peu.

    Nos deux compères, après les salutations d'usage, se mirent à échanger des injures que la décence interdit de répéter. Sachez simplement qu'ils se traitèrent, entre autres insultes, de "dévoreurs de brebis" et de "fouille-poubelles".

    Après les mots, ils en vinrent naturellement aux pattes et aux crocs. Tout près d'eux, le précipice était si profond que les pierres qui se détachaient sous leurs pieds, roulaient sans fin dans l'abîme. L'écho répétait lugubrement les étapes de leur chute. Mais, aveuglés par une colère insensée, nos deux compères avaient perdu toute conscience du danger. Ils se battaient avec tant d'acharnement et de haine que tous deux glissèrent sur les premiers rochers.
    étroitement enlacés, ils disparurent à jamais dans le gouffre dans fond."

    Il nous reste les traces de leur combat : l'empreinte de l'ours et les traces de griffes du chien.

    Il existe une deuxième légende

    Il s'agit de celle du berger de Cauterets Jean Berrets, qui fut poursuivi il y a très longtemps par une ourse énorme. Il ne dut son salut qu'en sautant dans la cascade. L'ourse en fit de même et sous son poids, ses pattes laissèrent de profondes marques dans la roche...
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (25.03.2013)
    La Fontaine de Barenton

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    La fontaine est située dans une clairière en plein forêt et attire tous ceux qui s'intéressent aux traditions celtiques. C'est une source d'eau tout près d'un gros bloc de grès appelé le «perron de Merlin».

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    Bien des légendes circulent autour de cette fontaine. L'une d'entre elles dit que c'est à la fontaine de Barenton que Merlin l'enchanteur rencontra la fée Viviane. Il se dit aussi que c'est ici que se réunissaient les fées de «Koncorret». Enfin, une dernière légende connue raconte c'est à cette fontaine qu'a été tué le chevalier noir par Yvain, chevalier de la Table Ronde. Yvain fût le gardien de la Fontaine dont les eaux avaient comme vertu de guérir de la folie.

    Ce qui est remarquable c'est que du fond de la fontaine apparaissent des bulles (de l'azote pur). Il est dit que la fontaine rit et qu'elle donne une réponse favorable aux vœux secrets des visiteurs. Surement pour ces raisons, les jeunes filles d'autrefois y venaient jeter une épingle afin de trouver chaussures à leurs pieds.

    Les gens ne retiennent en général qu'une légende, celle qui dit que quand de l'eau est répandue sur le perron, un terrible est déclenché ou bien que des profondeurs de la forêt, de longs mugissements, des voix étranges ou des cris affreux. Pour ces raisons, du temps de l’Abbé Guillotin et lors des grandes sécheresses, le clergé de la paroisse de Concoret allait processionnellement à la fontaine avec croix et bannières pour demander de la pluie. En août 1835, leurs vœux furent exaucés, après que le recteur eut aspergé le “Perron” avec le pied de la croix qu’il avait préalablement trempé dans la fontaine.

    Enfin, elle avait aussi la réputation de guérir la folie, d'où le nom du hameau proche, Folle-Pensée.

    Owein gardien de la Fontaine

    Un soir qu'Owein, chevalier d'Arthur, devisait avec Kynon, celui-ci lui raconta que s'étant rendu à la fontaine afin de vérifier les prodiges qui lui avaient été contés, il en arrosa la dalle. Aussitôt un immense coup de tonnerre éclata accompagné d'une averse de grêle. Puis un chevalier noir l'attaqua, et emmena son cheval.

    Owein décida aussitôt de découvrir cet endroit. Il chevaucha jurqu'à une clairière où un géant noir, entouré d'animaux, lui indiqua la route. Il arriva à un arbre vert et vit la fontaine et la dalle.

    Il versa de l'eau sur la dalle et le terrible orage éclata, plus violant encore que ce que Kynon avait décrit, puis le soleil brilla et les oiseaux chantèrent. Alors qu'il prenait plaisir a écouter ces chants, il entendit des gémissements et vit le chevalier noir. Ils se chargèrent furieusement et brisèrent leurs deux lances, ils tirèrent leurs épée et Owein blessa mortellement le chevalier.

    Celui-ci s'enfuit et Owein le poursuivit jusqu'à l'entrée d'un chateau où Owein tenta de pénétrer derrière lui, mais les gens du chateau laissèrent tomber la herse sur lui. Puis ils fermèrent la porte intérieure, le prenant au piège entre la herse et la porte. Il apperçut alors une ravissante demoiselle aux cheveux blond qui s'émut de son sort. Elle lui remit un anneau qui avait la propriété de rendre invisible à volonté. Quand les hommes d'arme vinrent le chercher, ils ne le virent pas courir pour retrouver la jeune fille.

    C'est alors qu'ils entendirent de grands cris, Lunet lui raconta qu'on venait de donner l'extrème onction au maître du chateau, son corps fut porté en terre le lendemain et se mettant à la fenêtre, Owein vit la foule suivre le cercueil, et dans cette foule une très jolie jeune femme en habits de deuil jaunes.

    Lunet lui expliqua qu'elle était la plus belle, la plus généreuse, la plus noble et la plus sage des femmes, et qu'elle était l'épouse du chevalier, la Dame de la Fontaine. Owein tomba immédiatement amoureux d'elle.

    Lunet tenta alors de raisonner la Dame inconsolable en lui expliquant que pour garder la fontaine, il lui fallait un époux, vaillant chevalier pour la défendre. Elle lui proposa donc de se rendre pour elle à la cour d'Arthur. Elle se contenta de rester enfermée dans sa chambre, puis retourna vers la Dame et lui présenta Owein. Mais la Dame ne fut pas dupe, elle compris qu'Owein n'avait pas fait ce long voyage, qu'il était caché au chateau et qu'il était celui qui avait tué son époux.

    Elle épousa tout de même Owein qui, depuis lors, garda la fontaine avec la lance et l'épée. Tout chevalier qui y venait, il le renversait.
  • SystemSystem Messages: 106,969
    Modifié (25.03.2013)
    alarez a écrit: »
    Vague scélérates

    passionnant reportage, je n'ai pas tout lu de tes mytes légendaires mais celui ci ma plus particuliérement.

    :)

    idem pour moi un grand merci à toi. :D
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (25.03.2013)
    nathy643702 a écrit: »
    idem pour moi un grand merci à toi. :D

    merci à toi de me lire surtout !!!
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (25.03.2013)
    La légende de la cascade de Serva /Natzwiller

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    Plus ancienne que notre planète, la fée de la cascade se nomme "la Demoiselle de la Serva". Vénérée autrefois car elle veillait sur l'eau des terres du champ du feu.

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    Personne ne l'avait jamais vu, mais l'on raconte que quand se lève le vent du nord sur les sommets, qu'il hurle, siffle et tourbillonne et, que lorsque le froid nous transperce le corps, c'est elle qui hurle sa colère ...Ils l'entendent gémir à travers les volets qui claquent, et met en garde :

    "faites attention, vous ne respectez pas..."

    Certains, les plus sages, parfois entrevoient son regard à travers les eaux du ruisseau, elle leur sourit puis disparaît.

    Il paraît qu'au temps où vivaient les premiers hommes, elle aimait jouer avec eux. Mais déçue par leur coeur, elle disparut à jamais !

    "Elle est belle la Demoiselle de la Serva...ses yeux sont limpides comme l'eau, sa chevelure verte, soyeuse et lisse comme les herbes au fond du ruisseau, sa peau est fraîche comme la rosée, sa robe est tissée avec les écailles blanches argentées des poissons, et son sourire vous révèle un premier matin du monde.

    Quand un coeur beau et généreux passe par là, le ciel et les éléments se teintent de mille feux, et elle rend la cascade magique un instant...Puis soudain, enveloppe les lieux d'une brume épaisse... Ainsi, elle peut nous toucher et nous protéger avec ses ailes de fée" racontent encore aujourd'hui les habitants des lieux.

    Un jeune homme avait construit sa cabane non loin de là pour être plus près d'elle. Il était fasciné par cette histoire et espérait la rencontrer un jour.

    C'était un bel enfant, au coeur pur, qui allait ramasser du bois tous les soirs aux abords du cours d'eau.
    Il s'arrêtait un instant sur un rocher pour lui parler des problèmes de ce monde, puis il rentrait chez lui et rêvait d'elle : ils rendraient le monde meilleur... puis s'assoupissait...

    Toutes les soirées étaient identiques et ceci pendant quarante ans !

    A l'aube de sa quarante et unième année, l'homme assit sur un rocher, au milieu des tumultes du ruisseau entendit soudain son nom !

    Un visage d'ange lui apparut, puis une chevelure ruisselante, son regard, son sourire, sa main qui se tend vers lui...
    Le paysage se transforma, même le tintement de l'eau se tut !

    Elle lui tendit un bouquet de bleuets.

    "Chaque fleur de ce bouquet représente l'un de tes voeux, il te suffit de poser tes yeux sur eux pour qu'ils se réalisent" murmura t'elle dans un souffle chaleureux.

    Surpris, il prit le bouquet entre ses doigts, le serra contre lui, et le regarda...Chacune des fleurs se transforma... en un flot d'argent tombant à terre...l'une après l'autre...Il regarda la fée, des larmes se mirent à ruisseler sur les joues de la belle.

    La Demoiselle de la Serva disparut à tout jamais, laissant derrière elle, un flot d'eau plus important, qui se transforma en torrent.Une cascade naquit. Le bucheron, en son hommage, y construisit une passerelle.

    Il réalisa en s'endormant ce soir-là que tous ces beaux rêves s'étaient transformés en rêve d'argent. Il se sentait plus seul que jamais car il savait que désormais, il n'aurait plus à attendre sa belle...Le lendemain, il se réveilla et retourna une dernière fois sur les lieux. Un bouquet de bleuets y était posé et ces mots gravés sur un arbre :
    "parle de ces fleurs...."

    Si au détour d'une de vos promenades au champ du feu, vos yeux se posent sur un bouquet de bleuets, souvenez-vous de la fée de l'eau et des rêves des hommes...

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  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (25.03.2013)
    La Cascade du Nideck

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    Dans le Département du Bas-Rhin sur la Commune d'Oberhaslach.

    Origines de la Légende

    En 1808, un forestier conta la "Légende des Géants" à Charlotte Engelhardt qui la raconta à son tour à Jacques GRIMM qui était de passage dans sa famille en 1814.

    En 1816, la légende paraissait dans l'ouvrage sur les Légendes des Frères Grimm. C'est ce texte qui inspira le poète Adalbert von Chamisso qui composa "Das Riesenfräulein - La Fille des Géants".

    LA LEGENDE DU NIDECK

    La fille des géants

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    Un jour par extraordinaire, au gré de son jeu du moment la fille du géant sort du château et, descendant la colline elle parvient dans la vallée, excitée et curieuse des découvertes qu'elles pourraient y faire.

    En quelques enjambées, elle traverse la forêt atteignant Haslach, terre des hommes communs. Là apparaissant à ses yeux émerveillés villes et villages, champs cultivés, tel un monde étrange. Regardant autour d'elle, elle aperçoit à ses pieds un paysan labourant son champs. L'attelage bien sûr lui semble étrange.

    "Tiens, quel beau jouet", s'exclame-t-elle. "Je l'emmène chez moi". Prestement elle s'agenouille et étend son tablier. D'un geste elle balaie tout ce qui remue et l'enferme dans sa draperie.

    Par bonds joyeux elle retourne vers le château hélant son père : "Oh père, jai trouvé dans la vallée un jouet merveilleux, je n'en ai jamais vu de tels sur nos sommets".

    Le père attablé, buvant son vin bien frais observe la fillette avec complaisance et demande : "Qu'apportes-tu de si frétillant dans ton tablier? Fais-moi voir cette trouvaille qui te fais sautiller de joie".

    Dépliant la draperie, elle étale avec précaution le paysan avec son attelage et elle bat des mains, saute et exulte, quand le gracieux ensemble se dresse sur la table.

    Mais le père prenant son air le plus sérieux lui dit : "Qu'as-tu fais là! c'est un paysan avec son attelage et ce n'est pas un jouet".

    Ramène-le où tu l'as pris de suite et sans réplique, fais ce que je t'ordonne, car sans le paysan tu n'aurais pas de pain. Du labeur de la paysannerie est issue la lignée des géants, le paysan n'est pas un jouet, Dieu nous en garde.

    Les hauteurs où jadis s'élevait le château fort des géants sont à présent désertes. Tu as beau te renseigner : tu n'y trouves plus de géants. Il n'y a plus qu'une ruine de cette légende pour te faire rêver.

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    La morale de cette légende: Les grands de ce monde, aussi puissant soient ils, auront toujours besoin des petits pour trouver leur nourriture.

    " On a toujours besoin d'un plus petit que soit ! "
  • Bellalouna2Bellalouna2 Messages: 274
    Modifié (25.03.2013)
    Magnifique morale qui fait un clin d'oeil superbe à notre société actuelle :). Vraiment génial !
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (26.03.2013)
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    Pour commencer je vous offre ce petit voyage...

    [video=dailymotion;xc09kr]http://www.dailymotion.com/video/xc09kr_musique-de-relaxation-vol-3-paisibl_music[/video]

    Les plus belles chutes d'eau et cascades du monde

    Que ce soit au Niagara ou face au Zambèze, le spectacle est toujours aussi fascinant. Les fleuves ou lacs qui se déversent sur des hauteurs vertigineuses dans un fracas assourdissant figurent parmi les plus belles attractions naturelles. Et des chutes d'eau, il y en a dans le monde entier!

    Les célèbres chutes du Niagara

    niagara-thumb-940x705-97-600x450.jpg

    A l'est des Etats-Unis, à la frontière canadienne, les chutes du Niagara sont les chutes d'eau les plus célèbres du monde. Si cette cascade est loin d'être la plus haute, son débit est impressionnant - 2800 m3 d'eau par seconde. A ne pas manquer: les promenades fluviales au pied des chutes, à quelques mètres seulement des trombes d'eau. Une expérience hors du commun!

    Les grandioses chutes Victoria

    vicoria-thumb-940x705-106-600x450.jpg

    A la frontière de la Zambie et du Zimbabwe, vous avez rendez-vous avec des chutes fascinantes. Les chutes Victoria se jettent de 128 mètres dans une faille large de 1700 mètres. Si elles sont si grandioses, c'est aussi par leur débit, surtout pendant la saison des pluies, et par leur grondement perceptible à 40 kilomètres. La configuration du site permet d'apprécier le spectacle de très près.

    Les "gorges du diable" d'Iguaçu

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    Les chutes d'Iguaçu offrent un spectacle époustouflant. En Amérique du Sud, à la frontière entre le Brésil et l'Argentine, il ne s'agit pas techniquement d'une chute, mais de pas moins de 275 cascades, qui donnent l'impression d'un ensemble long de 2,5 kilomètres. Un panorama si impressionnant qu'il en est effrayant - les sud-Américains ont d'ailleurs baptisé cette chute "gorge du diable".

    La puissance des chutes de Dettifoss

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    Avec un débit de 200 à 500 m3 par seconde, les chutes de Dettifoss sont les plus puissantes d'Europe. C'est au nord de l'Islande que vous les rencontrerez, dans le canyon de la Jökulsa. Ne manquez pas Sellfoss et Hafragilsfoss, les deux autres chutes qui encadrent cette cascade - le panorama composé par ces trois chutes, entourées par le désert, est splendide. Inoubliable...

    Les cascades d'Ouzoud et leurs oliviers

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    Hautes d'environ 110 mètres, les chutes d'Ouzoud sont l'attraction touristique majeure de l'ouest du Maroc. Dans un décor paradisiaque, elles rebondissent par paliers et laissent dans l'air des milliers de gouttelettes – elles sont ainsi souvent soulignées d'un arc-en-ciel. On y accède par un chemin parsemé d'oliviers. Les visiteurs peuvent se baigner ou siroter un thé les pieds dans l'eau.

    L'arc-en ciel de Gulfoss

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    Gulfoss, la "Chute d'or", est en fait une succession de deux grandes cascades larges de 70 mètres, sur la rivière Hvítá, en Islande. Ce nom provient de l'arc-en-ciel que l'on peut souvent voir au-dessus du site. La légende raconte qu'au début du XXème siècle, la fille du propriétaire a menacé de se jeter dans la chute si la rivière était utilisée industriellement, pour produire de l'électricité.

    Les triplettes de Krimml

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    Calmes l'hiver, à cause des gelées, mais puissantes l'été, les cascades de Krimml se contemplent au sud-ouest de l'Autriche. Le torrent de Krimml se divise en trois cascades, sur un total 380 mètres de hauteur - deux de 140 mètres, la troisième de 100 mètres. Ces chutes sont considérées comme les plus hautes d'Europe. Bonus: des belvédères pour permettre aux visiteurs d'approcher très près.

    Les chutes de Makahiku et leur piscine infinie

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    Au coeur du parc national de Haleakala, sur l'archipel d'Hawaï, les chutes de Makahiku sont hautes de 61 mètres. Au sommet de ces chutes: une "piscine infinie" - un paysage quasi trop idyllique pour être réel. Vous pouvez y accéder après une marche et un peu d'escalade: le trajet dure entre deux heures et demie et cinq heures, selon votre rythme. Le jeu en vaut la chandelle!

    La magie des cascades de Plitvice

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    Au sud de Zagreb, les lacs de Plitvice comptent parmi les trésors naturels de la Croatie. Une quinzaine de lacs aux eaux émeraude, reliés par une centaine de cascades, le tout entouré d'une végétation luxuriante, des dégradés de bleus, de verts, de turquoise: une pure merveille! Les lacs sont situés au coeur d'un parc naturel préservé, il est interdit de s'y baigner.

    Salto Angel, la plus haute des cascades

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    Dans le parc national vénézuélien de Canaima, la chute d'eau du Salto Angel ("saut de l'ange") est la plus haute du monde: 979 mètres! Cette cascade doit son nom à l'aviateur Jimmy Angel, qui l'a découverte dans les années 1930. Le Rio Kerep, la rivière qui l'alimente, descend en plusieurs paliers: il commence par un incroyable bond de 807 mètres - le record de chute d'eau en un seul saut.

    La légendaire Sillans-la-cascade

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    Une cascade en France? Ne cherchez plus, cap sur Sillans-la-Cascade, dans le Var, dans le sud-est de l'Hexagone. Ce village vit essentiellement du tourisme engendré par sa légendaire cascade, haute de 42 mètres. Dissimulée au bout d'un sentier, au coeur d'une végétation très présente, la cascade de Sillans est issue d'un affluent de l'Argens, la Bresque, qui prend sa source dans la commune.

    La chute de Skógafoss et la légende du trésor

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    La chute de Skógafoss ("chute d'eau de la forêt") fait la fierté des Islandais. Située sur la rivière Skógá, la cascade se jette de 60 mètres de haut. La légende raconte qu'un coffre avait été caché par le viking Prasi Pórólfsson derrière la cascade. Un enfant le trouva quelques années plus tard, mais n'eut le temps de prendre qu'une partie du trésor, aujourd'hui entreposé au musée de Skógar.

    Les spectaculaires chutes de Hopetoun

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    Au sud-est de l'Australie, les chutes d'eau de Hopetoun offrent un paysage spectaculaire et apaisant, au coeur d'une forêt humide tempérée. Il faut compter une demi-heure de marche le long d'un chemin escarpé pour accéder à la cascade, dans le parc national Great Otways. La traversée de la clairière aux fougères et de la vallée de l'Aire, avec ses séquoias, est aussi un souvenir inoubliable.

    L'idyllique cascade du Toce

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    La cascade du Toce se trouve dans le cadre idyllique des Alpes italiennes - plus précisément dans le Piémont, au nord-ouest de l'Italie. Elle est souvent considérée comme l'une des plus belles chutes d'eau de la planète. Elle est en tout cas la plus spectaculaire des Alpes, et la deuxième plus haute d'Europe. Le sommet est un excellent point d'observation pour admirer la cascade dans son ensemble.

    Les chutes californiennes de Yosemite

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    Retour aux Etats-Unis, à l'est de la Californie, avec les chutes de Yosemite. Hautes de 740 mètres, ces chutes descendent par palier: la plus haute tombe de 436 mètres, la seconde culmine à 205 mètres et la troisième à 97 mètres. Le moment idéal pour visiter les lieux est la fin du printemps, alors que les neiges et les glaciers fondus alimentent généreusement la cascade.

    La cascade québécoise de la Gatineau

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    Au Québec, la cascade canadienne de la Gatineau se trouve au coeur d'un parc du même nom. Cet espace naturel, zone protégée de 361 km2, est constitué d'étendues boisées, d'un lac, de cours d'eau, de sentiers de randonnée et de cette cascade qui fait la fierté des responsables du parc. L'automne est une saison privilégiée pour découvrir les joyaux de cette zone.

    La cascade... de la cascade!

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    Rendez-vous ensuite à Minneapolis, dans le Minnesota, non loin de l'entrée du parc Minnehaha. C'est là que vous découvrirez la cascade du même nom. Une chute d'eau qui porte bien son nom puisque Minnehaha signifie, en langue dakota... cascade! Une autre cascade aux Etats-Unis porte d'ailleurs le nom de "Minnehaha falls", elle est située en Géorgie, dans la forêt nationale de Chattahoochee-Oconee.

    Les divines chutes de Godafoss

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    Direction l'Islande, pour une visite de la spectaculaire cascade de Godafoss, "chute des dieux". Large de 30 mètres, elle tire son nom de l'époque où le pays a adopté le christianisme et où le chef Thorgeirr a jeté dans la cascade les statues des anciens dieux païens, aux environs de l'an 1000. La puissance du débit de Godafoss est telle qu'elle crée un nuage permanent de gouttelettes d'eau.

    Les chutes hawaïennes d'Akaka

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    A Hawaï, le parc régional des chutes d'Akaka attire des milliers de visiteurs chaque année. Parmi ses attraits: ses fleurs de gingembre, ses orchidées, ses bambous, mais surtout sa cascade, qui chute sur quasi 135 mètres. Akaka signifie "fente" en hawaïen; selon la légende, une pierre a été frappée par une branche d'arbre, celle-ci a creusé la roche et la pluie a commencé à tomber dans la fente.

    La chute YS et sa jungle

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    En pleine jungle jamaïquaine, la "YS Fall" est une somptueuse cascade de sept étages. Haut lieu de l'écotourisme du pays, la gestion du site a été saluée par de nombreux prix nationaux et internationaux. Idéal pour se baigner au coeur de la nature, d'autant que les touristes y sont moins nombreux que dans les chutes de la rivière Dunn, l'autre grande cascade du pays. Un coup de coeur...

    Les chutes Waikini et la route mythique de Hana

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    Sur l'île hawaïenne de Maui, cap sur la cascade Waikini! La route sinueuse de Hana, ses ruisseaux, ses vallées boisées, ses micro-chutes d'eau et ses plages de sable noir font déjà le bonheur des touristes, mais le point d'orgue de la visite reste l'immense chute Waikini. Les plus aventuriers pousseront jusqu'à Kopili'ula Falls, par un petit chemin escarpé perdu dans une nature impressionnante.

    Les trombes d'eau des chutes Mackenzie

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    Ce que l'on retient des chutes Mackenzie, au sud de l'Australie, c'est d'abord la vue spectaculaire sur ces trombes d'eau en pleine nature luxuriante. La puissance de la cascade explose sur des falaises gigantesques et retombe dans un bassin profond. Le tout dans un arc-en-ciel de gouttelettes qui donne l'impression que la cascade et la gorge qui l'abrite sont plongées dans une brume permanente.

    Les chutes turquoise d'Havasu

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    La réputation du site américain d'Havasu, dans le nord-est de l'Arizona, n'est plus à faire. D'abord parce que ses habitants, les Havasupai, sont les seuls à vivre en permanence dans le Grand Canyon, mais aussi grâce à ses plans d'eau turquoise et à ses célèbres chutes. Gigantesques, les trombes d'eau font les joies des touristes qui peuvent faire trempette dans ce décor de rêve.

    Les chutes d'Arbirlot, dans la campagne écossaise

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    En Ecosse, au coeur du petit village rural d'Arbirlot, les chutes d'eau éponymes attirent les visiteurs de tout le pays. Haute de sept mètres, la cascade d'Arbirlot se distingue davantage par la beauté de son écrin naturel que par ses mensurations. Après avoir profité du panorama, aventurez-vous dans la campagne boisée qui entoure la cascade, pour une promenade qui vous fera tout oublier.

    Un bol d'air frais à Tahquamenon

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    Envie de solitude et de tranquillité? Dissimulé dans la forêt, le site de Tahquamenon et ses deux séries de chutes sont faits pour vous! Dans le Michigan, aux Etats-Unis, dans un parc de près de 20.000 hectares, les visiteurs se promènent le long de la rivière éponyme avant de rejoindre les cascades. Ces chutes sont reconnaissables par leur couleur brune-ambrée, due à la présence de tanins.

    Sur le pont suspendu des chutes Multnomah...

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    Aux Etats-Unis toujours mais plus à l'ouest, dans l'Oregon, partez à la découverte des chutes de Multnomah, qui se précipitent dans la rivière Columbia en deux paliers, sur une hauteur totale de 189 mètres. Ces mensurations en font une des plus hautes chutes des Etats-Unis. Le clou du spectacle: le pont suspendu quelques mètres au-dessus de la partie inférieure de la cascade, le Benson Brigde.

    Un pique-nique au sommet des Bond Falls

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    Autre image de carte postale: les Bond Falls, dans le Michigan, aux Etats-Unis. D'une hauteur de 15 mètres, la cascade est bordée de petits sentiers qui peuvent être empruntés librement par les visiteurs de passage. Il est aussi possible de pique-niquer au sommet des chutes. Les plus aventureux s'élanceront sur le petit chemin au pied de ce site exceptionnel.

    Les puissantes chutes Boyoma

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    Anciennement connues sous le nom de chutes de Stanley, les chutes Boyoma, en République démocratique du Congo, comptent aussi parmi les plus célèbres du monde. Elles sont composées de sept cataractes descendant sur plus de 100 kilomètres et présentent l'un des débits les plus importants de la planète, avec plus de 17.000 m3 d'eau par seconde.

    Dans le plat pays aussi...

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    Sur la rivière Amblève, en Belgique, la cascade de Coo est la plus importante du plat pays. Cette petite chute d'eau de 15 mètres de dénivelé est apparue au XVème siècle, mais a été creusée davantage trois siècles plus tard par des moines de l'abbaye de Stavelot. Située dans un parc de loisirs réputé, la cascade peut être aperçue du haut d'un belvédère accessible par télésiège.

    J'espère que vous avez aimé ce petit intermède...
  • SystemSystem Messages: 106,969
    Modifié (26.03.2013)
    je suis la donc pourquoi tu me repond pas sais pas de ma faute
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (26.03.2013)
    Je dédie cette page à ma chef de copp et mon amie !!

    Les cascades et la vallée du Hérisson sont l'un des sites franc-comtois les plus visités chaque année et en toutes saisons. L’été pour la fraîcheur, l'hiver pour leurs gigantesques orgues de glaces.

    Les cascades du hérisson

    Le hérisson nait de l'union de deux ruisseaux dont l'un provient du lac d'Ilay et l'autre du lac de Bonlieu. Cette union a lieu à 805 mètres d'altitude au pied du Pic de l'Aigle. À peine né, le ruisseau entame sa descente vers le plateau de Doucier. Sur une longueur de trois kilomètres, il va perdre 280 m d'altitude. Pour cela, il dévale une série de 31 sauts et 7 cascades pour terminer sa course dans les lacs du Val et du Chambly.

    Le Hérisson, petit ruisseau provenant de plusieurs lacs perchés dans le Haut Jura, franchit un dénivelé de près de 300 m sur une distance de 3500 m.

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    Le vallon du Hérisson est une reculée dite interne du Jura. Cette reculée a été creusée dans les strates du jurassique supérieur par la langue de Doucier de la calotte glaciaire recouvrant le Jura durant la période glaciaire de Würm (60000 à 18000 ans). Après sa série de cascades, le ruisseau du Hérisson, gonflé par des résurgences situées dans son cours, traverse le lac du Val puis le lac de Chambly pour rejoindre l'Ain peu après.

    13135231.e0676f0d.560.jpgLes falaises de la reculée du hérisson

    Les différentes chutes d'eau ont été exploitées par les hommes pour entrainer des moulins ou fournir l'énergie nécessaire aux forges. En parcourant le vallon, quelques rares vestiges de cette industrie sont encore visibles. Celle-ci fut surtout florissante au XIXe siècle. Un sentier a été aménagé le long du ruisseau et permet l'accès aux cascades. Le site a été classé patrimoine naturel le 29 avril 2002.

    La visite du site peut-être effectué depuis le bas en remontant le cours du Hérisson soit depuis le haut en descendant le cours. Dans les deux cas, il faudra revenir sur vos pas pour retrouver votre voiture.

    La première cascade sur ce parcours est celle de l'Éventail. Le ruisseau y fait une chute de 65 m de hauteur avec de multiples rebonds. Au fur et à mesure de la chute, la largeur de la cascade augmente d'où le nom de l'Éventail.

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    11-la-cascade-de-l-eventail-aa.gif

    Le sentier grimpe assez fortement pour accéder au belvédère en haut de la chute.

    De là, le sentier relativement plat continue le long du ruisseau vers le Grand Saut. Mais avant il fait un détour vers la grotte Lacuzon. Celle-ci possède un grand porche de 25 m de large et haut de presque 15 m. Elle s'enfonce de quelque 40 m dans la paroi rocheuse. Au fond se trouve une résurgence. Le nom de la grotte provient de Claude Prost, dit "Capitaine La Cuson" (Lacuzon), célèbre héros de l'indépendance comtoise. Entre 1635 et 1678, il s'est opposé par les armes à l'annexion par la France de la Franche-Comté. Celle-ci était, avant cette époque, rattachée au royaume d'Espagne. Cette grotte n'a cependant jamais servi d'abri à Lacuzon, contrairement aux affirmations des écrivains romantiques du XIXe siècle comme Charles Nodier, Louis Jousserandot ou Xavier de Montépin. La grotte a cependant servi à abriter les archives des moines de Bonlieu afin de les soustraire aux troupes françaises qui écumaient la région lors de l'annexion.

    grotte+lacuzon.JPGLa grotte

    De la grotte, le sentier descend au pied de la cascade du Grand Saut en passant derrière la chute d'eau.

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    Le Grand Saut se trouve dans un cirque, dont la falaise à une hauteur de 60 m. C'est la cascade la plus impressionnante du site.

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    Le sentier entame la deuxième grosse montée pour accéder au sommet de la falaise. Il se poursuit ensuite en faible montée jusqu'à la dernière cascade. La troisième grande cascade est le Gour Bleu. Ici, une belle vasque accueille les eaux après leur chute d'une dizaine de mètres.

    16-le-gour-bleu.gifLe Gour bleu

    La cascade de Château Garnier est plus modeste avec ses 5 m. À cet endroit, la famille Grappe construisit en 1680 une ferme qui sera transformée en moulin quelques années plus tard. Pour cela, un aqueduc dérivant l'eau fut construit. Le moulin fut racheté au début du XIXe siècle par un médecin, Jean-Joseph Garnier, pour en faire sa résidence. Il y vécut seul avec un domestique jusqu'à sa mort en 1834. Les bâtiments seront démantelés trois ans après. Le site changea ensuite plusieurs fois de propriétaire. En 1902, le site est cédé à l'Union Électrique.

    03-moulin-jeunet.gifChâteau Garnier

    Au Saut de la Forge, haut de dix mètres, fut installée au moyen-âge par les moines de Balerne une forge. À l'époque, l'endroit se nommait le Saut de la Boille. En 1450, un maréchal-ferrant de la Cluse-et-Mijoux, Robin Patouillard reçoit l'autorisation des moines pour construire une retenue d'eau alimentant une roue à aubes entrainant le marteau. Cet outil de travail sera détruit en 1489 par un incendie. Jehan Patouillard, le fils, transformera ensuite la forge en moulin céréalier. Sa sœur et son mari s'installent à cette époque au Saut Girard. Le site accueillera en 1656 une nouvelle forge exploitée par la famille de Jean-Charles Grappe. Cette forge travaillera principalement à la fabrication d'outils agricoles. La forge s'arrêtera définitivement en 1833. Les bâtiments, après avoir connu plusieurs propriétaires, seront détruits en 1902 par l'Union Électrique.


    04-saut-de-la-forge.gif Le Saut de la Forge

    Au Moulin Jeunet, le Hérisson présente une chute d'eau de trois mètres. À cet endroit, les villageois du Frasnois construisirent au XVe siècle, un moulin. Cette construction a été financée par le seigneur de Châtelneuf. Le moulin sera détruit durant la guerre qui ravagea la région de 1635 à 1639. Les Frasnois, ruinés par cette guerre et ne pouvant pas financer la reconstruction, cédèrent le moulin en 1663 à Guillaume Grappe. La famille Grappe en fit un moulin prospère jusqu'en 1875 où il sera détruit. Les ruines seront rachetées par un marchand de vin de Lons-le-Saunier qui le reconstruit. Séraphin-François Jeunet le rachète en 1882 et l'exploitera jusqu'en 1902.

    03-moulin-jeunet.gifLe Moulin Jeunet

    saut+de+la+forge+3.jpg La cascade du Moulin Jeunet

    La dernière cascade [ou la première] est le Saut Girard, haute de 35 m. Elle tire son nom d'un moine Girard qui, devant la vie dissolue de ses compagnons, mit fin à sa vie en se jetant du haut de la cascade.

    01-saut-girard.gifLe Saut Girard

    saut%20girard-9.jpgL'écoulement du Saut Girard

    En amont du Saut Girard fut construite dès le moyen-âge une retenue d'eau avec un canal de dérivation alimentant la Clouterie située sur la rive gauche du Hérisson. Le site était exploité par les moines de Bonlieu. Le site prend de l'ampleur au XVIIIe siècle avec la famille Epailly. Elle y installe une usine de fabrication de clous réalisés à l'aide de fer recyclé. L'activité se maintiendra sur le site jusqu'en 1911. Élie Epailly mourut cette année-là dans son usine. Il fut le dernier cloutier du vallon du Hérisson. Avec lui disparurent sept siècles d'activités métallurgiques sur le cours du Hérisson.

    02-clouterie-du-saut-girard.gif La chute d'eau de la Clouterie

    clouterie-2.jpg Les ruines de la Clouterie

    l-eventail-fige-par-la-glace-attirait-les-curieux-ces-derniers-jours-photo-roger-moretti.jpg L'éventail figé par la glace attirait les curieux ces derniers jours

    Le gel avait rendu le lieu féerique. Très fréquenté ces derniers jours, le site des cascades du Hérisson vient d’être interdit d’accès en raison du danger lié au dégel.
  • SystemSystem Messages: 106,969
    Modifié (26.03.2013)
    Merci, beaucoup cela ma replongé dans ses fabuleux sentiers parfois escarpés mais accesible pour tous.
    je vous recomande vivement cette magnifique régions avec ses lacs grandiose et chaud en été !
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (26.03.2013)
    Les disparus du phare

    phare.jpg

    Depuis décembre 1899 où il a été édifié sur l’île rocheuse de Eilean Mor, au large des côtes écossaises, le phare a semblé maudit.

    Dans l’année qui a suivi sa mise en service, trois gardiens ont péri, un quatrième a fait une chute mortelle et plusieurs sont devenus fous.

    Puis, le 15 décembre 1900, le phare s’est éteint

    Quatre gardiens se relayaient par équipe de trois. Alors qu’il s’approchait en bateau pour rejoindre son poste, Joseph Moore fut frappé par le silence oppressant qui régnait aux alentours. Personne pour l’accueillir, pas de drapeau flottant au vent.

    A l’intérieur du phare, tout lui avait semblé normal. Des plats de nourriture intacte étaient encore sur la table, une chaise gisait à terre et deux cirés manquaient au portemanteau.

    Plusieurs hypothèses assez farfelues ont été émises : enlèvement par un monstre marin, attaque d’un oiseau géant ou d’un fantôme.

    Officiellement, les trois gardiens ont été emportés par une vague qui les a surpris sur le débarcadère. La mer était calme ce jour là mais nous ne saurons jamais la vérité.

    L’île venait d’essuyer une violente tempête. D’énormes vagues avaient tordues les rampes de fer de l’embarcadère.

    Mais, le jour de la disparition des hommes, la tempête s’était calmée. Le carnet journalier mentionnait qu’il y avait un léger crachin.

    En date du 15 décembre, l’un des gardiens avait écrit : »Fin de la tempête. Mer calme. Dieu est avec nous. »

    Mais, on n’a jamais retrouvé la trace de ces trois hommes.
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (26.03.2013)
    Le poulet gelé de Pond Square

    Par une nuit très froide de janvier 1969, un automobiliste tombe en panne à Pond Square, dans Highgate, à Londres. Il remarque alors un gros oiseau blanc près d’un mur.

    Le volatile était à demi-déplumé et l’homme pensa qu’il avait été victime de maltraitances.

    Il regarda autour de lui mais ne vit personne et quand il se retourna pour porter secours à ce volatile, il avait disparu.

    En 1970, en février, un couple vit un gros oiseau blanc atterrir à côté de lui. Il décrivit plusieurs cercles en courant puis disparut dans l’obscurité.

    De nombreux autres témoignages perlent de cet oiseau blanc, déplumé qui apparaît par de froides nuits d’hiver.

    L’histoire de ce volatile commence en mars 1626 alors que le philosophe Francis Bacon se promène dans les rues de Highgate, un jour de neige.

    Il remarque que l’herbe qui a passé tout l’hiver sous la neige est encore verte lorsqu’elle est exposée aux rayons du soleil.

    La neige aurait-elle des propriétés conservatrices ?

    Aussitôt, Bacon fait stopper la voiture à Pond Square et demande au cocher d’aller acheter un poulet dans une ferme voisine.

    Il le fait tuer et partiellement plumer puis vider. Ensuite, il farcit le corps du poulet avec de la neige puis le place dans un sac rempli de neige.

    Bacon venait d’inventer sans le savoir le principe de la congélation.

    Pendant cette expérience qui ne put aller à terme, il s’évanouit soudain. On le transporte chez un ami mais meurt quelques jours plus tard

    Depuis, l’étrange poulet déplumé a été souvent vu vers Pond Square. Tous les témoins parlent d’un gros volatile à moitié déplumé, moitié marchant, moitié volant, qui tourne en cercles avant de disparaître.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs soldats l’aperçurent et un responsable de la défense civile leur expliqua que le poulet était un habitué des lieux.Il le croisait régulièrement en faisant sa ronde.

    Plusieurs personnes essayèrent bien de le capturer mais à chaque fois, le poulet disparaissait aussi subitement qu’il était apparut.
  • SystemSystem Messages: 106,969
    Modifié (26.03.2013)
    Beaucoup d'image ne se voient pas.
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (26.03.2013)
    La famille Perreira et la maison du 5 Rodriguez Acosta

    184087000.jpg

    Le 23 août 1971, dans le village de Belmez, en Espagne. Au 5 rue Rodriguez Acosta vivait la famille Pereira. Maria Pereira vît une trace en forme de visage humain sur le sol de sa cuisine. Elle appela son mari et son fils ainsi que ses voisines pour venir voir et tous confirmèrent qu'il s'agissait bien d'un visage. Le fils va alors avec une pioche refaire entièrement le sol avec du ciment frais et découper soigneusement le premier visage. Cependant quelques jours plus tard le même visage réapparu à la même place ainsi que d'autres nouveaux visages. La famille alla donc voir le conseil de la ville pour trouver une solution à leur problème. Le conseil de la ville organisa donc des fouilles et découvrit l'inimaginable... Des os humains furent découverts dont deux enfant décapités. Par la suite on apprendra aussi que la maison était bâtie sur un cimetière d'abord romain, puis musulman et enfin chrétien. Les os avaient donc été enterrés dans un cimetière chrétien croyant que cela apaiserait les esprits mais ce ne fut pas le cas... en effet une trentaines d'autres visages apparurent sur le nouveau sol.

    2676984120_small_1.jpg

    DSC03642.JPG

    Mais il n'y avait plus seulement, que de simples visages, car cette fois ci on pouvait voir le haut du corps de certains visages. Maria essayait de les “nettoyer” mais ils revenaient automatiquement à un autre endroit. Les visages aussi se dessinaient des fois sous les yeux de Maria ou d'autres témoins.

    En 1972 German de Argumosa et Hans Bender deux para psychologues vinrent voir ce fait surnaturel. Pour eux il s'agit de l'évènement paranormal le plus important du siècle. Ils décidèrent de faire sceller la cuisine pendant trois mois pour voir si ce n'était pas une supercherie causée par des plaisantins. A l'ouverture de la cuisine les visages avaient bougé, d'autres étaient apparus ou avaient changé de tête. Des scientifiques ont analysé les traces et ont été formels, aucune trace d'encre ou autre indice ne pouvant faire croire qu'une personne avait dessiné ces visages n'a été trouvé.Tout a été fait, photographies, rayons X etc... Les deux para psychologues firent aussi des tests audios. Des cris, des pleurs, des lamentations ont été entendus. La maison en 35 ans a accueillit plus de 3000 visages et une foule de curieux venue voir ce phénomène. Des visages sont encore visibles maintenant et le premier visage a été mis sous verre et accroché au mur. Maria est morte en 2004 à l'âge de 85 ans.

    Expertises

    À des fins d'analyse, la cuisine fut scellée pendant trois mois, et au bout de ce laps de temps, les visages avaient changés, et s'étaient déplacés, sans que les sceaux ne furent brisés.

    Il fut observé aussi que le sol de la maison contenait un taux d'humidité très élevé, supérieur à 80% dans des conditions climatiques normales. Cette humidité provenait d'un ruisseau souterrain qui passait juste sous la maison.

    Des voix

    Les enquêteurs ont finalement pensé à installer des micros dans les pièces et contre toute attente, ces appareils ont détecté des sons inaudible pour l'oreille humaine: des voix d'hommes, de femmes ou d'enfants, des gémissements douloureux, des pleurs. Parmi les nombreuses phrases qui furent reconnues, notons celles-ci:

    - Angela (une ancêtre de Maria Pereira s'appelait Angela)
    - Elle part avec tous les hommes
    - L'enfer commence ici
    - Je continue, enterré
    - Maria, je veux partir
    - Ils sont tous là.
    - Ils sont tous morts.
    - Le tuer
    - Mamaaaaaaaaaaaan!
    - On souffre

    Les voix prenaient même part aux conversations qui avaient lieu dans la pièce, même si elles n'étaient pas entendues sur le coup. Par exemple, lorsque l'enquêteur Pedro Fernández a interviewé Isabel, la nièce du couple Pereira, Isabel a affirmé qu'elle croyait que les visages apparaissaient parce que les âmes sans repos des morts cherchaient quelque chose de spécial. Sur l'enregistrement, on entend une voix répondre à cela: "Justice".

    Sur un autre enregistrement, l'enquêteur Pedro Amoros suggère à Maria Pereira de s'adresser tout haut aux forces responsables des apparitions de visages dans sa maison. Maria s'exécute et demande: "Pourquoi avez-vous choisi ma maison?", et sur l'enregistrement, on peut entendre la réponse: "C'est un abus".

    Les enquêteurs se sont demandé si leur propre subconscient pouvait être à l'origine des voix qui étaient entendues sur les enregistrements. Ils ont tenté une expérience: chacun devait répéter mentalement une phrase dépourvue de sens, soit: "Je veux aller sur Vénus". Le résultat fut des plus surprenants. Les voix enregistrées ont dit: "Nous devons aller sur Vénus".

    Les détracteurs ont affirmé que toutes ces voix venaient de l'extérieur de la maison.

    Autres évènements Paranormaux

    La maison a été habitée par la même famille pendant plusieurs générations. C'est ainsi qu'en l'an 1858, alors que les grands-parents maternels de Juan Pereira habitaient l'endroit avec leur fille de 9 ans, des cris et des pleurs furent entendus. Ils provenaient du grenier. Aucune explication logique ne fut trouvée pour expliquer ces bruits.

    Dans la maison voisine, située au 3, rue Rodriguez Acosta, des voix, des bruits et des murmures ont été entendus au fil des années. On a aussi noté des événements poltergeist comme des cadres tombés ou des meubles qui changeaient de place. Il y eut une époque où ces déplacements de meubles causaient de sérieux problèmes aux occupants car les objets déplacés venaient bloquer la porte qui donnait accès sur la rue.

    Finalement, le Professeur Hans Bender a mentionné que lorsqu'il était dans la maison des Pereira pour enquêter, il lui est arrivé de sentir que quelqu'un le touchait à la nuque.

    Aujourd'hui

    Il parait que certains dessins sont encore visibles aujourd'hui, et la maison est toujours visitée par des curieux. Maria Pereira est morte en février 2004.

    Hypothèses

    L'hypothèse du cimetière

    Ce n'est pas pour rien que des ossements avaient été retrouvés sous la maison: en effet, le terrain sur lequel étaient construites la maison des Pereira et la demeure voisine (celle où ont lieu les autres manifestations de type poltergheist), a été un lieu de sépulture pendant des siècles. On sait qu'il a abrité un cimetière romain, plus tard un cimetière musulman, et enfin un cimetière chrétien. Ce dernier était beaucoup plus grand que le terrain des deux maisons, et il existe toujours.

    Des rénovations majeures dans le cimetière et dans l'église adjacente, qui avaient même dû inclure l'exhumation et la relocalisation de certaines tombes, ont étrangement coïncidé avec l'apparition des touts premiers visages. Ce qui fait dire à plusieurs que les âmes de ceux qui furent enterrés en ces lieux, dérangées par ces déménagements, ou n'ayant pas trouvé le repos, se manifestent de cette façon.

    L'hypothèse de la télékinésie

    L'hypothèse retenue par la plupart des chercheurs est celle de la télékinésie. La télékinésie, ou psychokinésie, est la faculté de déplacer ou influencer des objets à distance, par la pensée. Elle peut se produire de façon inconsciente.

    Dans le cas des visages de Bélmez, les enquêteurs notent que la combinaison de trois éléments particuliers permettent probablement le phénomène :

    - un taux élevé d'humidité,
    - le plancher de ciment,
    - et un humain capable de télékinésie. On suppose qu'il s'agit de Maria Pereira, qui habitait la maison. Certains disent même que les visages changeaient selon l'humeur de la femme.

    Cette hypothèse a perdu de sa crédibilité depuis la mort de Maria Pereira puisque malgré l'absence de celle-ci, les visages ont continué à évoluer.

    L'hypothèse du canular

    Beaucoup de détracteurs ont affirmé haut et fort que cette histoire était un canular. Pourtant, il s'agit d'un des cas étranges les plus étudiés, et aucune trace d'intervention volontaire (comme une pigmentation montrant que les dessins aient pu être faits à la main, par exemple) n'a pu être trouvée.

    Les détracteurs disent souvent que le but de la famille Pereira était de se faire de l'argent, mais la seule chose que Maria ait vraiment obtenue avec cette histoire, c'est qu'une nouvelle cuisine lui soit construite, adjacente à la maison.
  • titevero (FR1)titevero (FR1) Messages: 2,462
    Modifié (26.03.2013)
    LinkStar a écrit: »
    Beaucoup d'image ne se voient pas.

    coucou link ,

    dans qu'elle rubrique dis moi ?
  • SystemSystem Messages: 106,969
    Modifié (26.03.2013)
    Je répond pour link, c'est ce que je te disais sur le tchat tout à l'heure.
    il te manque de images notament sur le cascade du Hérisson .
    Bissouille ma belle.
    titevero2 a écrit: »
    coucou link ,

    dans qu'elle rubrique dis moi ?
  • SystemSystem Messages: 106,969
    Modifié (26.03.2013)
    Les cascades du hérisson, ils manque beaucoup d'images.
    Et la Ière de la discussion page 6.
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